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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le mari, la femme, l'amant. Quand la femme est assassinée, les deux premiers sont suspects…
A cette trame classique, l'auteur ajoute un arrière-plan régional : la ville de la Rochelle et l'île de Ré puisque l'amant est psychologue à la prison Centrale de Saint-Martin-de-Ré.
Le psychologue a créé des liens avec un détenu qui doit sortir et une relation amicale va se nouer.
Voilà un polar classique, sans surprise mais efficace.
Un petit plus pour une analyse fine des liens amicaux entretenus par les deux hommes et pour cet arrière-plan local mais pas du tout « régionaliste » d'une ville que je connais bien.
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J'ai vu beaucoup de bons avis au sujet de cet auteur et de ce premier récit, le second étant également visiblement très bon, j'ai donc emprunté le premier avant de lire Je suis le feu afin de ne pas me faire spolier le second tome.

J'ai suivi avec plaisir notre protagoniste Victor Caranne qui est psychologue à l'ile de Ré pour les prisons, nous naviguons comme souvent entre son passé et ce ce qui passe dans le présent avec les détenus, il va y avoir une enquête également sur un meurtre commis et Victor va figurer parmi les suspectes de celui-ci car il connait la victime.

J'ai aimé suivre ce personnage, même si j'admets au final que côté thriller ce n'est pas une grande nouveauté, mais le récit se lit rapidement avec des chapitres courts et la plume est agréable à suivre.

Un récit mi enquête, mi thriller psychologique ou les pages défilent rapidement mais sans grande originalité sur la fin car pour un petit récit comme celui-ci il est difficile que les personnages soient bien étoffés à mes yeux.

J'ai aimé également le fait que certains acteurs du récit titille Victor sur ses traumatismes passés également ou joue au psychologue avec lui.
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Saviez-vous que sur la très boboïsante et néanmoins ravissante île de Ré, et plus précisément à Saint-Martin-de-Ré, se trouve une prison dans laquelle sont détenus environ quatre cents hommes condamnés à de longues peines ? Et que donc, très logiquement, l'administration pénitentiaire se trouve être le principal employeur des habitants de l'île – cette dernière remarque n'a absolument rien à voir avec le bouquin dont je vous parle, mais l'idée me plaisait et je tenais donc absolument à vous en faire part !
Évidemment, quand on se balade sous le soleil en traînant ses tongs fluo tout en léchouillant sa glace dégoulinante de chez La Martinière, on n'imagine pas forcément que d'autres bougres croupissent à l'ombre sans aucun risque d'attraper le moindre coup de soleil et qu'ils y resteront vraisemblablement un bon bout de temps…
Terre de contrastes…
Je recentre : Victor Caranne, psychologue, franchit tous les jours le fameux pont sur sa Honda CB 500 pour rejoindre la Citadelle, s'entretenir avec les détenus et tenter de soulager leur esprit. Souvent, c'est lui qui repart la tête pleine d'images terrifiantes et de fantasmes inavouables qu'il doit garder pour lui, secret professionnel oblige. le soir, en rentrant, il noie ses soucis dans un ou deux verres de whisky et se réchauffe les pieds auprès d'une belle rousse bien roulée prénommée Julia qui l'attend endormie (et à demi dévêtue ou à demi vêtue… choisissez...) sur un canapé en cuir face à l'Océan… le petit hic dans ce début somme toute assez idyllique, c'est que la Julia, elle est mariée (eh oui!) et elle est mariée avec le meilleur ami du gars Victor (hé, hé…) Ça, évidemment, c'est moralement un peu gênant aux entournures mais que voulez-vous, ça arrive, et à plus d'un… Que voulez-vous…
Bon, de ce côté, je ne peux pas vous en dire plus … Suspense oblige… Sachez quand même (c'est toujours compliqué de chroniquer un roman policier car il faut dire sans dire… on rame un peu…) sachez quand même donc que l'on apprend à travers une discussion entre le beau Victor et la belle Julia (dans la maison de 100 mètres carrés face à l'Océan) que le Victor en question n'a pas digéré un événement de son passé… Lequel ? (ah ah, chut…) et que tout ne tourne pas parfaitement rond dans sa petite tête de psy… Alors quand il va se passer ce qui va se passer… autant vous dire que des choses plutôt douloureuses vont refaire surface et que le présent va devenir très vite à peine supportable…
Si j'ai aimé ce polar ? Oui sans plus… Les clichés m'ont, comme d'habitude, hérissé le poil (c'est pourtant pas bien compliqué de les éviter, non?) Si par ailleurs on est prêt à admettre quelques invraisemblances et que l'on supporte des personnages un brin caricaturaux, ça devrait passer...
Bref, en deux mots, y'a pire mais y'a mieux !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Dernier livre lu pendant mes vacances et non des moindres !!! Haletant, drôle par moment et intrigant à d'autres !! Un feu d'artifice de révélations finales ... Quand on croit avoir compris, ça repart de plus belle !!! Premier tome d'une trilogie que je suivrai certainement ! euh ... Assurément 😉
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Quel bonheur de lire une nouvelle histoire d un autre Jonas... Après l histoire de Jonas de dan chaon je découvre ici le meilleur ami de Victor caranne psy sur une île vendeene de renom ... Impliqué ou non dans le meurtre de Julia....? Qui est elle? Découvrez le en lisant ce livre .... Je vais poursuivre les aventures de Victor en lisant le deuxième opus de max je suis le feu....
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Un bon roman policier sur une base classique : la femme, le mari, l'ami et amant. Un scandale politique plus une touche de regionalisme (La Rochelle et l'île de Ré) et l'affaire est jouée.
Je regrette simplement le fait que l'intrigue soit un peu trop sirupeuse ... on manque de peu le bon thriller.
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Après Corpus Christine (Gallimard), premier roman de Max Monnehay, après Géographie de la bêtise en 2012 (Seuil) ou encore Comment j'ai mis un coup de boule à JoeyStarr un an plus tard (Christophe Lucquin Éditeur), l'auteure bisontine revient avec Somb. Lettres it be vous livre sa critique sur ce roman noir à tiroirs qui devrait en surprendre plus d'un…

# La bande-annonce

Victor Caranne est psychologue en milieu carcéral. Chaque jour il emprunte à moto le long pont qui relie le continent à l'île de Ré pour rejoindre la Citadelle, fortification reconvertie en prison. Chaque jour il écoute des détenus lui confier leurs fantasmes les plus abjects, leurs crimes les plus atroces. Ils n'ont rien à craindre : les menottes de Caranne se nomment secret professionnel. La découverte d'un corps, sur la grève d'une plage proche de sa villa, va soudain bouleverser sa vie. C'est, pour lui, une perte immense. Caranne va devoir replonger dans un passé qu'il faisait tout pour oublier. Et les certitudes qu'il avait sur sa vie vont, une à une, s'effondrer.

# L'avis de Lettres it be

Max Monnehay, de son vrai prénom Amélie, est une jeune auteure née à Beauvais en 1981. Après plusieurs livres salués par la critique (Prix du premier roman pour Corpus Christine), la voilà qui s'invite du côté du roman noir avec Somb, paru en mars 2020 du côté des éditions Seuil. Direction l'île de Ré et La Rochelle pour une enquête très… psychologique !

Un psychologue qui rencontre des personnes incarcérées pour sonder les origines de leurs actes, sombre ambiance qui rappelle par exemple la série Mindhunter… Malgré une rampe de lancement idéale, Somb perd vite le rythme, trop vite. Les péripéties s'enchaînent, de nouveaux souvenirs et personnages entrent en scène. Non pas que l'on se perde dans les multiples tiroirs de l'histoire plutôt bien amenée par Max Monnehay, mais on ne sait plus vraiment sur quel pied danser. Jusqu'à perdre de vue l'intrigue initiale…

Au bout du compte, il reste un roman noir construit, peut-être trop bien construit. L'auteure donne l'impression d'avoir voulu injecter dans son histoire trop d'éléments pour la parfaire : relations amoureuses complexes, passé oublié, des hommes peu scrupuleux par-ci par-là, la vie compliquée d'un commissariat... Il en résulte un livre qui offre la désagréable impression d'être un fourre-tout de bonnes idées. Dommage alors que le point de départ laissait entrevoir de belles choses. le rendez-vous est pris pour le prochain livre !

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Bon, pour le coup j'aurais du commencer par lire la quatrième de couv, ça m'aurait évité de passer directement à la fin du livre au bout de quelques chapitres juste pour savoir qui était l'assassin...
Le roman est certes bien écrit mais le discours psy ne passe pas pour moi, le héros qui n'est déjà pas super sympathique m'a rapidement "gonflé" avec ses salamalecs, faire cocu son meilleurs pote est sans doute inexcusable mais passer autant de temps à le justifier relève de l'indécence. C'est quand même bizarre que je m'énerve autant quand un psy mène le bal mais bon je ne vais pas consulter pour autant, j'ai refermé le livre à mi-parcours pour passer à autre chose.
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Bon kiff de lecture.Un scénario bien ficelé, du rythme du suspense, un style alerte et bien rythmé.J imagine que l autrice à vu ( aimé!) tous les Hitchkock...
bref ça se lit "cul sec" , je l ai descendu en cinq jours😅Si on cherche la petite bête c est un peu scolaire car ça coche toutes les cases du thriller soft, ça manque un peu de personnalité...Ça reste un bon divertissement.
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SOMB ! Heureusement qu'une manchette indiquait "Prix des lecteurs meilleur polar", sinon je n'aurais jamais acheté ce livre. Jonas Somb est le meilleur ami du narrateur, et un personnage central du roman. On comprend pourquoi ce titre SOMB est aussi énigmatique ! Ceci étant ce titre n'a rien de prometteur. Après la lecture, je me suis demandé si Somb pouvait avoir un autre sens que le nom de famille de Jonas, qui n'est appelé que Jonas. D'après le moteur de recherche sur internet, il s'agit d'un petit village du Sénégal, mais SOMB c'est aussi l'acronyme de "Stade Olympique Maritime Boulonnais". Ceci n'en dit rien du choix de ce titre ! Peut-être Max est-il de Boulogne, un fan du Stade Boulonnais ? Non il faut creuser l'enquête, car Max est une dame née Amélie Monnehay, originaire de Beauvais ! Ce titre n'aurait donc de sens que pour l'auteur, mais puisque l'obstacle du titre est passé, qu'en est-il de la manchette, accrocheuse celle-là ? Au risque d'être dissonant, je me dis que les lecteurs de polars sont bien démunis ! Certes l'intrigue est bien ficelée. On prend un réel plaisir à poursuivre la lecture et on éprouve un regret de l'interrompre, si besoin. Et le style ? Force est de constater qu'il n'y a pas un style d'écriture d'un auteur féminin ou masculin. Car ne connaissant pas l'auteur, je me suis dit que le style était typiquement masculin, un langage souvent mec de la zup ou mauvais garçon, si je peux me permettre cette caricature ! Eh bien non, ce rendu masculin est celui d'une dame et une surprise une fois l'auteur connu. Ce résultat bien maîtrisé est donc un choix délibéré de l'auteur. En revanche, je ne suis pas un fan du langage fleuri que l'on attribue aux romans policiers. Je me demande s'il est nécessaire d'être péjoratif pour interroger un suspect ? Sinon faut-il adopter une certaine vulgarité pour produire un bon roman policier ? Les inspecteurs de police sont-ils formatés pour emprunter le langage des loubards ?
Alors je serais plus proche du langage des magistrats que celui fleuri du roman policier. C'est là le plus important grief à cette oeuvre. Un roman policier n'est-il pas d'abord une oeuvre littéraire et à ce titre avec des exigences de style ? Certains vont m'opposer que je démolis, une construction qui a demandé beaucoup de soins pour restituer l'atmosphère d'une prison et d'un commissariat de police. Un appauvrissement de la langue, du style sont-ils justifiés pour la finalité, un polar ?
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