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EAN : 9782352945970
456 pages
Bragelonne (13/07/2012)
3.36/5   95 notes
Résumé :
Et si un jour l'homme prédateur devenait la proie, à son tour menacée d'extinction ?

Le monde sombre dans le chaos : un phénomène nouveau et inexpliqué affecte les écosystèmes du monde entier. Le comportement des animaux est bouleversé, les espèces végétales sont frappées d'impossibles mutations alors qu'une étrange épidémie se répand, qui pourrait causer la mort de millions de personnes.

Au cœur de la forêt tropicale amazonienne, Alexa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Autant j'avais apprécié son roman SF "Résilience", autant ce livre de Y. Monget, au scénario catastrophe (le monde végétal prend sa revanche sur le gaspilleur de ressources naturelles qu'est l'homme), m'a déçue.
Non pas à cause du thème -l'écologie et le respect de l'environnement étant des sujets qui m'intéressent beaucoup- mais parce que l'auteur ressasse ses mises en gardes en les martelant lourdement dans notre crâne à travers les dialogues des protagonistes.
En dehors du prologue très intriguant, la première partie du livre m'a parfois ennuyé avec ses redites, discours et théories écoresponsables déjà bien connus. L'histoire prend réellement son envol à partir de la deuxième moitié quand l'action se présente dans chaque court chapitre.
Malgré les coquilles, incohérences et tournures de phrases parfois maladroites, le style d'écriture en fait certes une lecture aisée, or, je n'ai pas ressenti non plus une grande empathie pour les personnages qui avaient autant de profondeur de caractère que les figurants dans un film B.
J'aurai dû arrêter ma lecture une quarantaine de pages avant la fin, jusqu'à là encore crédible... parce que la finale, absolument invraisemblable (pour moi), m'amène à dire que, voilà un roman d'anticipation militant pour l'écologisme qui se termine, hélas, en illuminisme capillotracté.
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Un gros, un très gros coup de coeur !!!!
Dans ce livre il y a tout, tout ce que j'aime : de la science fiction, Paris, la Lorraine avec Metz, une histoire bien moralisatrice fondée sur la devenir de notre planète, de l'anticipation qui tient debout...

Le décor : Un obélisque qui se dresse dans une jungle sur lequel on peut encore lire les hiéroglyphes racontant le règne de Ramsès II et III. Au loin on aperçoit de petites pyramides entre les arbres. de l'autre coté de l'obélisque au loin, une antique construction qui semble avoir résisté à cette agression végétale. Les bâtiments récent, prétendus élaborés par des sociétés technologiquement avancées n'ont pas résisté. Au bout de cette avenue, se dresse l'Arc de Triomphe, nous sommes à Paris...
Mais que c'est-il passé que Terre ?

Un jour : On a découvert une nouvelle Lune. Il s'agissait d'un gros astéroïde orbital qui suivait apparemment la Terre depuis un bon bout de temps.
Il se passe des choses étrange sur Terre, des anomalies magnétiques perturbes le comportement de plusieurs espèces animales. Lors d'irruptions solaires des particules atteignent notre planète, un bouclier magnétique les obliges à la contourner, mais maintenant elles ont un impact plus important. de très beaux spectacles, qu'on appel des aurores boréales se produisent partout. Qu'est ce qui perturbe ce champs magnétique ???
Ce champs magnétique perturbe aussi les satellites en orbite géostationnaire, donc les communications que Terre. de plus la hausse des températures inhabituelle partout et tout particulièrement en France puisqu'on attend les 47°c. de nouvelles plantes exotiques commencent à pousser comme un développement incroyable du Bambou qui agrémente le plan d'eau de la ville de Metz qui aurait colonisé plusieurs zones d'espaces verts.
Les satellites commencent à tomber sur Terre. Les végétaux commencent à coloniser de plus en plus de nouveaux territoires...

Gaïa : (Gé) est le nom que les anciens Grecs avaient donné à la Terre Mère qui avait engendré les premiers Dieux aussi qu'un certain nombre de monstres.
Les Indiens Guarani de la forêt d'Amazonie on une croyance qui fait que la terre « Gaïa » a une âme.

L'histoire : Alexander Grant, milliardaire, un look.. une sorte de mixe entre un Gary Grant et un George Clooney. Il est PDG d'un très grosse société, Amazonian wood et Génétic, qui exploite la forêt amazonienne. de plus, ils capturent des animaux en voie d'extinction pour un zoo, histoire de joindre l'utile à désagréable lors des visites dans le jungle. Lors d'un voyage en France, Grant est conduit en isolement au 13ème sous sol d'un bâtiment militaire en Ile de France. Il y retrouve les personnes qu'il a rencontré lors de son voyage en Amazonie. Ils sont tous suspect d'avoir contracté une mystérieuse maladie qui fait beaucoup de morts à travers la planète. Au bout de deux semaines d'isolement, un événement se produit. Ils sont tous coincés sous terre, sans aucune possibilité de regagner la surface. Ils sont pris au piège, l'eau monte et des racines de plantes commencent à envahir leur habitat. Des racines à -13 étages sous terre, c'est impossible !!!

C'est alors qu'il va s'en suivre tout une série révélations de ce qui se passe que la planète bleue.
Ce livre va vite, très très vite, on va de catastrophes en révélations de toutes sortes, plus extraordinaires les unes que les autres.
Ce livre est tout simplement splendide, il met bien en évidence les problèmes actuels de notre société tant de consommation qu'écologique. Il met aussi en avant tout cette technologie qui nous entour, qui nous mange peu à peu et qui nous endort aussi...

A lire absolument !!! vous n'en sortirez pas indemne, avec de très grosses réflexions sur le devenir de notre planète et surtout sur notre mode de vie actuelle...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Comment est-ce possible ?
Paris vidée des humains et devenue une forêt équatoriale luxuriante, des hordes de gnous qui remontent les Champs-Elysées, des crocodiles à foison dans la Seine, des félins qui chassent dans ce qui furent les rues de la capitale française.
Comment est-ce possible ?
Voilà la question que se pose ce groupe d'hommes et femmes composé notamment d'Anne Cendars biologiste française spécialiste de la forêt amazonienne et d'Alexandre Grant richissime homme d'affaires américain, qui lui exploite la forêt sans vergogne, qui avaient été mis en quarantaine dans un centre hyper sécurisé de l'armée à plusieurs dizaines de mètres sous terre.
Il est vrai qu'ils avaient tous été exposés à une maladie aussi contagieuse que mortelle apparue dans la forêt amazonienne où ils avaient tous été à un titre ou à un autre.
Déjà il y a un mois, avant qu'ils ne soient coupés du monde, la terre était en proie à de bien étranges phénomènes attribués à des éruptions solaires gigantesques, et qui avaient notamment eu pour conséquence de déstabiliser les satellites jusqu'à les faire retomber sur Terre et couper les communications entre les différentes parties du monde.
C'est donc tout un groupe de civils et de militaires qui vont devoir survivre dans ce monde hostile qu'ils découvrent après avoir réussi à remonter jusqu'à la surface.
Et très vite, ils vont comprendre que ce n'est pas que Paris mais bien la planète entière qui a été colonisée par cette flore qui pousse à une vitesse vertigineuse.
Il va donc leur falloir apprendre à survivre dans ce mode hostile.
Un excellent livre qui ne peut que nous questionner sur notre rapport à Gaïa notre terre mère que nous malmenons et qui pourrait bien un jour se retourner contre nous, à moins qu'elle n'ait déjà commencé à le faire….
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A la lecture du résumé, j'étais impatiente de lire ce roman qui promettait une créativité riche, des énigmes improbables, des enjeux majeurs... bref, un bon thriller écolo !
Les premières pages m'ont fortement déçue: dialogues sans saveur qui ne servent pas l'avancement de l'histoire, une écriture moyenne qui a bien faillit me faire décrocher, et pour couronner le tout, on ne comprend pas où l'on se retrouve. Heureusement, la suite est plus glorieuse J'ai persévéré dans la lecture, et me suit finallement prise dans l'histoire. Au final, on se retrouve bien dans mon idée de départ, un thriller écolo sympathique à lire, avec une jolie chute à la fin... très inattendue !
Cependant, je perdure dans mes reproches:
-J'ai trouvé les personnages un peu fades et caricaturés, qui n'apportent aucune profondeur au roman.
-Une écriture moyenne, dont les descriptions ne sont pas assez fouillées à mon goût : J'aurais aimé plus de détails sur la véritable jungle qui envahit New York ! Me sentir minuscule face à de grands arbres déployés, entendre les cris des singes hurleurs, patauger dans la boue, trébucher sur les inombrables racines, sentir l'odeur et l'humidité végétale imprégner mes sens ! Là, je ne me suis pas sentie embarquée dans la même galère que les personnages, je suis restée assez en dehors du contexte. de plus, l'écrivain passe rapidement d'un passage à l'autre, les transitions entre les différents moments de l'histoire sont brèves. Les péripéties arrivent trop vite sur les personnages, sans qu'on ai le temps d'en mesurer l'ampleur.

Cependant, ces critiques servent le roman dans la mesure où il est très facile à lire, et se termine rapidement. On a envie de connaître le fin mot de l'histoire, et les thèmes abordés sont très intéressants: L'auteur réussit à nous mettre face aux enjeux écologiques de notre siècle, et l'évolution du personnage principal, Monsieur grant, est bien menée.
La créativité de l'auteur ne fait aucun doute, mais je dois avouer qu'elle ne m'a pas complètement séduite car trop improbable: pour le coup on est vraiment dans de la science-fiction ! J'ai bien aimé les citations en début de chapitres, toujours très pertinentes et pleines de sens :

"La nature ne fait pas de cadeau. Aucune espèce n'est à l'abri de l'extinction. Des millions d'espèces sont nées, ont vécu et ont disparu de la planète depuis les débuts de la vie terrestre. La vie a continué sans elles. Cela s'inscrit on ne peut plus normalement dans l'évolution biologique de la planète. le critère de permanence est simple: survivent les espèces qui établissent un rapport harmonieux avec leur environnement, avec l'écosystème où elles sont inscrites. Il faut un bon rapport d'échange: donner et recevoir" Hubert Reeves.

Enfin, tout à la fin du roman, quelques pages retracent les faits et chiffres concrets de l'impact de l'activité des hommes sur la planète. Evidemment, c'est effrayant et bien réel.


En conclusion, GAÏA est un roman séduisant, facile à lire et intéressant au niveau des enjeux et questions qu'il soulève. Yannick Monget nous place face à nos responsabilités et établit une forte critique de la société actuelle, pas du tout ennuyeuse ou moralisatrice.
Cependant, comme de nombreux romans de SF, les personnages manquent de profondeur, ce qui déssert l'histoire. L'écriture de l'auteur est également décevante, car ne met pas assez en valeur l'envergure du décors et des péripéties.
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Yannick Monget, dans ce grand roman d'aventures et d'anticipation, avec un poil de fantastique et de mythologie, nous offre une belle inversion des rapports de domination entre Dame Nature et l'Homme sur Terre.
Et si, après tant d'années d'exploitation aveugle et de courses effrénées à la consommation, la Terre se rebellait contre la toute puissance et la déresponsabilisation humaine.
La théorie ou l'hypothèse de Gaïa existe belle et bien et consiste généralement à dire que la Terre, la biospère, se comporterait, globalement, comme un être vivant avec ses propres régulations homéostasiques, adaptant la composition de son environnement en harmonie avec la vie.
La Terre désire conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures... et ses contraintes... ce sont les hommes. Et la Terre a décidé de se réveiller brutalement pour donner une leçon à ses petits êtres sans éthique. En une fulgurance temporelle, les éco-systèmes mondiaux sont bouleversés, une étrange épidémie décime l'humanité, c'est le chaos total et la perte de tous les repères connus pour la poignée de survivants...
Dans un décor postapocalyptique magistral, très cinématographique, on explore le nouveau monde. Non, non, pas celui auquel vous pensez avec des indiens... juste celui dans lequel l'Homme se retrouve de l'autre côté des activités anthropiques qui ont été siennes, en toute impunité, pendant tant de siècles. On est dans l'action et la survie... et pourtant la réflexion est présente également tout au long des pages.
Attention aux âmes sensibles, quand l'Homme devient la proie, on a droit à des scènes très brutales et sanglantes au détour de ces péripéties qui mèneront nos personnages dans la jungle de Paris à New-York. On ne fait plus dans la dentelle, on n'est pas dans les grandes extrapolations théoriques sur le devenir écologique de la planète... la planète en a eu ras le bol d'attendre... elle a agit, elle a renvoyé à l'Homme, en pleine face, son propre comportement... et ce, sans carton d'invitation.
Les passages sur les cocons d'élevage sont percutants et anxiogènes à souhait.
Les personnages sont attachants, entre l'industriel capitaliste et la scientifique utopiste, mais manquent très légèrement de charisme. Et l'action ne faiblit pas au long du récit. On est halluciné par le chaos, entraîné dans l'action, hébété devant cette nouvelle réalité et questionné dans nos convictions modernes. L'angoisse nous étreint devant cette nouvelle répartition des forces et équilibres. L'arrogance humaine est réduite à néant quand on réduit l'être humain à sa véritable nature, un animal comme les autres, juste un autre élément de la chaîne alimentaire en fin de compte!
J'ai beaucoup aimé le dénouement, très surprenant, et qui donne un côté science-fiction qui allège le propos et les thèmes abordés.
Un bémol tout de fois, la rapidité des événements naturels m'a semblé tout de même peu crédible, même dans cette ambiance d'anticipation.
Le plus, les citations que l'on trouve en tête de chapitres, qui renvoient aux questions bien réelles de notre société, et nous interpellent.
Au final, je me suis plongée dans la lecture de Gaïa beaucoup trop tôt après celle de Résilience, qui a été un coup de coeur phénoménal, et je n'en ai pas considéré la qualité immédiatement. Je le déplore. Je conseille seulement une lecture espacée dans le temps de ces deux bouquins pour réellement les apprécier. Parce que Gaïa est véritablement un bon bouquin pour titiller et réjouir nos neurones!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Vous, vous n'êtes pas un prédateur, vous êtes un exterminateur, précisa-t-elle. Vous n'avez pas votre place dans cette chaîne, vous êtes ce que nous nommons une "espèce nuisible". Vous êtes un peu comme cette algue tueuse, la Caulerpe, expliqua Anne.
- Celle qui a envahi la Méditerranée ?
- Oui, je vois que vous connaissez ; et bien vous êtes semblable. Vous colonisez des terres, en y détruisant tout, pour vous installez, vous, et seulement vous, éradiquant tout ce qui pourrait vous gêner dans votre développement jusqu'au jour où, comme la Caulerpe, vous disparaîtrez après avoir compris que ce que vous détruisiez vous était indirectement vital.
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"l'homme n'a pas su respecter la nature. A présent il n'y a plus aucune raison pour que la nature respecte l'homme."
Non habitués à manœuvre un navire, les soldats le positionnèrent maladroitement en travers de la route de leur assaillant.
-Cette chose va nous percuter...murmura Grant,en voyant des rides se former sur la surface du fleuve, à quelques mètres à peine de la coque.
-Accrochez-vous à ce vous pouvez !
Le choc fut violent mais personne ne fut projeté dans la Seine cette fois-ci....
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Quand une trame ne le séduit pas, quand le scénario ne lui permet pas de s'évader comme il le voudrait de son quotidien, le lecteur conserve la maîtrise de son univers. Il lui suffit de fermer l'ouvrage ... et tout est terminé.
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– Toutes ces personnes se sont fait attaquer, et ont cherché à fuir précipitamment un danger imminent, repris doctement Miller. En abandonnant tout sur place… La seule chose que je ne m’explique pas, c’est qu’il n’y ait pas de traces de sang et toujours aucun corps… comme si…
Grant pivota vers le militaire qui n’avait pas terminé sa phrase.
– Comme si ?
Miller hésita.
– … Comme si tout avait été nettoyé.
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Quand un homme désire tuer un tigre, il appelle cela sport. Quand un tigre le tue, il appelle cela férocité .

George Bernard Shaw (1856-1950)
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Videos de Yannick Monget (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yannick Monget
Terres d'avenir - Yannick MONGET .De l'urgence bioclimatique aux rêves de demain... Faisant appel aux toutes dernières avancées du monde de la recherche et aux techniques d?infographie les plus récentes, cet ouvrage propose de voyager dans le temps, de visualiser notre monde ? ses villes, ses monuments, ses paysages les plus connus ? transposés dans des futurs, certes hypothétiques, mais bel et bien possibles. En rendant plus accessible au grand public les rapports scientifiques et économiques du GIEC, de l'ONU ou encore de l'OMS, Terres d?Avenir tente de faire comprendre les enjeux de ce siècle. Après avoir traité des différents degrés d?impact que les crises actuelles pourraient avoir sur notre planète, l?auteur aborde, de façon plus optimiste, à l?encontre des scénarios dramatiques, les solutions concrètes qui s?offrent à nous, grâce à une réelle prise de conscience de ces enjeux. Une révolution de notre manière de penser, plaçant l?éthique à la base de notre développement. Un scénario d?espoir plausible, conforté par les récentes découvertes et par la volonté de faire naître de la crise une nouvelle vision de nos sociétés. "Le Prix Nobel de la Paix attribué au GIEC en 2007 témoigne de ce qu'un développement hamonieux de nos civilisations passe obligatoirement par la lutte contre le réchauffement climatique ; ce souci de notre avenir transparaît tout au long de l'ouvrage de Yannick Monget." Jean Jouzel, vice-président du GIEC, Prix Nobel de la Paix En librairie le 22/10/2009.
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