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sur 686 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas aimé « Les passeurs de livres de Daraya » de Delphine Minoui.

D'abord parce que j'avais été emballée par le résumé. Une bibliothèque secrète et clandestine en Syrie, en plein chaos. Ça avait sonné à mes oreilles comme un conte contemporain où les bonnes fées seraient les livres. Mais j'ai été déçue sur ce point.

Certains diront que les livres sont juste là pour planter le décor, comme une toile de fond, une trame, et que l'auteure est là pour prêter sa voix à ce groupe de jeunes syriens pleins d'espoirs, et d'être le témoin d'une page de l'Histoire. Seulement, je ne suis pas certaine que ça ait vraiment fonctionné.

Au-delà de tout ça, ce qui m'a réellement dérangé dans ce livre, c'est la vision qu'a l'auteure de tout ça. Certains passages m'ont profondément dérangé. Toutes les fois où elle s'étonne que l'un d'eux a déjà lu Paulo Coelho, ou vu le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, j'avais la mâchoire qui se contractait, ou encore le fait de devoir préciser, deux fois dans le texte que l'un d'eux parlait « parfaitement » anglais m'ont fait grincer des dents. En quoi le fait qu'un Syrien soit parfaitement bilingue est un fait étonnant. La plupart des arabes, jeunes surtout, préfèrent apprendre l'anglais plutôt qu'une autre langue.


Alors peut-être que mon point de vue ne sera pas partagé, mais en tant qu'orientale, j'ai été dérangée tout au long de ma lecture, car j'en ai un peu marre de cette manie qu'ont certains occidentaux de se croire les détenteurs de la vérité absolue et du savoir, et surtout de s'octroyer le droit de donner des leçons ou de juger qu'une attitude est la bonne ou pas.

Dans un passage, Ahmed, un des jeunes militants envoie une lettre à la journaliste, il lui dit : « Nous savons que si le terrorisme a malheureusement endeuillé la France, c'est parce qu'elle appuie notre combat pour la liberté. Nous sommes tellement reconnaissants envers le soutien des Français. Merci du fond du coeur. »

J'aimerai vraiment que quelqu'un m'explique le sens réel de cette phrase, parce que j'avoue, je n'ai pas compris.

J'ai eu envie d'interrompre ma lecture à plusieurs moments, mais je me suis un peu forcée, histoire d'aller jusqu'au bout. Je me disais à certains moments que peut-être il y avait quelque chose à la fin qui allait me faire changer d'avis, mais il n'y a rien eu.

Ce livre ne m'a rien apporté d'autre qu'un sentiment de malaise et de révolte, je n'ai rien appris de plus que je ne sache déjà sur la guerre en Syrie. J'ai pu constater que la plupart des commentaires étaient élogieux, que les gens ont été touchés et bouleversés, ça n'a pas été mon cas, bien au contraire.
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C'est la grande librairie, qui, la première, m'a donné l'occasion de lire ce livre, suite à l'excellente présentation de son auteur, et à l'enthousiasme débordant de Busnel. Mon attente était donc assez précise…

Quelques mois, et un jury de lectrices plus tard, j'ai donc le livre dans les mains ; dans un avion déjà, pour passer quelques heures, agréablement, si possible. Sans doute pas vraiment passionnée, plus certainement gavée jusqu'à la nausée d'un conflit syrien, certes dramatique jusque dans nos vie d'européens mais auquel je comprends peu de choses et qui ne m'intéresse pas, j'ai "oublié" mon exemplaire dans le même avion (j'espère au moins qu'il a fait le bonheur de quelqu'un d'autre…) ; moyennement chagrinée, je l'avoue….
Son double m'a poursuivi, pour une lecture de jury ;j'ai repris donc le cours de ma lecture à peu près au point où je l'avais laissé.

Ce récit est court, et bien écrit. Sa lecture est agréable. Mais qu'en est-il de la bibliothèque secrète en Syrie dont il est question dans le sous-titre ? En réalité, pas grand-chose. Certes, Delphine Minoui en parle un peu. Mais, à mon sens (peut-être que j'ai mal lu, ou mal compris…) l'objet de ce livre est tout autre. Il est essentiellement question du conflit syrien vu de loin, qui est en tout cas relaté via les réseaux sociaux, dans une correspondance entre l'auteur et des habitants de Daraya, bourgade non loin de Damas, ville martyre bombardée dans l'indifférence quasi générale.

C'est donc un sentiment de frustration que j'éprouve à l'issue de la lecture de ce livre, parce que je n'y ai pas trouvé ce que j'y cherchais .Ce que j'y ai trouvé m'avais déjà dérangée dans un autre ouvrage à propos de la guerre en Syrie…alors y revenir une seconde fois…

Un rendez-vous manqué donc !

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Je n'ai pas trouvé dans ce livre ce que j'y cherchais: une histoire de bibliothèque et de survivants. Certes cette histoire là est en fond de trame, mais je n'ai pas été convaincue par la manière dont le récit est écrit (l'auteure est en contact avec de jeunes résistants en Syrie). J'ai trouvé que l'auteure prenait trop de place dans ce récit, tout comme la politique. Ce livre est sans doute très bien pour se faire une idée - si besoin est - de la situation en Syrie, mais ce n'était pas cela que je recherchais. le titre me faisait espérer autre chose.
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trop géopolitique à mon goût j'ai vite décroché, dommage, l'idée était belle
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