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4,14

sur 1238 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alex, le fils de la présidente des États Unis a le prince de Galles Henry dans le nez, il ne supporte vraiment pas ce garçon si beau extérieurement, mais qui selon lui est vide à l'intérieur et sans personnalité, et pensez donc, il a même l'outrecuidance de parfois lui voler la première place dans les magasines people !
Il suffira d'un mariage princier et d'une consommation excessive d'alcool pour qu'on frôle la troisième guerre mondiale ! Aussi les services diplomatiques des deux pays devront mettre au point une réponse au scandale en obligeant les deux garçons à se fréquenter et à s'afficher comme les meilleurs amis du monde, un vrai supplice selon Alex - Mais les choses pourraient changer …


Dès le début c'est cousu de fil blanc et c'est clair qu'Alex est dans le déni, nous pouvons d'ailleurs nous demander pourquoi, alors que sa famille est ouverte et qu'il a eu des expériences dans l'adolescence avec son meilleur ami. Dans la première partie du livre, malgré sa détestation du prince de nombreuses allusions, et qui ne font pas dans la dentelle, il ne faut vraiment pas chercher des subtilités, montrent que sa fixation sur le Prince ne date pas d'hier, ce premier tiers du livre est d'ailleurs imbibé d'un humour potache assez lourd et lassant.
La seconde partie tourne à la romance m-m alourdie par quelques répétitions et longueurs alors que dans la dernière partie l'amour des deux garçons se confronte aux réalités politiques dans un climat de réélection maternelle polluée par les magouilles des Républicains.


J'ai acheté ce livre par curiosité sans me rendre compte que c'était de la littérature pour adolescent, pour un peu j'en aurais abandonné la lecture, mais après m'être adapté je suis allé jusqu'à la fin, c'est gentillet, mais c'est juste de la romance m-m comme on en voit tant, et ce n'est pas en mettant en scène le Prince de Galles que ça rehausse le niveau du roman, même si ça peut être racoleur, surtout avec le titre de l'édition française, je suppose que "Rouge, Blanc er Bleu Royal", le titre original n'était pas assez percutant …


Un roman gentillet au final, bien ancré dans la superficialité avec une ambiance typiquement ados imbibés d'alcool américaine, un livre destiné aux ados qu'on peut lire sans se prendre la choux, mais qui n'a rien d'indispensable, même s'il est certain que d'autres l'apprécieront d'avantage que je ne l'ai fait …
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Ce roman me fait de l'oeil depuis sa sortie. J'avais très hâte de le lire, et finalement j'ai été vachement déçue.

le résumé paraissait très intéressant. Une romance entre le fils de la présidente des Etats-Unis et le petit-fils de la reine d'Angleterre.
Alex vit à la Maison Blanche depuis quelques années, sa mère était devenue la première femme présidente des Etats-Unis. Avec sa soeur June et leur meilleure amie Nora, ils sont sous les feux des projecteurs, le trio de la Maison Blanche toujours fourrés ensemble. Alex, à vingt ans, se voit déjà dans une carrière de politique suivant l'exemple de ses parents. Malgré ses origines mexicaines qui peuvent être mal vues, il sait qu'il peut faire bouger les choses.
de l'autre côté de l'Atlantique, on a Henry, le petit-fils de la reine d'Angleterre. Très chic, sérieux et intelligent, le troisième dans l'ordre des héritiers de la couronne est très apprécié dans son pays. Il est un exemple et toutes les filles rêvent d'épouser ce prince charmant.

Alex et Henry se sont toujours détestés. Mais les choses prennent un tournant quand, au mariage du grand frère d'Henry, Alex cause un accident diplomatique. Il tombe, plus ou moins malencontreusement, dans l'énorme gâteau de mariage et entraînant Henry avec lui.
Alors que la mère d'Alex se prépare à une nouvelle élection, cet événement est très mauvais pour la vision de la famille. En effet, tous les tabloïds parlent de ses deux garçons qui semblent ne pas beaucoup s'apprécier. Alex a donc l'obligation de réparer ses bêtises en se montrant comme le meilleur ami d'Henry. Au programme : week-end à Londres, de jolies photos prouvant leur grande amitié, un petit événement caritatif où ils participent. Bref, de quoi faire taire les rumeurs qui pourraient causer du tort aux deux familles.
Alex et Henry doivent donc temporairement laisser leur haine de côté pour se montrer convaincant face aux journalistes. Mais ils n'avaient pas prévu de découvrir une vraie alchimie entre eux… Or, étant deux (petits-)fils de dirigeantes, une idylle entre eux ne serait pas du tout bien vue…

Cette lecture fut en quelque sorte des montagnes russes pour moi. Au départ j'étais perplexe, puis finalement j'ai accroché, pour ensuite décrocher.

J'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire. Je pense que l'écriture à la troisième personne y était pour beaucoup. Pourtant en général ça ne me dérange absolument pas dans ma lecture, mais là clairement ça aurait dû être écrit du point de vue d'Alex, d'autant plus qu'on le suit lui du début à la fin. Cela aurait sûrement aidé pour accrocher au personnage.
Ensuite, le début m'a paru long et je ne comprenais pas tout. On rentre dans l'univers de la Maison Blanche, au côté d'Alex, Nora et June. le garçon du groupe tourne entre deux sujets : la présidence de sa mère, et sa haine pour le prince Henry. Très vite ces deux éléments se heurtent, faisant que notre garçon doit devenir le best friend de Henry pour ne pas donner une mauvaise image de sa famille à quelques mois de la nouvelle élection présidentielle.

Et là, tout s'accélère, Henry et Alex qui sont ennemis jurés, s'échangent les numéros à la fin du week-end et pouf la haine mutuelle disparaît comme par magie. Ce qui est présenté comme un ennemis to lovers s'arrête au bout de soixante pages. Sur six cents. Autant dire que c'est assez décevant. Moi je m'attendais à des petites crasses l'un envers l'autre, mais pas du tout. Et là je me suis tout bonnement demandé ce qui allait bien pouvoir se passer pendant les plus de cinq cents prochaines pages, et malheureusement comme je m'y attendais : rien.

Au début c'est mignon, le prince d'Angleterre et l'américain ensemble, qui ressentent une attirance forte mais interdite. Certaines scènes m'ont fait sourire. Mais très vite, ça m'a saoulée. Il ne se passe rien d'autres entre eux que du sexe, du sexe, du sexe. Ce qui m'a particulièrement étonné étant donné que c'est un roman publié chez Lumen et que je ne m'attendais pas du tout à ce type d'histoire venant de chez eux. de plus, il n'y a quasiment aucun obstacle dans leur couple, à part cette peur que leur histoire soit révélée ce qui serait catastrophique. Dès qu'ils se retrouvent ils couchent ensemble, puis c'est la même situation qui tourne en boucle où ils doivent trouver un moyen pour se revoir sans éveiller les soupçons, recoucher ensemble, recommencer… Bref, pendant six cents pages, c'est long.

Après, ça parle un peu d'autre chose. Déjà beaucoup de politique (bon je n'y comprends rien donc ce n'est clairement pas quelque chose qui m'a intéressée dans le roman), de la presse à scandale, et surtout des LGBT. le fait que d'être connu rajoute des difficultés à accepter son amour, le fait qu'il faille aider ces gens souvent rejetés, le fait que dans la famille royale il n'y a pas de gay… Et c'est bien, c'est un sujet intéressant et dont il faut parler, mais non stop pendant tout le livre c'est redondant;.

Et puis, il y avait ce côté irréaliste très présent. Certes, l'histoire n'est pas une biographie de vrais membres royaux, mais quand même, imaginer le prince d'Angleterre sur Snapchat, ça m'était assez compliqué. A la limite, pour Alex aucun souci, ses tweets, ses répliques et son franc-parler m'ont paru tout à fait vraisemblable, mais pour Henry j'avais plus de mal à m'imaginer ça.

Les personnages en eux-mêmes m'ont assez plu mais je ne me suis pas du tout attachée à eux. Ils sont drôles, mignons et jeunes. Ils veulent changer cette vieille mentalité et j'ai apprécié ça. J'ai aussi beaucoup aimé June qui est une soeur dévouée et attachante. Nora est sympathique aussi, mais j'ai eu un peu plus de mal avec ce personnage.

Ce que je pourrais reprocher aussi, c'est que j'ai l'impression que le couple Henry-Alex est finalement hyper bien accepté. Et c'est tant mieux pour eux, mais franchement je m'attendais à avoir de l'opposition forte, des coups de gueule, et qu'ils doivent prouver que leur amour est légitime et fort. Mais pas du tout.

Autant vous dire que les six cents pages avec cette romance qui tourne en rond m'ont paru longues, d'autant que je n'ai pas accroché avec la plume de Casey Mcquiston que j'ai trouvée assez impersonnelle. En plus, les chapitres de plus de cinquante pages sont vraiment insupportables à lire. Pour un livre aussi gros et aussi long, le fait de ne pas avoir des chapitres courts et rythmés rend l'envie de revenir dedans encore plus difficile. D'autant plus que chaque chapitre pourrait largement être coupé en dix.
Bref, en conclusion, un roman qui ne m'aura pas conquise du tout, à cause de sa longueur, de ses personnages pas plus attachants et cela et une intrigue qui tourne en rond pendant dix cents pages, dans des chapitres interminables. Moi qui m'attendait à un bon ennemis to lovers, j'ai été déçue, le romance est hyper rapide, très sexuelle et sans rebondissement autre que la peur que leur couple soit dévoilé au grand public.

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Une petite romance sympathique.

Suite à l'engouement pour ce titre je me suis lancée dans sa lecture. Même s'il est vrai que l'histoire est intéressante et "originale" et qu'il y a des moments très touchants, fort en émotions, je n'ai pas trouvé ce roman si excellent que ça.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je n'ai pas plus accroché que ça : les personnages sont attachants, les thèmes abordés sont intéressants mais ça manquait d'un petit quelque chose.

En bref, j'ai passé un bon moment mais ce n'est pas une excellente lecture...
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Je voyais cette couverture partout, tellement qu'après m'avoir intriguée elle a fini par me sortir des yeux. Puis, je me suis laissée tenter, et c'est au final plus positif que je ne l'imaginais.

Pour faire bref, le roman aborde une histoire d'amour impossible entre Alex le fils de la présidente des États-Unis et Henry l'héritier - troisième dans l'ordre - de la couronne d'Angleterre.
L'histoire tourne aussi beaucoup autour de la campagne pour la prochaine présidence, et même si elle est bien menée par l'autrice, Casey McQuiston, c'est tous ces passages qui m'ont le moins intéressée - bien qu'ils constituent une part importante pour mieux comprendre Alex.

Je pense que ce qui m'a fait accrocher à ce livre, c'est la relation entre lui et Henry, je me suis sentie connectée à leurs états d'âme, leurs peurs et leurs doutes. Henry est assez attachant et Alex le devient surtout après l'étape où il comprend qu'il est amoureux et bi, son personnage prend alors plus d'ampleur et devient moins léger.

Moi qui ne suis pas vraiment lectrice de romance je suis du coup difficile, mais j'ai adoré les échanges d'email entre nos deux amants maudis, c'est bien écrit, passionné à souhait.

Pour conclure, c'est un bon roman qui fait du bien, l'autrice réussit à rendre le combo romance/politique digeste et fun, le rythme est parfois déséquilibré, mais on se laisse porter facilement.
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Enfin finis ce pavé de 600 page ! Alors au niveau des personnages, il n'y a rien à dire ils sont tous super attachant et il y a des moments super drôle. Par contre, les scènes de sexe sont redondantes, pour moi ce n'étais pas une romance mais limite juste un plan q et je trouve ça dommage, la profondeur de la romance n'est pas tant abordée que ça et je trouve ça dommage. Malgré tout le côté politique était intéressant et les enjeux super intriguant.
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2,75/5

Je suis très mitigée sur cette lecture et j'ai longtemps hésité avant de mettre des mots sur mon ressenti, puisque je ne cessais de me demander : est-ce que j'ai adoré ou détesté ? Je pense que la réponse est : un peu des 2.

(Au passage, je parle de quelque chose que j'ai trouvé problématique sur cette romance à la fin de cet avis).

Déjà, le début a été très compliqué. Pas de descriptions, ou alors 3 lignes en 50 pages qui m'ont parues plates, concentrées sur des détails inutiles. Mais surtout, alors qu'il s'agit d'une romance entre le fils de la présidente des Etats-Unies et le prince d'Angleterre, je n'ai à aucun moment eu le ressenti de ce contexte : j'avais l'impression d'être avec une bande d'ados immatures, insupportables, qui ne savaient pas se tenir alors que… leur exposition et entre autres, le contexte politique (quasi inexistant au départ) font qu'ils doivent se tenir à carreau.

En bref, on aurait pu me mettre des jeunes lycéens qui faisaient leur premières soirées, ça aurait été pareil. Et j'ai eu beaucoup de mal avec Alex, qui même plus âgé que moi, me paraissait de 5 ans mon cadet…

Et puisque je suis dans les points négatifs, autant continuer : en quoi est-ce un enemies to lovers ? Je me demande sérieusement si ce n'était pas juste un argument commercial. Les raisons de cette haine sont nulles, les justifications tout autant.

Pourtant, plus on avance dans le texte et plus on prend de plaisir à voir Alex et Henry se rapprocher, s'ouvrir, tomber progressivement amoureux. Et si j'ai détesté le début, j'ai fini par adorer ces moments. Ils m'ont d'ailleurs souvent fait rire et c'est devenu totalement addictif pendant des centaines de pages.

Mais, sans cette romance attachante, il n'y a pas grand chose. Disons que j'ai été très fortement perturbée par le style de l'autrice, qui n'est pas exceptionnel. On aurait tout simplement dit une fanfiction pas terrible (d'ailleurs je n'ai pas toujours tout compris dans les mots utilisés).

Je voulais de la romance, et dès lors que l'aspect politique est entré en jeu, j'ai vite déchanté.

Si au début cet aspect me manquait, à la fin je n'en pouvais plus. J'avais accepté de lire une fanfiction pas terrible de romance mais en aucun cas de politique. C'était long, plat et ça ne m'a pas intéressée. Et malheureusement pour moi, ça occupe une bonne place dans ce roman.

Donc en conclusion, si vous décidez de le lire, soyez préparés à ça !

Plusieurs choses m'ont semblé problématiques, notamment sur le coming-out que je vais prendre comme exemple. Je trouve que certaines remarques d'autres personnages, notamment la soeur d'Alex n'étaient pas appropriées, celle-ci va lui reprocher de ne pas lui avoir avoué plus tôt, va le forcer à faire son coming-out auprès d'elle. Mais pour moi, c'est quelque chose de très personnel, que chacun s'approprie à sa manière et n'a, en aucun cas, à être forcé d'une telle manière (ce qui n'a même pas choqué Alex ??). Pareil, quand la relation entre les 2 hommes va s'ébruiter, que des infos vont être divulguées, j'ai eu le ressenti que personne ne mentionnait le fait qu'il s'agit d'une atteinte pouvant causer un préjudice moral aux personnes concernées ! Pour moi, on l'abordait seulement comme une violation de la vie privée de la couronne, mais je trouve personnellement que c'est encore plus violent, et qu'on n'a pas donné à cet événement sa juste valeur. Ce qui est assez dommage car cela pourrait faire un exemple et montrer que cela peut blesser certains…
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J'étais bien heureux d'apprendre que Red White and Royal Blue a été traduit chez Lumen. Je me suis donc acheté ce roman MM qui m'avait vraiment l'air cool. Je sors de ma lecture assez mitigé.. Sans être totalement mauvais, je n'ai pas trop aimé le début de la relation inventée par l'auteur, trop rapide à mon goût. Je ne vais pas spoiler mais comment peut-on détester quelq'un à ce point, et au final se rendre compte qu'il s'agit d'amour ? C'est totalement illogique ! Malgré tout, j'ai bien aimé la deuxième partie du roman, plus réaliste que la première. La fin donne une lueur d'espoir dans notre société et juste pour ça je dis : bravo.
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Alex est le fils de l'actuelle présidente des Etats Unies. Son rêve c'est d'entrée dans la politique, passionné par ça et par l'envie d'aider les gens. Tout semble lui sourire, sauf peut-être sa relation avec Henry, le prince britannique. En effet, depuis des années, il le déteste. Et, pourtant, suite à un événement, il va devoir faire semblant de l'apprécier. Et si, en apprenant à le connaître, d'autres sentiments commençaient à naître entre les deux ?

J'ai beaucoup aimé l'écriture de ce livre, j'aimais beaucoup comment le décor était placé, les personnages à la langue mordante, et leur passion, leur relation. Alex est génial, complexe, sa soeur June et sa meilleure amie Nora, sont toutes aussi chouettes et attachantes, leur trio est haut en couleur. de l'autre côté, on a un prince qui paraît un peu coincé, mais qui en fait, est enfermé dans une jolie cage dorée et où il essaye de jouer un rôle qui ne lui convient pas. La relation qui se met en place entre Henry et Alex est hyper doudou, j'ai beaucoup aimé les échanges qu'ils ont, et comment sans s'en rendre compte, Alex craque pour Henry. Je lisais avec plaisir cette histoire et je voyais se profiler une très bonne lecture… Sauf que… Et bien je n'ai pas spécialement apprécié la tournure des événements.

Leur relation devient trop physique, ils baisent et ils baisent encore, et ça m'a vite refroidis. J'avais du mal à reprendre ma lecture, j'y allais à reculons, et ce qui m'a fait tenir, c'était les échanges mignons qu'ils avaient. Et heureusement qu'il y en avait, parce que j'en avais ras le bol qu'ils se sucent par ci par là, au gré de leurs rencontres.

L'histoire autour était sympa, les élections de la mère d'Alex, c'était sympa de voir une femme à la tête du pays, une femme qui s'intéresse vraiment aux droits humains (contrairement à Trump qui a été élu pendant cette période), ça donnait envie de réaliser ce qu'il se passe dans ce bouquin. Voir l'ouverture, la tolérance, c'est agréable. Bien sûr, il y a des détracteurs, des chamboulements, et les personnages rencontrent plus d'une difficultés, mais quand même, il y a une certaine dose de positivité dans ce roman.

Mais pfff, quelle corvée que de se taper les scènes de sexe, vraiment. Et puis j'ai trouvé aussi que ça tirait en longueur par moment. Je me suis essoufflée et j'ai commencé à vouloir que ça se termine.

En soit, je n'ai pas détesté, ce n'était pas une mauvaise lecture, mais je reste déçue parce que je m'attendais à beaucoup mieux. J'ai quand même passé un bon moment, j'ai été contente de partager ce petit bout de vie avec Alex et son prince, mais sans plus.
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Découverte de My dear F***king prince grâce à Netgalley et les éditions Lumen, je pose ici ma critique bien que je ne sois pas le public cible pour cette romance pailletée.
J'ai apprécié l'univers mis en place avec une présidente des Etats-Unis d'origine mexicaine, des ados en recherche de leur propre vérité (avenir, genre, sexualité, socialisation). Peu importe la véracité de ce qui est décrit, la sécurité, les contrats de confidentialité, les protocoles, la course aux élections, car finalement on est complètement pris dans l'action et dans cette histoire d'amour qui nait sous nos yeux, dans laquelle, entre autre, un personnage découvre sa bisexualité.
Le système de contrainte, mi-réaliste, mi-romancé, qui envahit la vie des personnages et bride leurs choix est très vraisemblable et donne de la crédibilité aux décisions finales et à leurs conséquences à la fois très douloureuses et libératrices (no spoil).
Je questionne, mais seuls les concernés sont légitimes pour en parler, la nécessité ici encore, dans ce texte, de poser des éléments de langage du ressort de la performance sexuelle (taille du sexe, puissance, etc…), dans la relation centrale de l'histoire. Cette virilité nocive esquissée a un peu altéré ma lecture. Un autre élément qui m'a gêné c'est la présence de personnages qui « savent », qui « ont deviné », avant le principal intéressé, son orientation sexuelle. Comme si l'intimité du personnage était toujours quasi assurément transparente pour ses proches (des personnages féminins), mais pas pour lui-même.
Ces deux points mis à part, et encore une fois, je ne suis pas le public cible, je ne doute pas que cette romance trouvera son lectorat.
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On est plutôt loin de ce que je lis d'habitude. le côté romance, avec des gosses de riches en plus, c'est pas trop ma came, en général. Sauf que là je voulais une lecture très peu prise de tête, mignonne, et qu'avec la récente adaptation du livre en film, j'ai littéralement été spammé de tous les côtés pendant des semaines. Si bien qu'en voyant le bouquin mis en avant dans ma bibliothèque de quartier, j'ai pas réfléchi, pas lu le résumé et ai scellé mon destin pour un mois entier.

Ouais, parce qu'il m'a fallu tout un mois pour le lire. Alors, autant vous dire tout de suite que je n'ai pas que des fleurs à lui balancer à la gueule, à ce bazar.

Bon, déjà ça commence très fort avec, dés la troisième page du premier chapitre, une parenthèse pour expliquer un truc qui aurait dû se trouver dans le texte. Je tique, mais je râle pas encore. Sait-on jamais, il y a peut-être une excellente raison à ce choix. Sauf que trois pages de plus et on a notre premier dialogue avec un fantastique, je cite :

« - Si seulement c'était vrai... (Elle tourne quelques pages.) Oh, et tu te serais fait blanchir l'anus, parait-il... »

Non, vous rêvez pas. L'autrice nous a foutu l'incise entre parenthèses. (Je ne ferais aucun commentaire sur la phrase en question. Dans le contexte, elle se veut drôle. Ça n'a pas fonctionné super sur moi, mais à priori ça a marché sur plein d'autres gens.)

Et ce n'est que la première de dizaines (centaines?) d'autres fois où elle va le refaire. Mais pas à chaque fois non plus. Des fois les incises sont normales, des fois elles sont encadrées de parenthèses.
Il a branlé quoi l'éditeur pour laisser passer ça ? Pas tellement Lumen, qui se contente d'adapter, mais celui qui a publié la VO ?

Si au moins c'était sauvé, si pas par une excellente raison de faire ça, au moins par une écriture envoûtante, drôle ou au moins particulière, pourquoi pas. Sauf qu'encore une fois : non.
C'est du niveau d'une fanfiction très moyenne. Assez plat, avec des persos secondaires qui se ressemblent un peu tous, des héros qui m'ont semblé antipathiques pendant la moitié du bouquin et beaucoup de périphrases insupportables. Je crois qu'Alex est plus souvent qualifié de « jeune Texan » que juste par son prénom. Pareil pour Henry, qui lui, est « le jeune britannique »... La barbe, bordel !

C'était pour éviter « le brun » et « le blond » ? Bah bravo, c'est encore plus chiant.

Pour ce qui est des dialogues, parfois ils fonctionnent franchement bien, mais la plupart du temps, ils sonnent juste faux. Les héros ont des « problèmes » de riches qui me passent si loin au-dessus qu'ils doivent s'être mis en orbite depuis. Et toute la partie qui concerne la campagne présidentielle de la mère d'Alex réussi l'exploit d'être à la fois trop longue (parce que c'est pas du tout le genre d'histoire que je venais chercher) et survolée trop superficiellement pour qu'on en ai vraiment quelque chose à battre.

Bon, après je n'ai pas passé qu'un très mauvais moment non plus, sinon j'aurais pas été jusqu'au bout. Mais je ne comprends pas la hype qu'il y a autour de cette histoire. Elle m'a semblé très surfaite, sans véritable enjeu. On abandonne le côté enemies to lovers vers la page 80 alors que le bousin en fait quand même pas loin de 600. Je vous laisse imaginer à quel point il a fallu meubler pour le remplir. (Après, vous me direz que c'est peut-être normal sachant que l'intrigue se déroule à la Maison Blanche et au palais de Kensington, mais ça signifierait que votre sens de l'humour est au moins aussi pourri que le mien).

Comme j'ai pas envie de finir sur une note complètement négative parce que ce livre n'est pas non plus le pire que j'ai eu à lire ces derniers mois, je conclurai sur ce qui, pour moi, fonctionne le mieux dedans : toute la partie où ils s'envoient des mails. Là, l'autrice arrive à être drôle et sincère. Les vacheries débiles qu'ils s'écrivent, les choses qu'ils s'avouent parce qu'il est bien plus simple de transmettre ça par écrit qu'en face à face ou au téléphone, ça, c'est un oui. Limite un grand oui. J'y ai retrouvé des bribes de ma propre expérience, bien que je n'ai jamais eu la chance de correspondre avec Sa Royale Turgescence.

Comme j'ai pris l'habitude de prendre des notes (surtout quand je n'aime pas) je vous les partage sur le blog. Peut-être qu'elles vous feront marrer, au moins un peu.
Par contre, attention, il est possible qu'elles contiennent des spoils.
Lien : https://kobaitchi.com/my-dea..
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