Les oiseaux se cachent pour mourir

N'est pas Margaret Mitchell qui veut... et Drogheda n'est pas Tara, pas plus que Meggie n'est Scarlett !

Pour mes vacances, j'avais envie d'une grande saga romanesque qui s'étale sur de longues années et de longues pages... Les oiseaux se cachent pour mourir répondait parfaitement à ce souhait, et pourtant je n'y ai pas trouvé beaucoup de plaisir.

Déjà parce que mes signaux d'alarme internes se sont déclenchés très vite, dès que le prêtre a eu une révélation d'amour pour Meggie... qui avait 11 ans à l'époque... Platonique, hein, la révélation, mais assez malsaine quand même... surtout qu'on comprend bien que cet amour impossible ne restera pas toujours platonique et sera le ressort principal du roman... Sauf qu'une histoire entre un prêtre et une gamine, ça ne correspond pas exactement à ma définition du romantisme.

Ensuite parce que c'est écrit (ou traduit) avec les pieds (ou les plumes des oiseaux qui se cachent pour mourir, en tout cas pas avec style, panache et orthographe) : descriptions grandiloquentes et interminables des paysages, et l'auteure avait notamment bien potassé le dictionnaire des couleurs, en citant jusqu'à 15 pour un même coucher de soleil; erreurs de syntaxe ou de grammaire pas tout à fait aussi abondantes que les couleurs mais bien présentes tout de même...

Le début m'a vraiment dérangée et ennuyée, paradoxalement bien plus que la deuxième moitié qui devient une saga, certes très classique et un peu verbeuse, mais tout à fait lisible. Pas sûr toutefois que je regarde jamais l'adaptation, malgré les commentaires émus lus ou entendus un peu partout; tant qu'à faire dans le vieux libidineux et la nymphette je choisirais plutôt Lolita !

(désolée pour ceux et celles qui ont vibré avec Ralph et Meggie, c'est peut-être moi qui suis trop coincée sur ce coup-là).

Challenge PAL et challenge Pavés 22/xx

Enfant j'ai vu (et peut être tremblé avec ma maman!) l'adaptation télévisée. mais voilà, j'etais enfant.
C'est l'image que je me fais d'un roman Harlequin (quoique long, mais long.....) : une histoire d'amour vouée à l'echec, ponctuée de tragédies sans que j'y trouve le moindre intérêt scénaristique ni littéraire. C'est pourtant dommage il y a un bel effort d'integrer le contexte historique et social en suivant une famille typique.

L'histoire d'amour secondaire des parents de Meggie m'a plus touchée que la principale, peut être à cause du malaise que j'ai ressenti pendant toute l'enfance de Meggie et des relations qu'elle pouvait entretenir avec le prêtre: j'ai vraiment trouvé ça malsain.

L'histoire :
La famille Cleary, fraîchement débarquée de Nouvelle-Zélande, arrive en Australie pour vivre dans un domaine appartenant à la soeur du père Cleary. Après avoir connu la misère cette famille nombreuse va découvrir une toute nouvelle vie. La jeune Meggie alors âgée de neuf ans, y rencontre le Père Ralph de Bricassart, jeune homme ambitieux voué à la religion. Un amour interdit va alors naître et s'amplifier au fil des ans. Meggie lui voue un amour exclusif tandis que celui-ci se démène pour échapper à la tentation et assouvir l'ambition qui le pousse à devenir un personnage important au sein de l'Eglise.

Mon avis :
J'ai lu ce livre que l'on m'a conseillé dans un groupe littéraire Facebook dans le cadre d'un challenge lecture. le thème ? Un livre dont le titre comporte six mots.
Défi plutôt simple à relever et c'est avec ce titre connu que je l'ai fait. Un gros pavé de plus de 800 pages avec comme toile de fond l'Australie du 20ème siècle, contant le destin d'une famille d'éleveurs et une histoire d'amour impossible entre une jeune femme et un homme d'Eglise.
Effectivement vu comme ça ça aurait pu me plaire. Mais non ça ne m'a pas du tout plu ! Maintes fois j'ai failli abandonner ma lecture mais l'irrépressible envie de respecter mon challenge m'a fait tenir le coup. J'ai tenu bon, mettant plus d'un mois à en venir à bout, survivant à l'envie de mourir d'ennui... Vous devez me trouver dure et pourtant c'est vraiment mon ressenti. Je développe.
Le pire dans ce roman c'est la pléiade de personnages insignifiants qui intervient. Comme Meggie, qu'on découvre de l'enfance à l'âge mûr, femme au caractère passif et égoïste, aux réactions insensées qu'on a envie de gifler plus d'une fois. Ou encore Ralph l'homme parfait, dévoué à la cause de Dieu que tout le monde adore parce qu'en plus d'être trop beau il est trop cool. Ou bien Dane, ce béni oui-oui très gentil, très beau mais manquant cruellement de crédibilité. Bref on a l'opportunité d'en détester plus d'un ! le seul qui mérite que l'on s'y intéresse c'est celui de Justine, la seule ayant une vraie personnalité et un aspect humain car imparfait. Malheureusement elle ne peut pas sauver tout ce pavé à elle seule.
L'histoire est ennuyante, les intrigues sont soit inintéressantes ou trop prévisibles, et les événements trop longs à survenir. L'histoire d'amour entre Meggie et Ralph est tout autant décevante.
Est-ce que ces ressentis sont dus au style plat de l'écrivain ? Sans aucun doute ! Ça manque de vie, d'émotion. Même les événements tragiques ne m'ont fait ni chaud ni froid. C'est trèèèèèès long. Les nombreuses énumérations des plantes présentes dans le décor australien n'aident pas à titiller notre intérêt bien au contraire.
J'avoue avoir survolé plusieurs passages, surtout vers la fin, ma patience atteignant ses limites. Bon, la toute fin m'a un peu intéressée, mais 50 pages sur 875 c'est trop peu.
Vous l'avez compris j'ai détesté ce livre, je n'arrive même pas à comprendre son succès ! Rarement je me suis autant ennuyée devant un livre, cette lecture a été une épreuve. J'ai lu pour dire de lire mais sans aucun plaisir, je ne pense pas que le respect du challenge valait le coup de perdre autant de temps. Tant pis pour moi, mais vous, fuyez pauvres pêcheurs pendant qu'il en est encore temps !
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Après près de deux semaines de lecture, je suis ENFIN arrivée au bout de ce livre. Il ne fait pourtant que 500 pages, mais j'ai trouvé le récit extrêmement long. Il m'a déçue et je suis sûre de ne pas le relire. Si je ne l'ai pas arrêté c'est parce que ma mère, ayant vu la série, n'arrêtait pas de me teaser la fin. Alors, peut-être qu'elle est incroyable dans la série, mais là ce ne fut pas du tout le cas. L'histoire, qui se déroule au XXe siècle, nous fait suivre Meggie de ses 2 ou 3 ans jusqu'à ses plus vieilles années. On suit donc automatiquement l'histoire de toute la famille. Et bien, jusqu'à la page 300, j'avais l'impression que ce n'était qu'une introduction. Les événements me semblaient tous plus ou moins secondaires. Néanmoins, vers la page 400 - mais pas longtemps - j'ai vraiment passé un bon moment. Mais il n'empêche que je me sentais toujours spectatrice de ce qui se passait, je n'arrivais pas du tout à rentrer dedans. Tout le long, j'ai attendu un événement qui allait tout faire basculer. Seulement, il n'est jamais arrivé. J'ai versé une petite larme un peu avant la fin, j'ai apprécié la petite histoire d'amour - bien qu'elle est tellement étendue que, m'attendant à une romance, j'ai été un peu déçue. J'ai beaucoup aimé les descriptions de l'Australie : c'est un pays que je ne connais que très peu, et plus généralement, j'aime les descriptions de nature. Et enfin, je me suis attachée à certains personnages ce qui est quand même plutôt positif. Tout ça pour dire que je l'ai trouvé vraiment long et que je n'y ai, et j'en suis désolée, pas trouvé un grand intérêt. Je regarderai vraisemblablement la série. Je pense qu'elle me captera davantage ! 😊

Je n'avais pas accroché du tout