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Helen est au bord du gouffre... Elle est obligée de faire des extras pour compléter ses maigres revenus en tant que photographe. Divorcée de Dwight, c'est dans l'alcool qu'elle se réfugie. Malheureusement, un soir où elle veut emmener son fils à l'hôpital, elle se fait arrêter. Et c'est la douche froide : on lui retire la garde d'Ollie. C'est lors d'un vernissage, dans une galerie d'art de San Francisco, où elle officie en tant que serveuse, qu'elle fait la connaissance d'Ava Havilland. Au cours de la discussion, cette dernière lui propose de venir dès le lendemain pour faire plus ample connaissance. À Folger Lane, elle rencontre Swift, le mari d'Ava. Ancien dirigeant d'une série de start-up, le couple était en train de créer une fondation, La Niche, afin de secourir les chiens abandonnés. Aussitôt, Ava et Swift, ce couple fortuné, charismatique et excentrique, décide de prendre Helen sous son aile et l'aider, aussi bien professionnellement que personnellement, notamment pour récupérer son fils...

Machiavélique, pervers, c'est ainsi que l'on pourrait qualifier le dernier roman de Joyce Maynard. Car Helen, en faisant la connaissance d'Ava et Swift, pense avoir enfin rencontrer des personnes sincères, gentilles et aimantes. Mais, au fil des jours, des soirées et des confessions, la jeune femme va peu à peu se rendre compte qui se cache derrière ce couple bienveillante et altruiste. À travers ce roman, l'auteur questionne sur la notion d'amitié, d'empathie, d'apparence et du désir d'être accepté et aimé. Nous montrons-nous tels que nous sommes au fond de soi ? Jusqu'où sommes-nous capables de camoufler notre véritable identité ? L'auteur dépeint ainsi une relation peu à peu toxique et nous plonge dans une ambiance de plus en plus tendue et malsaine. Efficace et retors !
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Après la lecture de ce roman , force m'est de reconnaître que Joyce Maynard et moi allons rester de " très bons amis ", elle parce qu'elle possède l'art et la manière d'aborder avec tact et finesse les sujets les plus obscurs , et moi parce que j'adore me laisser " mener par le bout du nez " , convaincu d' " être entre de bonnes mains ".
L'histoire est tout de même brutale pour la pauvre Helen , divorcée et , surtout privée de son fils suite à un contrôle d'alcoolémie positif . Quand tout va mal !!!. Heureusement , il reste quelques "poteaux solides " dans son univers glauque , quelques rares amis fidèles , malheureusement supplantés un jour , par l'apparition "miraculeuse " des Havilland, un couple chaleureux , harmonieux , riche , un " autre niveau " de ceux qui vous subjuguent car ils ont "Tout" et que vous n'avez "Rien " et que lorsqu'on n'a "Rien " , il est bien difficile de résister à "Tout "...Et Helen ne résiste pas , "les colosses aux pieds d'argile " que sont Swift et Ava vont faire d'elle la plus heureuse des femmes , l'aider à mettre fin à ce long calvaire qui ne semble pas vouloir l'épargner....
Le style de Joyce Maynard , son écriture sobre , ne sont pas au service de grandes envolées mais , au contraire , nous maintiennent dans une sorte de nasse en compagnie d'Helen ,. Pourquoi s'enflammer alors que tout rayonne autour de nous et nous entraine malgré nous dans un tourbillon infernal ? Une écriture sans grande fioriture mais bigrement efficace , qui prend son temps avant de nous asséner le coup de grâce..Et on y va , et on y court car , une fois ferré, le " poisson " que nous sommes ne cherche pas à s'en sortir , et se laisse mener bien sagement vers ......
Joyce Maynard sait " grossir le trait pour mettre à nu " le " plus profond de l'âme humaine ", elle sait , avec brio , démonter les mécanismes pervers , toucher là où ça fait mal , ramener l'homme à sa juste et modeste place et installe le bonheur de l'existence à portée de main , à disposition de tous ceux et celles qui , aux scintillements des flons-flons , à la puissance de l'argent , aux strass et paillettes , préféreront la puissance de l'amour , du vrai , celui du coeur .....Encore faudra- t- il pour chacun et chacune faire preuve d'un minimum d'intelligence , de finesse d'esprit , pour distinguer les nuances de discours bien affutés....Faut - il être " capable de tout " pour intéresser, éblouir, briller , flamber , frimer " ? A vous de voir. Joyce Maynard semble avoir choisi son camp ....
Ceci étant, c'est de la fiction , hein , des belles paroles tout ça qui nous feraient oublier d'aller jouer au loto ! Et si on gagne....Oui , ben chacun " voit midi à sa porte " comme on dit "...En tout cas , n'oubliez pas , si vous allez jouer , portez " le masque " ....( et le vrai , hein , celui qui protège, pas celui qui nous permet d'être un autre ou une autre . )...C'est tellement inconfortable que les masques , ils finissent TOUS par tomber un jour ou l'autre ....comme dans ce très bon roman , quoi ....

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Après « l’homme de la montagne » « Les Filles de l'ouragan », «Long week - end  »voici mon dernier opus de cette auteure qui réussit à me prendre dans ses filets à chaque fois..

Helen Mc Cabe est une femme de quarante ans , isolée, déjà marquée par la vie, enfance peu choyée et mariage raté ...

Photographe amateur, devenue alcoolique à la suite de son divorce avec Dwigt, elle perd la garde de son fils de huit ans Ollie, ...
Elle rejoint les AA, ( alcooliques anonymes ) après ses petits boulots .

Lorsque elle rencontre les Havilland , Ava et Swift , couple californien exubérant et excentrique , fortuné —-adorateur des chiens—-,fantasque —— adepte de fêtes prestigieuses ——un peu mystérieux , elle se réfugie auprès d'eux , se racontant des histoires ,vulnérable, désirant être aimée et protégée ...ils la prennent sous leur aile ....

Elle voit en eux un refuge ——dès lors cédant à tous leurs caprices —-—- Ils deviennent inséparables .
Hélène manque de clairvoyance .
Une seule chose compte à ses yeux : récupérer la garde de son fils.

Le lecteur est emporté au coeur d'une angoissante prise de possession amicale ? Mais il se méfie ..
Amitié réelle ou trompeuse ?
Manipulation ou bienveillance ? Fourberies secrètes , pouvoir exorbitant sur les autres sous des apparences très protectrices ?
Zones grises de l'amitié ? Entre bien et mal ?
L'auteur sait raconter des histoires: les chapitres sont courts , la construction rigoureuse.

Elle ménage habilement le suspense jusqu'aux dernières pages, analyse avec finesse une amitié naissante jusqu'à l'implosion , met en lumière les différentes définitions de l'amitié , les zones d'ombre et les coups fourrés, les pièges , fouille les caractères des personnages avec subtilité .....

Jusqu'où peut- on aller dans le seul but de se protéger ?



Passionnant , envoûtant et éclairant , bluffant...

Un livre sur l'amitié traité de manière très originale.
Mais ce n'est que mon avis, bien sûr .







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Lu en un après- midi….
Helen McCabe photographe, est au fond du trou , quarante ans, divorcée, ayant perdu la garde de son fils pour cause d'alcoolisme, cumulant deux jobs pour arriver à faire face à la montagne d'argent qu'elle doit à son avocat… Oui Helen est au plus mal, lorsqu'elle rencontre à une soirée où elle officie comme serveuse, Ava Havilland et son mari, couple très fortuné et charismatique. Elle devient aussitôt leur amie, leur petite protégée, abandonnant sa plus vieille amie.
C'est une amitié fusionnelle et déséquilibrée, puisqu'elle dépend d'eux pour tout, et obéit à leurs moindres caprices. Mais quelque part, ils comblent un grand vide, celui d'une enfance sans amour et attentions, livrée à elle même , et puis , Swift le mari, n'a t'il pas promis les services de son avocat, donc de faire tout son possible pour qu'elle obtienne la garde de son fils ?

Servie par une écriture fluide, et une très douce montée en pression, Joyce Maynard nous offre un roman d'une grande qualité . Très bien construit, il présente une héroïne manipulable, fragilisée par sa solitude et le manque de chance . On sent le désespoir dû à l'éloignement de son fils , le basculement, la montée graduelle de la dépendance, la fascination qu'elle éprouve pour ce couple à qui tout réussit, la fascination aussi pour les beaux objets qui les entourent (vêtements, maison, sculptures , fêtes , etc...). On sent la "gentille " domination, les services qu'elle doit rendre, les doutes qui commencent à l'assaillir. Oui, cette auteure est diabolique au niveau psychologique , parce que très subtile, très fine. Son histoire est ultra vraisemblable, rien à retirer, rien de superflu...
Le titre anglais est plus parlant "Sous influence" , le titre français est plus ironique "De si bons amis". Peut-on parler d'amitié quand elle est aussi déséquilibrée ? Quand une partie a tout et l'autre rien ? Quand l'une a le pouvoir, l'autre ne fait qu'obéir " à l'insu de son plein grè" ? Joyce Maynard multiplie les angles de vue car à l'histoire d' Helen se juxtapose celle de la domestique et sa fille.
Amitié, rapports de domination professionnelle, amicale et amoureuse, influence, manipulation , détournement de la réalité : jusqu'où peut- on aller ?
Apparemment : assez loin ….
Fascinant !


Challenge Mauvais Genres.
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Ils ont l'air charmants, ce couple formé de Ava et Swift Havilland, des Américains riches – très riches – qui peuvent se permettre de faire le bien autour d'eux. Et ils donnent vraiment l'impression de s'intéresser à Helen, la narratrice, surtout Ava, la richissime épouse de ce couple original.

Helen, elle, va mal. Elle a perdu la garde de son fils Oliver, sa seule joie dans la vie, et tous ses efforts convergent vers un seul but : récupérer son fils auprès de son ex-mari. Mais celui-ci lui tient la dragée haute. Il faut dire que le soir où elle s'est faite arrêtée, alors qu'elle raccompagnait son fils chez son père, elle avait un peu exagérée avec la bouteille dont elle use de temps en temps pour tromper la solitude. Erreur fatale que son ex-mari exploite à fond.
Alors quand Ava, rencontrée lors d'une soirée artistique, où Helen travaillait comme extra, lui tend une main secourable et l'invite chez elle, elle n'hésite pas une seconde.
Ils ont l'air si charmants et si dénués d'arrière-pensées …

Joyce Maynard nous régale avec un dispositif qui fonctionne à merveille : la perversion est au coeur de cette relation de dépendance que va entretenir Helen avec le couple richissime.
Même la rencontre avec Eliot, un célibataire sans histoires rencontré sur un site de rencontres, et que tout lecteur appréciera d'emblée, ne réussit pas à la détourner de l'attraction qu'exerce le couple sur elle.
Comme dans un jeu de marionnette de Guignol, le lecteur piaffe d'impatience pour dire à Helen qu'elle doit ouvrir les yeux et ne passer à côté de cette relation qui lui ferait du bien.

Mais Joyce Maynard tient le fil de son histoire.
Swift Havilland éblouit son fils Oliver, quand Helen réussit à l'emmener chez eux pour le week-end, par sa relation de copain aux poches bien pleines qui va initier le garçon à la natation – avec une scène épique de courses entre les deux, où il n'est pas question pour Swift de perdre devant un adolescent. On devine sans peine que le drame viendra de ce côté-là.

« de si bons amis » est une réflexion sur l'argent roi aux Etats-Unis et ses effets pervers sur les relations humaines. Rien n'est jamais gratuit au pays du Dollar.
Helen la vulnérable a cru trouver ce qu'elle recherche depuis que toute petite sa mère l'a délaissée : un lieu où se sentir unique et aimée. Elle apprendra à ses dépens à quel point elle s'est bercée d'illusions.


J'avais déjà bien appréciée l'écriture de Joyce Maynard avec « les filles de l'ouragan » que je vous recommande aussi.

Critique de ses riches pleins d'extravagance pour épater leur entourage et complètement coupés de la réalité de la pauvreté qui les entoure, « de si bons amis » est ici une excellente peinture de tout ce que les Etats-Unis peuvent produire de plus méprisants – et l'arrivée d'un certain Président au pouvoir récemment en est l'une de ses manifestations.
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Récemment divorcée et privée de la garde de son fils pour un problème d'alcoolisme, Helen est une femme seule et vulnérable. Elle a 'la chance' (?) de rencontrer Ava et Swift Havilland. Elle a 50 ans, lui 60, ils sont riches, influents, leur vie est une fête perpétuelle - bien qu'Ava soit immobilisée dans un fauteuil roulant depuis un accident.
Eblouie par « ce lieu scintillant, ce couple magique », Helen est infiniment reconnaissante aux Havilland pour l'attention qu'ils lui portent, d'autant qu'elle n'a jamais connu de véritable foyer, même enfant. Elle qui fréquentait déjà peu de monde, fait encore plus le vide pour passer tout son temps libre avec ces "si bons amis" et même travailler pour eux. On comprend qu'elle se sente revivre en comptant ainsi de nouveau pour quelqu'un, tandis que son fils s'éloigne de plus en plus d'elle...

Le titre original est 'Under The Influence'.
Je ne spoile donc pas si je précise qu'il est question d'emprise psychologique. Surtout qu'on apprend dès le premier chapitre que la rupture est consommée entre Helen et Ava.
J'ai lu quelques histoires sur ce thème, récemment. On y voit que les cibles idéales sont des personnes seules, fragilisées, en cours d'affranchissement d'une autre forme de dépendance (aux parents, pour les jeunes adultes, à un 'mauvais' mari, à une addiction, etc.).
Beaucoup de subtilité dans ce thriller psychologique, Joyce Maynard n'en est pas à son coup d'essai. Mais des lourdeurs aussi : le piège semble grossier, notamment au vu de la façon dont est exploitée Estella - ça devrait alerter, non ? Et toutes ces questions intrusives, impudiques...
Les derniers chapitres me laissent dubitatives.

A faire lire aux jeunes filles/femmes qui se laissent trop facilement charmer par ce qui est beau et brillant, à l'opposé de leur environnement jugé terne et plan-plan.

« 'Mon amie'. Rien que de pouvoir qualifier ainsi Ava m'électrisait. »
Gare au court-circuit, à l'hydrocution, aux risques d'incendie, etc.
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Helen travaille comme serveuse dans une soirée quand elle rencontre Ava Havilland. Elle est dans une situation pénible, a perdu la garde de son fils car alcoolique et le mettant en danger, se rend aux réunions des alcooliques anonymes, cumule les petits boulots de serveuse pour régler ses dettes, est inscrite sur un site de rencontre. Bref, Helen survit dans un marasme sans fin. Helen n'a pas de famille, a une amie sincère mais discrète, alors quand elle rentre dans la vie d'Ava et Swift Havilland, elle trouve en eux la chaleur d'une famille. Très vite les Havilland veillent sur Helen, sur son habillement, son talent de photographe et ses relations amicales et amoureuses. Ils sont excentriques, généreux, beaux dans leur bonté : ils recueillent des chiens abandonnés. Helen qui depuis toujours a l'impression d'être invisible aux yeux des autres, trouve son refuge, elle y trouve son compte et ne se rend pas compte de l'emprise de ses amis sur sa vie et celle de son enfant. de vagues promesses pour l'aider à récupérer son fils, du travail bien rémunéré, la toile est tissée.

C'est Helen qui nous raconte cette amitié qui a duré un an. Alors qu'elle n'a pas revu les Havilland depuis une bonne décennie, elle croise Ava en voiture et se remémore cette période de sa vie, l'histoire d'une amitié toxique.

Le style est simple comme une vie, n'empêche que l'étau va se resserrer au fil du récit d'Helen. Nous aussi, lecteurs, sommes sous emprise. L'angoisse est présente, nous obligeant à rester et à tourner les pages pour connaître l'épilogue. du grand art.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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"De si bons amis" fait partie des livres qui se lisent rapidement. On pressent dès les premières lignes que la rencontre d'Hélène, fragilisée par un divorce et le retrait de la garde de son enfant, avec Ava et Swift, les si bons amis ne va pas être une belle et forte amitié. Je dis on pressent, mais ce n'est pas le cas d, Hélène, qui est complètement tombée sous le charme, subjuguée par leur mode de vie. Elle se laisse vampiriser par eux. Nous, en tant que lecteur, on redoute le moment où le drame va arriver car une telle dépendance affective ne peut que mal se terminer. Tout au long des pages on constate une emprise de ce couple de plus en plus fort sur Hélène qui n'aspire qu'à une seule chose récupérer son fils grâce à ses bons amis qu'elle admire en tout point. Page après page, ses si bons amis tissent leur toile avec perversité. Ils sont tout ce que je fuis au galop : superficiels, faux, manipulateurs.
Si je n'ai pas été sous l'emprise de ces si bons amis une seule seconde, j'ai été en revanche, sous l'emprise de ma curiosité qui m'a poussée à lire rapidement ce roman. Il y a une tension psychologique présente tout au long du livre qui nous invite à tourner les pages rapidement.
C'est le troisième roman que je lis de cet auteur. Elle sait planter le décor dans lequel on ne se sent pas forcément bien mais dans lequel on fait immédiatement partie.
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Suite au ressenti d'Annette , je me suis précipitée sur ce dernier livre de Joyce Maynard, dont j'ai lu et apprécié de nombreux romans. Et c'est encore une réussite !

L'emprise...Qu'elle soit amicale, amoureuse, idéologique ou sectaire, quelle fascination elle exerce sur l'être qui la subit, quels ravages elle commet aussi!

Car il s'agit bien ici d'emprise. Toile d'araignée dans laquelle Helen se laissera enfermer , proie parfaite pour les Havilland. Car Helen est fragilisée par son divorce et surtout la perte de la garde de son petit garçon de 5 ans, Ollie, suite à des problèmes d'alcool... La rencontre avec Ava et Swift, présentés comme un couple mythique, riche, charismatique et fort amoureux, va bouleverser sa vie.

Enfin on s'intéresse à elle, en manque d'affection depuis l'enfance, négligée par ses parents. En manque de reconnaissance pour ses talents de photographe. Même quand elle se rend compte qu'elle est complètement sous influence, Helen ne peut que constater:" Soudain l'évidence s'est imposée: il n'y avait pas une seule composante de ma vie actuelle qui ne provienne directement des Havilland. Mes amis, mon gagne-pain, jusqu'à mes vêtements, Ava et Swift répondaient de tout."

Jusqu'où va-t-elle se laisser entraîner? Comment tout cela va-t-il se terminer? Je vous laisse le découvrir, ce roman prend effet très vite des allures de thriller.

Le lecteur est envoûté par cette histoire d'amitié dangereuse pour l'esprit et le coeur. Mensonges, manipulation, revirements qui font froid dans le dos, perte de personnalité... Tous ces thèmes sont développés avec finesse et sens psychologique.

Un roman à lire, c'est sûr !
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Il y a des auteurs qu'on aime mais qui écrivent un peu toujours le même livre. Entre un jour tu raconteras cette histoire (l'avant dernier livre de Joyce Maynard qui nous avait fait chavirer d'émotions ) et ce "De si bons amis" qui vient de sortir toujours aux éditions Philippe Rey, (titre français; Under the influence en anglais ), les intrigues n'ont rien à voir.

Cette fois , Joyce Maynard nous raconte l'histoire d'Hélène McCabe qui est au fond du trou et qui rencontre un couple de riches Californiens qui lui tend la main... Mais sont ils si désintéressés qu ils ne paraissent au premier abord ?

En y réfléchissant bien, il y a au moins un trait commun entre chaque livre de l'auteur : sa capacité à dresser des portraits de femmes complexes et touchants.

La grande réussite du livre de Joyce Maynard est bien de parvenir à instiller peu à peu un sentiment diffus de malaise, mettre le lecteur sur le qui vive, construire une histoire qui bascule peu à peu dans l'amitié toxique en nous tenant, nous lecteur, sous influence.

On vous l'accorde aisément: il ne s'agit sans doute pas de notre roman préféré de Joyce Maynard mais on s'y laisse assurément prendre avec plaisir guettant le moment où le "rêve américain" bascule en drame.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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