La terre qui penche

Comme quoi la littérature et ses dignes représentants (les écrivains) sont toujours source de surprise. Comment, après avoir tant adoré le Coeur cousu et du domaine des murmures, peut-on être déçu par La terre qui penche ? Pourtant Carole Martinez est une formidable conteuse qui reprend une fois de plus la thématique médiévale du Domaine des murmures qui m'avait tellement transcendée. le bilan aurait dû être plus que positif. Et pourtant...
Comme pour tous les déçus de ce roman dont j'ai parcouru les critiques, la faute revient en grande partie au style de Carole Martinez qui a perdu en cours de route sa fluidité et sa poésie. le charme n'a pas opéré et je pense que la double narration : une Blanche de 13 ans et son double plus vieux dialoguant par-delà les siècles, n'a pas clairement facilité l'adhésion. Brouillon et pesant, ce dialogue m'a laissée sur le bord de la route, usée et dépitée.
Soyons francs : c'est avant tout par fidélité à Carole Martinez que j'ai été jusqu'au bout du roman même si quelques pépites ont fort heureusement surnagé au court du récit. Mention spéciale aux accès féministes vilipendant la gente masculine et le triste sort réservé aux femmes lors de cette époque tourmentée que fut la France de l'après peste noire. La petite Blanche reste un personnage sympathique dont toute femme se sent plus ou moins proche. Mais mise à part ça, peu d'enthousiasme de ma part. Zut !

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C'est un conte de fées, très bien écrit, mais il faut aimer.
"C'est Aymon, l'enfant-chien, qui joue de la flûte, perché très haut dans le houppier d'un tilleul. Il s'interrompt en voyant mes loups arrêtés sous son arbre, bondit de branches en branches et saute au sol, égrenant dans les airs son rire argentin de petit enfant. Il les caresse tous les trois, ces loups noirs qui courent dans ma tête."

j'ai été déçue car malgré la beauté de l'écriture, il y a trop de répétitions et de longueurs...
C.Meaudre

Je suis très embarrassée par "La terre qui penche" . Je suis fan de Carole Martinez. J'ai été transportée par "Du domaine des murmures" qui pourrait se classer parmi les meilleurs livres que j'ai lus. "La Terre qui penche" se passe aussi au domaine des Murmures, 2 siècles plus tard. Je reconnais que le roman est extrêmement bien écrit, dans une langue riche qui relève de l'orfèvrerie. Mais tant de circonvolutions poétiques et de subtilités stylistiques finissent par ns faire perdre un peu le fil de l'histoire. de plus Carole Martinez mêle tellement le rêve et la réalité qu'on ne sait plus trop parfois de qui ou de quoi elle parle. Entre l'alternances des voix (celle de la jeune fille et celle de la vieille âme), les allers/retours entre le passé et le présent, les extraits de chansons, la lecture du roman est assez difficile . Les personnages sont pourtant attractifs : la jeune héroïne révoltée et intrépide, son promis innocent au charme lumineux et le cheval, véritable "humaniste", mais leurs relations finissent toutes morbidement. D'ailleurs la mort sous toute se formes est (trop) omniprésente dans cette histoire, ainsi que les scènes qui mettent mal à l'aise (comme le viol de petites filles par "l'ogre" personnage cher à C.Martinez.). En conclusion, ce roman m'a dérangée plus qu'il ne m'a plu et j'espère que Carole Martinez retrouvera pour ses prochaines productions un peu de simplicité qui véhicule parfois mieux les émotions que les acrobaties littéraires.

Souffrir quasiment 370 pages, et n'apprécier que les 25 dernières pages, c'est dur !
Trop de répétition, de longueur monotone, de vide à combler et d'envolées lyriques à n'en plus finir - qui en vieillissant me saoulent au plus haut point.

L'histoire au final ne raconte pas grand chose et ce livre aurait pu encore végéter un moment sur mes étagères sans que cela soit une grande perte. Lu et déjà presque oublié.

Dans une écriture poétique et magique, l'auteur m'a transportée avec ses histoires surnaturelles.

Joli conte. un peu embrouillé dans les deux personnages, un seul aurait sans doute suffit....