Kotaro en solo, tome 1

J'ai dévoré l'anime il y a quelques temps maintenant et j'étais tombée sous le charme de cette histoire. Il faut bien le dire, elle nous interpelle cette histoire. Un petit garçon de quatre ans qui emménage tout seul dans un appartement, il y a de quoi se poser des questions n'est ce pas? Je me souviens que j'avais eu un gros coup de coeur pour l'anime et quand le manga a été annoncée j'étais beaucoup trop heureuse pour le coup! J'étais si impatiente de pouvoir redécouvrir cette histoire!

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Dans ce premier tome, à 4 ans, Kotaro vit seul en ville, dans un modeste appartement. Où sont ses parents ? Comment s'en sort-il au quotidien ? D'où vient l'argent qui lui permet de vivre ? En tout cas, il peut compter sur ses voisins pour ne pas s'ennuyer ! Il y a Shin Karino, un mangaka un peu fainéant qui peine à rencontrer le succès. Pas très loin, une femme travaille la nuit dans un club privé. Quant à l'homme qui habite à l'étage du dessous et qui est toujours en costume, il est le parfait cliché d'un yakuza. En dépit de sa situation saugrenue, et même s'il parle comme un seigneur féodal, Kotaro semble parfois moins bizarre que ses voisins !

Bien évidemment que le manga a été un coup de coeur pour moi. Ça m'a fait tellement plaisir de redécouvrir cette histoire. J'avais tant aimé l'anime. Ce que j'aime dans cette histoire c'est le côté humour pour plusieurs raisons. Déjà Kotaro, du haut de ses quatre ans, s'exprime à la manière d'une seigneur féodal, ce qui a clairement de quoi nous interpeller. Donc voir un gamin de 4 ans parler comme ça c'est quand même vraiment drôle. Il y a aussi sa façon de se compter qui est plutôt drôle également. Mais ce qui me plaît aussi le plus dans cette histoire c'est la face cachée en quelque sorte. Parce qu'au final, cette histoire est extrêmement touchante et parfois triste même.. Kotaro a beau faire l'adulte, parfois on voit bien toute la souffrance qu'il a en lui dans sa façon de faire les choses. Et puis il a beau faire l'adulte, on voit bien que ça reste un enfant de quatre ans. Ce que j'adore aussi c'est voir comment ses voisins s'occupent de lui. Ils prennent tellement soin de lui, font attention à lui, à son comportement aussi pour voir quand il agit étrangement, Kotaro peut vraiment compter sur eux, même si il dira le contraire il est bien content de les avoir avec lui, ça se voit. Je ne sais plus trop si dans l'anime on découvre pourquoi il est tout seul, là pour le coup j'avoue ne plus m'en souvenir, j'espère qu'on le découvrira dans le manga!

Ce premier tome était tout simplement génial à lire. Un grand merci à Panini pour cet envoi dans le cadre d'une Masse Critique. J'avais adoré découvrir Kotaro sur mon écran et je suis très contente de pouvoir le redécouvrir à travers le manga. Cette histoire est drôle mais aussi terriblement touchante. J'adore les personnages, que ce soit Kotaro ou Karino son voisin et même Mizuki. J'aime les voir ensemble à chaque fois et puis ils sont tellement touchants à leur manière. J'ai hâte de découvrir le second tome!
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Voici une bien étrange histoire que celle de “Kotaro en solo”. On débute la lecture de ce premier tome avec appréhension aux vues du dessin en couverture, plutôt caricatural comme dans tout le volume, et on le referme aussi ému que l'avocate venue déposer son argent de la semaine. Il faut dire que ce n'est pas banal de voir un petit garçon de 4 ans vivre seul... voire même improbable. Pourtant, Mami Tsumura a construit un scénario qui intrigue, qui marque l'esprit. Non seulement on se pose un milliard de questions sur ce petit bonhomme bien courageux, mais on découvre comment son apparition dans cet immeuble transforme chaque habitant.
Pour les habitués des oeuvres sur le Japon, ce n'est pas rare de voir un enfant rentrer à la maison avant ses parents, faire preuve d'une certaine autonomie en attendant le soir. Mais dans ce contexte, Kotaro doit véritablement devenir adulte avant l'âge ! Il fait preuve d'une maturité - accentuée par son langage désuet - qui inspire le respect, mais également une certaine tristesse. Il est seul. D'infimes détails en sont la preuve criante. Pourtant il garde la tête haute, comme le guerrier qu'il affectionne voir à la télévision.
“Kotaro en solo” est de ces séries qui déstabilisent, celles dont on ne s'attend pas à voir de telles tournures d'événements. Sa situation attire la sympathie de ses voisins, des avocats et finalement : même les lecteurs sont sensibles à cet être fragile qui ne devrait pas connaître les affres de l'émancipation si tôt. Rappelons-le, il n'a que 4 ans. Que font vos enfants à cet âge ? Imaginez-vous qu'il puisse organiser sa journée entre l'école, les courses et les tâches ménagères ? Quand j'y songe, je pense à toutes les bd enfants que je chronique et je me dis qu'il devrait être choyé et qu'on lui raconte de beaux récits le soir, avant d'aller se coucher.
Sans doute est-ce aussi ce que ses nouveaux voisins pensent... en espérant un jour percer le mystère qui entoure ce petit garçon si brave, si courageux. J'avais des doutes, ils se sont envolés au point que Netflix va me voir venir (car il existe une version animée). Affaire à suivre avec le coeur.
Lien : https://sambabd.net/2024/04/..

Un manga au scénario et au dessin très étranges : on y suit la vie d'un petit garçon de 4 ans qui emménage seul dans un appartement. Et ses voisins vont se rendre compte qu'il est seul et lui apporter leur aide. Occasion de connaître la vie de l'immeuble.
Bon, les dessins ne sont pas terribles. On a l'impression que Kotaro a des yeux de serpent. Et par ailleurs le scénario est assez plat.
La solidarité des voisins est sympathique, mais c'est assez peu mis en valeur. Et l'histoire est assez plate au final...