Tu sais, la dépression, c'est comme une spirale descendante sans fin. Tu tombes, tu tombes, tu tombes,et plus rien ne te raccroche à la vie, plus rien ne te touche, ne te réjouit. Enfin, si, tout te touche, mais pas de la bonne manière. Tu te sens seul, incompris, faible, nul. C'est comme si tu savais que le bonheur existe, qu'il est là, derrière la vitre, mais tu ne sais pas comment la casser, cette vitre. Alors, tu attends. Tu te dis que, peut-être, la foudre va la faire exploser, ou qu'un jour tu vas te réveiller et tout sera redevenu normal. La vitre aura disparu, comme par magie. Toi, t'es là. Si ça se trouve, t'as un marteau à proximité, mais t'es trop déprimé pour tendre le bras et mettre un coup dedans. Et tu t'en veux encore plus.
Aussi longue que soit une nuit d'hiver, le soleil la suit
Et puis, la vie a besoin du silence du désert pour peaufiner leur rencontre, à ce petit groupe. Ça se célèbre, les croisées de chemins. Surtout lorsqu'elles sont prédestinées.
Je suis la plume qui écrit mon histoire...
On ne se bat pas pour quelqu'un qui ne veut pas guérir, c'est perdre son temps.
C'est indescriptible, les sentiments que l'on éprouve pour sa progéniture. Ils deviennent bien plus importants que notre propre vie.
Laissez le soleil remplacer ce qui n'est plus.
Ce n'est pas bon, la colère, ça rend les hommes fous. Ils ne se contiennent plus et disent n'importe quoi. Ils ne réfléchissent plus avec le coeur.
Oui, un mot, une parole blessante peuvent se transformer en maladie.
Quand je pense qu’il était parti de sa propre volonté ! Comment peut-on faire une chose pareille, disparaître en abandonnant femme et enfants ? Ce n’est pas humain, ce qu’il a fait. C’est tout ce qu’il avait comme considération pour sa famille ? Ça me dépasse. Je n’arrive pas à comprendre. Vraiment pas.