Je voulais prendre un congé parental de trois ans... La blague ! J'ai tenu six mois ! Les enfants à temps plein, pas de cantine le midi, la maison à faire tourner, un mari aux abonnés absents... Je n'en pouvais plus. On peut vite se laisser entraîner dans une spirale infernale. Et comme on est "au foyer", tout le monde compte sur nous pour tout. On n'a jamais de vrai jour de repos.
Si on décide d'être parent au foyer, c'est avant tout pour passer plus de bon temps avec ses enfants, pas pour devenir un esclave de contraintes quotidiennes.
Être parent est le travail le plus difficile que je connaisse. Et aussi le plus important ! Nous formons les adultes de demain, c'est un pouvoir incroyable.
Prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres.
La vie est pleine d'imprévus qui méritent d'être vécus.
Notre devoir, en tant que parent, est de rassurer les enfants sur ce qu'ils éprouvent. La seconde étape est de les aider à evacuer ces émotions. Lorsque l'on pleure, par exemple, on se guérit d'une peine. Nous avons été blessés et les larmes nous réparent. Il ne faut donc pas stopper ce processus. En retenant en nous notre colère, notre peur ou notre chagrin, nous restons en tension et nous accumulons du stress.
La perfection n’existe pas et la famille parfaite non plus. Pour avancer, on se remet en question, et…c’est déjà beaucoup !
Le positif l'emporte sur le négatif pour peu qu'on s'y entraîne régulièrement.
Un câlin est un formidable outil et un beau chemin vers le bonheur, apprécia Angélique. Il permet de lutter contre le mauvais stress et les tensions accumulées tout au long de la journée. Il nous permet de sécréter de l'ocytocine, appelée communément l'hormone du bonheur. Entouré de bras chaleureux, l'enfant, ou l'adulte, voit son rythme cardiaque ralentir et son cerveau émotionnel s'apaiser.
Être parent est le travail le plus difficile que je connaisse. Et aussi le plus important. Nous formons les adultes de demain, c'est un pouvoir incroyable.