La toute petite reine

Je pense que l'on a, tous, nos certitudes de lecteurs. Un genre, un auteur dont on sait, presque de façon inné qu'il nous est destiné. A l'inverse, nous reposons des livres après un bref coup d'oeil sur leur couverture ou sur la quatrième de couverture, avec une certitude chevillée au corps : ces livres ne sont pas pour nous.

« La toute petite reine » fait clairement partie des romans que je n'aurais jamais acheté mais mes enfants me l'ont offert pour mon anniversaire.

Pas le choix et me voilà donc plongée dans ce nouveau roman d'Agnès Ledig.

Il raconte l'histoire de Capucine et Adrien. Elle, l'orpheline qui a mis sa vie de côté pour s'occuper de sa soeur au décès de leurs parents. Lui, un militaire victime de stress post traumatique suite à sa mission au Mali.

Les deux jeunes gens vont se rencontrer, par le plus grand hasard, au détour de rendez-vous chez leurs psychiatres respectifs et des liens vont se créer entre eux..

Trêve de suspense, le charme n'a pas du tout opéré.

Bon, je retiendrai que c'est un roman qui se lit rapidement. Les thématiques ne sont pas inintéressantes, le livre permettant de traiter de stress post traumatique, ou de deuils.

Mais, et c'est là mon bémol principal, j'ai trouvé l'ensemble trop doux. Les difficultés semblent se résorber calmement, sans trop d'aspérités. C'est une lecture que je qualifierai de « lecture doudou », toute douce et bienveillante. Mais ce n'est pas ce que je recherche d'une lecture. Une histoire de goût, c'est tout, mais au moins j'aurai essayé.

Deux jeunes femmes orphelines, un couple de psychiatres en mal d'enfant, un homme blessé au Mali devenu policier, et hop voici une histoire bien fleur bleue . Ils se trouvent, ils font beaucoup de travail sur eux-mêmes pour aller de l'avant: beaucoup de clichés, y compris dans les débordements écolo, antiracistes, protection de la nature, et engagement pour la planète!
Non je suis déçue, c'est à mon goût beaucoup trop manichéen. Je passe mon tour pour le prochain!

Dans ce texte tout est lié au hasard : les rencontres, les destinées et les coups du sort. L'autrice partage avec nous le chemin vers la résilience de quelques personnages dont les chemins de vie s'entremêlent au fil des pages. Dans 89 chapitres très courts (jamais plus de 8 pages si je ne me trompe pas), nous partageons le point de vue de 5 individus aux vies bien différentes et pourtant enchevêtrées, parfois sans le savoir.

Ces morceaux de puzzle s'imbriquent - peut-être un peut trop bien - et c'est en partie ce qui m'a retenue de me perdre dans l'histoire : trop propre, trop lisse. Cette dernière peine également à avancer et c'est notamment du à la redondance des sujets : la ménopause (je souligne en revanche le traitement de ce sujet qui reste un tabou, allez savoir pourquoi!) et le hasard dont la définition est reformulée à chaque chapitre en début de livre.

Pour ce qui est des personnages, je les ai trouvé manichéens et n'ai pas su m'y attacher, un ou deux défauts les auraient rendu plus sincères.

En revanche, j'ai apprécié les passages d'échanges de textos et le côté enquête, en filigrane, qui cassent le rythme et apportent cette légèreté qui manque à l'ensemble du livre.

Il y a quelques années, j'avais lu avec plaisir Juste avant le bonheur que j'avais trouvé rafraîchissant et sensible. Aujourd'hui mon ressenti est tout autre au sortir de la toute petite reine. Question de moment ou d'humeur ? Probablement. Mais il n'y sûrement pas que cela pour justifier un tel écart.

C'est le deuxième ouvrage de cette autrice que je lis. J'avais bien aimé le précédent, et là.. ressenti différent.

Je ne saurais dire si c'est le fait qu'il y ait plusieurs narrateurs, sans savoir de qui il s'agit, ou si ce n'était pas une histoire pour moi, mais les 100 premières pages m'ont laissé dans le flou, lassé, à attendre qu'un déclic arrive.

Avec du recul, l'histoire n'est pas nulle !
La reconstruction de deux êtres blessés par la vie. Mais j'ai trouvé ce livre un peu lent et difficile à suivre au début (long début quand même.. lol)

Tous les ingrédients de la plume d'Agnès Ledig sont réunis dans ce nouveau roman : des personnages touchants abimés par la vie, des fantômes du passé qui refont surface, et beaucoup de résilience.

Un matin Capucine, sonnée par une récente nouvelle, oublie sa valise sur un quai. Adrien, maître-chien, se rend en gare et se retrouve complètement chamboulé par le désarroi de la jeune femme. Quelques jours plus tard, ils se retrouveront à nouveau dans la salle d'attente d'un couple de psychiatres. Au fil des chapitres, ils apprendront progressivement à se connaître pour finalement se reconstruire ensemble.

Cette lecture n'est pas un coup de coeur pour moi. J'ai trouvé ce roman très lisse, la fin était prévisible dès les premiers chapitres.

Un roman à la trame classique : des personnages qui traversent une crise douloureuse avant de trouver une manière de s'en sortir, rien à redire sur le sujet.
Mais je suis passée complètement à côté de ce livre… il m'a manqué cet ingrédient indispensable (à mes yeux) dans les romans à émotions : la savante petite touche d'humour qui vient repeindre le quotidien !
J'aime le petit décrochement,
le pas de côté,
le décalage qui jaillit des coulisses et sait me faire sourire,
toutes ces trouvailles de langage que je n'ai jamais rencontrées ici…
L'écriture est restée plate, le style désespérément fade.
Un roman (et une auteure ?) qui n'était pas pour moi !

L'intrigue en soi est bien imaginée mais le plaidoyer "écologique" en diminue sa possible valeur littéraire.
La qualité de l'écriture est par ailleurs décevante car elle contient plusieurs fautes de syntaxe obligeant à relire certaines phrases pour la compréhension ainsi que des fautes d'accord de conjugaison ce qui dérange la fluidité de la lecture.