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Critique de ibon


Alan Stivell et JMG Ar Kléziou, mettent à l'honneur la Bretagne. Ces Bretons d'adoption n'ont jamais cessé de la magnifier.

Jean-Marie Gustave le grand talus, plus connu sous le nom de J-M-G le Clézio, a vécu sa petite enfance à Nice, le temps d'une guerre, faite de manque et de noirceur.
A côté, les années 50, chaque été en Bretagne, au bord de la mer, pas de touristes, c'était le pied pour un gamin de 10 ans qui découvrait la beauté des paysages, le parfum du foin coupé, les gens de son âge et la féérie d'un château où se célébraient des fêtes irréelles avec les gens du coin. Il y reviendra chaque été pendant des années.

La précision de ces lieux et des personnages tiennent seulement dans ses souvenirs d'il y a soixante-dix ans à Sainte-Marine, sur la côte, près de Quimper. La place de ces souvenirs produit cette chanson parfois onirique.

J'ai goûté chaque chapitre, chaque phrase comme un hymne à la culture du lieu, un terroir qui s'affranchit des us et coutumes des grandes villes. Un hymne à la Bretagne et à sa culture qui se maintient tant bien que mal en dépit d'un état autoritaire et globalisant. Illustré par le bannissement de la langue bretonne dans les cours d'école en ce temps-là.

Alors, on ne sera pas étonné de trouver un "Breizh atao" ("Bretagne libre") après avoir lu les descriptions des dégâts, ces changements de paysages, de bocages, comme des agressions à la vie, dus au remembrement et à l'arrivée de l'agriculture intensive, décidée au-delà des limites de la Bretagne.

L'autobiographie n'est pas un genre que je recherche mais Le Clézio m'a convaincu de l'utilité de celle-ci.
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