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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne me souviens plus des raisons qui m'ont poussé à cocher La Ballade de Lila K dans ma PAL, en cet fin d'été 2010. Probablement, et comme souvent, j'ai été accroché par la quatrième de couverture. Il y avait du mystère dans ce résumé : une enfant enlevée à sa mère par des hommes en noir pour être élevée dans un Centre et qui cherchera à retrouver celle à qui elle a été arrachée. C'est racoleur !

A la lecture, il n'en est rien. Ce n'est pas l'univers voulu comme autoritaire, pas assez approfondi et qui ne sert que de décor de fond, qui mène ce livre. J'avoue ne pas comprendre comment certains d'entre nous y ont trouvé quelque chose d'Orwellien. On est loin de 1984, en écriture comme en récit. Rien de sombre, d'étouffant. J'ai trouvé que l'auteure, Blandine le Callet, flirtait plutôt avec le Meilleur des mondes d'Huxley. Mais la ressemblance s'arrête là.

Je ne considère pas ce roman comme une analyse inquiétante d'une intrusion autoritaire d'un gouvernement dans la société. Oui, il y a des caméras qui vous surveillent même chez vous. Oui, il y a de la censure. Oui, cette autorité promeut une société parfaite et saine qu'il oppose à la Zone, aire de misère et de décadence. Mais ce décor, ce contexte est tellement peu employé par l'auteure, que cela ne marque pas.

En fait, ce que j'ai lu c'est un roman d'apprentissage. En ce point, je rejoins la quatrième de couverture. C'est la reconstruction d'une petite fille arrachée à la misère pour devenir une femme adulte, cultivée et autonome, et qui va essayer de comprendre celle qui fut sa mère. C'est un roman sur la recherche de la vérité et sur le pardon. Cette histoire n'a donc rien de fictionnelle. Cela peut être la vie actuelle. Celle de la déchéance dans la société parce que le sort s'acharne et qu'il vous faut faire face pour élever et soutenir ceux qui comptent pour vous.

Ainsi, cette lecture a été une déception, ce n'était pas ce que j'attendais. Cela aurait pu ne pas être rédhibitoire à un bon avis si le récit n'avait pas manqué d'approfondissement dans le décor autoritaire. Cela aurait pimenté et dynamisé le roman. Je n'ai donc pas accroché et cette ballade n'a pas été un calvaire mais elle aurait mérité que je ne la fasse pas.
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Il y a un certain temps, en discutant avec une collègue, alors que je lui parlais de science-fiction en général, et de Fahrenheit 451 en particulier, elle me dit qu'elle en a un à me prêter, sur un sujet similaire..
Et voilà comment Lila K est arrivée entre mes mains, alors que je n'ai pas vraiment l'habitude de lire des livres récents, vraiment récents, de l'an dernier, en fait.
Dès le début, nous voilà propulsés sans ménagement dans le quotidien de Lila, petite fille de 6 ans séparée du jour au lendemain de sa mère, et qui ne comprends pas pourquoi on la force à faire des choses insensées: parler, marcher, manger, tout en la gavant de médicaments, le tout dans un univers ultra sécurisé,où elle est surveillée constamment. C'est très violent, car vu par ses yeux. Pendant une bonne moitié du livre, on ne voit jamais Lila, on a seulement accès à son point de vue Sauf que le lecteur comprend assez vite de quoi il retourne exactement: Lila a été retirée à sa mère qui la maltraitait, et est simplement placée en centre de réadaptation: Elle ne sait plus marcher, ne veut rien manger, ne supporte ni la lumière ni le contact physique, est incapable d'avoir des relations normales avec les autres... mais les choses vont changer progressivement grâce au directeur du centre, le sympathique monsieur Kaufmann qui détecte chez elle des capacités intellectuelles inattendues au vu de son passé.

Ca aurait pu être très bien: la réinsertion d'un enfant parti du mauvais pied.. sauf que Blandine le Callet a décidé de placer son récit dans un futur lointain, dans une société elle aussi ultra surveillée ( pas seulement le centre de réadaptation), où tout le monde est prié de filer droit sinon.. sinon? Et bien c'est là le problème: [...]
tous ces "sinon" ne sont jamais cernés. Les gens sont surveillés, mais on ne sait au final ni pourquoi, ni ce qu'ils risquent s'ils se révoltent. On ne sait pas d'où viennent les chimères, si elles sont un accident ou créée exprès pour les postes subalternes. ni les robots, on apprend fortuitement que détruire un robot est considéré comme un assassinat et peut mener en prison. On ne ressent pas vraiment de menace ou de climat angoissant à la 1984 vers lequel le roman lorgne pourtant - Lila trouve du travail dans une bibliothèque où elle scanne des articles pour les censurer. Tiens donc..

C'est un problème car, à quoi bon placer son récit au XXII° siècle à Paris ( oui, car on apprends par hasard que Lila fait du footing porte Dauphine.. sur l'ancien périph' transformé en coulée verte.. au bout de plus de 200 pages...), un Paris élargi autour duquel s'étend " la Zone", violente, dangereuse, pauvre, sale, etc... (jusqu'où.. les environs immédiats? le basin parisien? le pays entier?), donner un cadre Sci-fi à son récit, si c'est pour ne pas l'utiliser.. absolument pas un moment. de même Lila est une surdouée, ce qui sert juste à nous expliquer qu'elle (ré)apprend vite, mais ne revient jamais sur le tapis.

personnages survolés, cadre science-fiction qui ne sert à rien ( j'aurais vraiment plus apprécié cette histoire, bien écrite par ailleurs, si elle s'était contentée d'un cadre actuel et de suivre la quête familiale de Lila et sa reconstruction.

Mais voilà, il y a l'OHASI (© moi : l'Obligatoire Histoire d'Amour Sans Intérêt), entre Lila et son patron, peu crédible (rappelons qu'elle évite tout contact physique avec tout le monde encore 10 pages plus tôt), qui nous vaut des pépites harlequinesques du style:
"vous avez étendu les mains pour recouvrir les miennes Je vous ai laissé faire avec l'impression troublante que la chaleur de vos paumes aurait le pouvoir d'effacer mes cicatrices"
Insérer ici yeux au plafond, gros soupir et mouahahaha.. dommage jusqu'à présent, c'était agréable à lire.

Donc au final un livre.. pas raté, mais inabouti: le contexte est peu ou mal utilisé, les personnages hormis l'héroïne sont peu développé. Sans le cadre SF qui ne sert à rien, finalement il aurait pu être très bien, en se concentrant sur la résurrection d'un enfant martyr, en creusant plus la dimension sociale, mais là tel quel, il y a plein de pistes peu ou mal utilisées et c'est vraiment dommage
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Années 2100, dans un monde ultra-sécurisé sous constante surveillance, la quête d'une jeune fille à la recherche de sa mère.
A l'âge de 6 ans, Lila est arrachée à sa mère et, dans un état déplorable, est conduite dans un centre d'où elle ne sortira qu'à sa majorité.
Au contact de quelques personnes attentives et dévouées, l'enfant traumatisée se reconstruit peu à peu et développe des capacités intellectuelles exceptionnelles.
Mais son seul but reste de découvrir la vérité au sujet de sa mère.
Une obsession qui n'est pas sans risque dans cet univers hyper contrôlé.

A la fois roman d'apprentissage et roman d'anticipation, cet ouvrage prenant pour cadre un "possible monde de demain", aborde les thèmes de l'enfance maltraitée et de l'amour filial .
On suit avec sympathie la longue maturation de Lila aux côtés de personnages singuliers, dans un univers pas très éloigné du nôtre, aseptisé à l'excès et effrayant de conformisme extrème.
La quête de Lila dans cet univers sécuritaire se mêle à une interrogation sur notre société future.
L'ensemble, un peu léger, ressemble à un roman pour adolescent mais se lit néanmoins avec plaisir.
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Je suis parfois à contre courant des critiques des autres lecteurs et là c'est encore le cas... L'histoire est celle d'une jeune fille à la recherche de ses origines. C'est sûr que l'écriture est excellente mais j'avoue m'être un peu ennuyée parfois. Par contre, comme certains l'ont noté, la description de ce futur est assez effrayante et j'espère que nous n'en arriverons jamais au point où les livres auront un statut pareil!
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Un livre surprenant, roman d'anticipation bien étrange sur une fille qui cherche à retrouver sa mère dans ce qui semble être un régime totalitaire... Pas trop accroché mais terminé qd même!
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Blandine le Callet a l'art de changer de style ! C'est un livre qui peut être attrayant mais qui ne m'a pas passionné.

Sans raconter l'histoire, vous savez maintenant que c'est pour moi un sacrilège, l'auteur nous emmène dans ce roman dans le futur. Elle s'attaque à un récit de science fiction, après être passée par l'essai, le roman et dernièrement les nouvelles.
J'y ai retrouvé des éléments de Fahrenheit, et des classiques de la SF (1984) mais pas de surprise particulière, une dénonciation classique de ce que peut donner à terme l'atteinte aux libertés fondamentales, le coté Big Brother, une protection perverse des individus à l'extrême. Les humains sont infantilisés, formatés et ne pensent plus par eux-mêmes. le livre est une nouvelle fois un objet illicite.

Au-delà d'une histoire terrible d'abandon, je me suis un peu ennuyée. le récit part trop dans tous les sens, trop fouillis, trop de sujets évoqués, trop.

Ce ne sera donc pas un coup de coeur pour moi mais pas non plus un rejet, un oui mais…
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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De la SF qui se cache dans la littérature blanche il paraît. Ben non, pas du tout ! C'est de la littérature blanche qui se donne des airs de SF. le cadre SF est non seulement injustifié mais en plus, inutile. Il ne sert en rien le propos, qui est d'abord social, familial, filial. L'histoire aurait très bien pu se passer à l'époque actuelle sans perdre de son essence. La placer dans les années 2100 n'apporte rien.
Quant à l'héroïne ... une incapable désintéressée de tout et de tout le monde. Elle veut trouver sa mère et après elle le déluge. Elle est froide, égoïste, autocentrée, distante et n'a rien d'une héroïne : elle n'accomplit rien d'elle même. Tous les événements et les personnages rencontrés conspirent pour l'aider. le monde entier se plie en 4 pour qu'elle avance dans sa quête, un comble dans un cadre dystopique où il est en principe difficile d'agir. Mais cette dystopie là est bizarrement très permissive. Les obstacles sont toujours contournables et les règles malléables. Et l'entourage très précieux : entre ceux qui lui couvrent les arrières, ceux qui lui font des faveurs, ceux qui se mettent en danger pour elle, elle ne pouvait pas échouer ! Son avancement dans sa quête est totalement imputable à l'aide reçue de tous les personnages secondaires : Mr Kauffmann l'érudit, Fernand le docile, et j'en passe de peur de spoiler. Par contre, rien n'émane d'elle, ni empathie, ni curiosité, ni bonté, ni engagement. Une héroïne difficile à apprécier !
En plus, on nous répète qu'elle est surdouée et d'une intelligence rare. Des attributs manifestement inutiles, comme le cadre.

Je voulais lire une dystopie, parler des grandes questions de demain, mais je suis restée sur ma faim. Car on ne s'attaque jamais aux grandes questions : la société française (parisienne seulement, dommage) de 2100, ses nouveaux démons, ses nouvelles dérives. Lila n'a aucune opinion politique et aucune intention de lutter contre le système. Elle est pourtant en plein dedans et en mesure d'agir, comme Winston dans 1984 : elle exécute les consignes légales de falsification des journaux papier par numérisation avec coupes et modifications du contenu. La "vérité” est censurée, et elle y participe tous les jours. Mais elle s'en fout. Elle le dit texto, page 243 : “Peu m'importait la salle petite cuisine qui se touillait à la Bibliothèque. On pouvait bien continuer à couper, modifier, falsifier, ça ne me concernait pas : moi, je pouvais lire les originaux, savoir la vérité. C'était là l'essentiel, et tant pis pour les autres”. A ce stade de lecture, Lila m'était devenue antipathique, alors qu'elle n'était déjà ni attachante ni intéressante.

Pour couronner le tout, il a fallu décrire Lila comme beauté renversante qui “fait sursauter les gens qui la voient pour la 1ère fois”. Preuve par une citation de la mort qui tue page 238 : “Ma beauté me jouait parfois des tours. Je faisais toujours ce que je pouvais pour la dissimuler - vêtements stricts, lunettes noires, jamais de maquillage - mais ce n'était pas assez : elle se voyait encore, et les gens se retournaient souvent sur mon passage. Presque à chaque sortie, des hommes m'abordaient, des femmes aussi.” Pouaaah ! Au secours !
L'auteure a un drôle de rapport au physique : les blondes du roman sont des teignes botoxées qui se ressemblent comme 2 gouttes d'eau, Lila la beauté renversante est maigrichonne et 2 des 3 morts de l'histoire meurent d'obésité.

Autres bémols dans le tas : la vision peu reluisante de la paternité (des géniteurs sans plus), l'histoire d'amour obligatoire peu crédible et sans intérêt, le côté 'roman d'apprentissage', les indicateurs chronologiques dispersés au compte-goutte, le 'Grammabook' alias pâle copie de nos tablettes tactiles d'aujourd'hui projetée en 2100.
J'oubliais : Lila évolue peu, on la lit de 6 ans à 20 ans, mais elle s'exprime, pense et agit à 6 ans comme à 20 ans. L'histoire est narrée de son point de vue mais son point de vue est pauvre : à part des phobies par centaines, on ne voit rien.

Autre bémol : toutes les questions restées sans réponse. Pourquoi les livres sont-ils considérés comme toxiques ? Pourquoi y a-t-il contrôle de la natalité ? Pourquoi les gens ont-ils des implants sternaux de géolocalisation ? Que s'est-il exactement passé pendant les 'événements' ? J'en ai une bonne vingtaine comme ça ... concernant le cadre injustifié et les incohérences des personnages.

Dernier bémol, mais pas des moindres : l'absence de climax ! Aucune confrontation, aucune tension. Et pour cause : il n'y a pas d'antagoniste. Lila ne lutte contre rien ni personne, si ce n'est ses phobies. Elle est dans sa quête, et presque rien ne fait obstacle. Je pensais que le système, les falsificateurs de la vérité ou les autorités deviendraient l'ennemi mais non ... ils font partie du cadre inutile.

Si je met 2 étoiles, c'est uniquement pour le personnage de Mr Kauffmann, la fluidité d'écriture et les dialogues utiles et pertinents.

Une journaliste en 4ème de couverture dit lui trouver des allures Orwelliennes. Ben voyons ! Il ne suffit pas de placer de façon très édulcorée 2 ou 3 attributs du cadre de 1984 pour s'y mesurer ! Surtout que le propos ici n'a rien à voir ! On parle d'un cas social, un dénouement aux allures plus administratives et juridiques que Orwelliennes !
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Après "Une pièce montée" que j'avais bien aimé pour ses descriptions piquantes durant un mariage, j'avoue être restée sur ma faim à la lecture de ce second roman de Blandine le Callet.

Très rapidement on comprend que Lila a été enlevée à sa mère et que des maltraitances ont eu lieu. Lila vit alors dans un centre et refuse tout contact avec ses pairs, de même elle ne supporte pas les contacts physiques avec qui que ce soit. Douée d'une intelligence hors du commun, elle apprend facilement et est promise à un bel avenir qu'elle refuse catégoriquement. Sa seule obsession est de retrouver sa mère et par la même occasion son histoire personnelle dont elle n'a aucun souvenir.

Lila vit dans une société ultra-sécurisée, elle en est prisonnière. Il existe une "zone" dans laquelle les conditions de vie semblent terribles mais n'ayant que le point de vue de Lila (puis qu'elle est la narratrice et qu'elle n'y vit pas), nous n'en connaîtrons pas grand chose hormis l'enfer vécu par sa mère.

Finalement, en quoi suis-je restée un peu en dehors de ce livre?
- Pourquoi avoir doté Lila d'une intelligence si développée si elle n'a aucun intérêt dans l'histoire? Cela n'apporte rien. Elle apprend beaucoup mais en quoi cela a un impact sur sa destinée?
- le monde hyper contrôlé imaginé par l'auteur: des caméras, des analyses d'urine, des ordis surveillés, des grossesses interrompues, les livres interdits et censurés, la jouissance programmée, et même la vie des chats règlementée, etc... C'est comme si l'auteur avait listé un ensemble d'éléments significatifs d'une société totalitaire, les plus évidents qu'on connaisse actuellement, qu'elle les avait égrenés dans son roman mais sans aller plus loin. Il y a quelques "robots" assignés à des taches de surveillance par exemple pour ajouter une touche futuriste.


Un livre qui peut cependant vous intéresser (les critiques ont été élogieuses) mais un livre qui pour moi est resté trop à la surface des choses concernant la description et l'immersion dans ce monde futuriste.
Lien : http://lejournaldechrys.blog..
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Un roman plaisant à l'écriture fluide.
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Pas si facile de jouer les néophytes dans un genre aussi dense que la SF de qualité...

Il n'est pas aisé pour un auteur non familier de ces domaines, et à la réflexion politique et sociale relativement rudimentaire, de monter une dystopie romanesque convaincante et intéressante, là où d'illustres prédécesseurs ont réussi des oeuvres extraordinaires (George Orwell et Evgeni Zamiatine bien sûr, mais aussi, tour à tour, Bernard Wolfe, Alexandre Zinoviev, Robert Silverberg, voire Aldous Huxley ou Margaret Atwood, pour ne citer que les réussites les plus éclatantes et les plus connues).

En tirant sur le fil d'une société ultra-hygiéniste, soucieuse avant tout de préserver la santé (et le coût raisonnable ?) du citoyen-consommateur, Blandine le Callet a bâti l'histoire d'une orpheline, enfant battue, à la recherche de ses racines et de la possibilité du deuil...

Le résultat, certes sans flamboyance, demeure attachant malgré d'indéniables longueurs, mais peine toutefois à se démarquer de ses références, même inconscientes pour l'auteur (d'après les entretiens qu'elle a donnés par ailleurs).
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