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Francis Kerline (Traducteur)
EAN : 9782277226703
310 pages
J'ai lu (28/11/2007)
3.31/5   16 notes
Résumé :
Elle souleva dans ses mains la créature qui venait de naître et... hurla ! Quelque chose d'indéfinissable s'insinuait dans sa chair, dans son cerveau. Une force vivante, terrifiante qui émanait de « la chose ». Et cette force courait dans son esprit, fouillait dans ses entrailles et puisait en elle ce dont elle avait besoin pour vivre...
La Gorgone était revenue au monde ! Faible encore, pour renaître totalement elle devait tuer et se nourrir des pères q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Gorgus... Imago... Pacter... Necrolan... Absavel... Gorgus !
Voilà ce que prononce "La chose", "Ça" sur un ton menaçant !
Non, non, pas "Ça" ou Grippe-Sou le clown mais, le Spectre, la Gorgone, à travers ce cauchemardesque ouvrage, tout en laissant une belle empreinte indélébile et brûlante sur son sillage, tout au long de ces pages ! Je vous invite donc pour ce long voyage bien sauvage qui saccage tout sur son passage. Voulez-vous mettre un nom sur un visage ? Êtes-vous prêt ? A l'abordage !
Je n'avais encore jamais lu un seul bouquin de cet auteur : Stephen Laws.
Il se lit de manière fulgurante, un véritable page-turner dont on a du mal à décrocher. La trame se déplace à une vitesse folle tel un ouragan, comme si on avait le diable aux trousses. Les nombreuses scènes et personnages sont confortablement bien travaillés et extrêmement bien maniés.
L'auteur n'hésite à ramper jusqu'à l'horreur avec un oeil vif pour le grotesque : un ventriloque sanguinaire, un monstre se levant d'un plateau dans un laboratoire-photo, une sculpture en argile venant à la vie, un ours en peluche dans un musée d'exposition, des mannequins sans état d'âme, des zombies avide de chair et de sang, des tentacules bleues électriques de l'ectoplasme sortant tout droit d'un écran de télévision et notamment une finale sanglante sur la piste de danse, accompagné d'une musique tonitruante, la guitare solo Claptonienne en fond sonore.
Je suis ravi et ne regrette en aucun cas d'avoir acheté ce livre sur un coup de tête, pour trois raisons bien précise : Primo, l'ensemble du résumé me faisait carrément de l'oeil que je n'avais qu'une envie : me ruer dessus, sur ce livre de poche. Secondo, c'est surtout la critique très convaincante de greg320i qui était pour beaucoup dans tout ça. Alors merci à toi Greg'ore, l'authentique conquistador hardcore pour nous dénicher de vraie mine d'or, surtout en ce qui concerne la bonne époque de l'âge d'or de l'Horror !
Et enfin tertio, la couverture assez kitsch certes, mais Ô combien sublime (comme beaucoup parmi les éditions "J'ai lu") qui m'a littéralement envoûté, à tel point que je n'ai pas pu m'empêcher ni de résister pour me
l'approprier. Voilà mes trois principales raisons pour m'être procurer cette
belle acquisition.

Éteignez la télé, débranchez le poste radio et surtout, rangez vos photos dans un coin avant de vous jeter sur ce bouquin saignant d'horreur, imprégné de terreur, moite de sueur, le coeur battant à 100 à l'heure.
Vous aimez ça avoir peur ? Alors ceci est pour vous ! Un excellent roman horrifique digne de ce nom pour y passer quelques heures de... frayeur !
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Stephen Laws a écrit un paquet de romans d'horreur lors du grand boom du genre dans les années '80. Une demi-douzaine ont été traduits chez nous et, pour la plupart, sont de belles petites réussites. TRAIN FANTOME, LE VEUR, GIDEON et MACABRE se révèlent ainsi très plaisants et seuls DARKFALL ne parait pas à la hauteur des titres précités.
De son côté, LA NUIT DES SPECTRES traite d'une malédiction avec un petit côté CA. Une bande d'amis se retrouve, dix ans après leur séparation, dans la ligne de mire d'une créature mythologique meurtrière. Ils formaient, durant leurs années universitaires, un cercle comprenant six hommes et une femme, Pandora. La seule règle? Ne jamais sortir avec Pandora, sous peine de rompre l'équilibre amical et de voir leur cercle se désintégrer. Toutefois les copains se perdent classiquement de vue une fois leurs études terminées (nous sommes 30 ans avant les réseaux sociaux). Mais, au milieu des années '80, l'un des six hommes meurt de manière étrange. Plus bizarre encore, il disparait de la photo de groupe des membres du cercle.
Prototype du roman horrifique des années '80, LA NUIT DES SPECTRES est issue de l'école anglaise, celle des Graham Masterton ou Guy N. Smith, celle qui n'hésite jamais à aller trop loin et à sacrifier la vraisemblance sur l'autel de la scène choc.
LA NUIT DES SPECTRES joue la carte du saugrenu, un peu à l'image de "Poltergeist", avec son pantin de bois animé de mauvaises intentions, des sculptures qui prennent vie, diverses créatures agressives, etc. le terme de "spectres" doit, en effet, être ici pris au sens large puisque, pour les membres du club amical, il désigne tout ce qui peut vous faire du tort ou vous mettre des bâtons dans les roues. Les passages effrayants et sanglants s'enchainent donc de belle manière, avec une énergie appréciable, l'auteur bouclant son roman en tout juste 300 pages là où d'autres en aurait usé le double.
Si la première moitié, plus mystérieuse, fonctionne davantage que la deuxième partie, plus convenue et prévisible, l'utilisation d'une créature surnaturelle peu employée en littérature (et au cinéma), les références à la pop culture et les clins d'oeil à la Hammer et à Peter Cushing font de LA NUIT DES SPECTRES un très plaisant page turner horrifique à redécouvrir.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Un spectre monstrueux, l'idée même de la Gorgone, le monstre antédiluvien, cherche à se venger de ceux qui ont ... pchuuuut, il faut vraiment lire pour tout comprendre, tout saisir ... je peux juste dire que l'horreur profonde et implacable est bien présente et est particulièrement retorse ... les personnages paraissent un peu faibles au début jusqu'à prendre un vrai envol et devenir consistants. le récit, s'il patauge au début, ne manque jamais de vous entraîner dans les profondeurs de l'horreur et cela sans s'arrêter ... pour ma part, je pense qu'après le passage chez les parents, tout devient encore plus sombre et effrayant ... un livre réussi, dur et froid, insidieux et surprenant !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- "Un spectre, c'était quelque chose qui vous mettait des bâtons dans les roues, c'était la cause de tout ce qui tournait mal. Ce pouvait être le père Fouettard ; ce pouvait être la force mystérieuse qui vous faisait égarer votre devoir de géographie et vous garantissait un coup sur les doigts de la part du professeur. Un spectre, c'était le drôle de type qui rôdait dans le parc en lorgnant longuement les petits enfants ; c'était la plaque de glace qui vous faisait déraper et vous casser le bras ; la bande des "grands" qui attendaient en haut de la rue quand vous livriez des journaux et que vous étiez obligé de passer devant eux et donc d'attirer dangereusement leur attention."
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- "Sur le plan émotif, il était dangereux de rester trop attaché à ses vieux rêves et à ses souvenirs. Il fallait regarder devant soi, non derrière ; parfois, il était préférable d'oublier le passé."
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- "Une provoc était déjà un défi important. Une double provoc ne pouvait pas être ignorée. Mais une super-double provoc devait absolument être relevée, sous peine de se voir déshonoré à vie."
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- "Ce qui n'a ni forme ni substance. Ce qui n'a pas d'existence physique, mais qui a soif d'exister par-dessus tout. C'est le mal."
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- "Vous êtes une vraie épave. Et si vous ne vous ressaisissez pas à temps, vous finirez sur un tas de merde."
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