Pourquoi les auteurs de récits qui se déroulent à Venise se sentent obligés de coller des références style "Wikipédia" tout au long de leurs livres ?
Jacques Lavergne est complètement tombé dans ce travers. Pourquoi répéter deux fois que le grand canal fait 4 km de long ? Si l'on veut des explications sur Venise on achète un guide, pas un roman policier. Ces références, souvent grossièrement incorporées hachent le récit... c'est fort dommage.
Cela mis à part c'est un livre agréable à lire.
L'intrigue est calquée sur un schéma classique qui fait que l'on se doute rapidement de qui se cache derrière cette affaire de tableau.
C'est le personnage sur lequel on insiste au début et dont on ne parle plus à tel point qu'on se demande même ce qu'il vient faire dans l'histoire. Peu importe, avec Colombo on sait dès le début qui est le tueur et ça fonctionne très bien.
Jacques Lavergne sait donner du rythme à son histoire et le côté action accroche le lecteur. Rares sont les romans avec de l'action qui se passent à Venise, la plupart du temps ce sont des enquêtes plutôt sages.
Les personnages sont caricaturés à souhait. Ce choix qui pourrait flinguer nombre de romans fonctionne très bien dans l'écriture de
Jacques Lavergne. Cela participe au côté léger de son écriture.
Un romans sans prétention que je conseille à ceux qui veulent passer un bon moment de détente.