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3,52

sur 334 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il était une fois un universitaire dépressif qui s'était retiré à la campagne pour se consacrer à l'écriture d'un roman. Après un incendie ayant consumé son chalet et son manuscrit, l'universitaire décide qu'on ne l'y reprendra plus et glisse son second manuscrit dans une mallette qu'il dépose sous un vieil épicéa.

C'était sans compter la venue d'un ours en quête de nourriture. Croyant flairer la "bonne affaire", l'ours s'empare de la mallette.

Voici le point de départ de cette histoire qui va faire de notre ours un auteur en vogue, le propulser dans un tourbillon médiatique invraisemblable et qui va voir l'universitaire plonger dans une dépression encore plus profonde.

Si j'ai pu sourire à certains moments et apprécier la satire du monde médiatico-llittéraire, je ne peux dire que la lecture de ce livre m'ait fait hurler de rire.

Tous les personnages se côtoient mais restent dans leur vision des choses ou cloîtrés dans leur névroses. Ils interprètent tout en fonction de leur prisme. Quant à l'ours, il fonctionne à l'instinct. Tout ce qu'il fait et peut dire (car oui, il parle) est sujet à interprétation et quiproquos. Si certaines situations ont amusantes ou incongrues, à la longue, ça devient lassant.

L'auteur a certainement voulu s'amuser en écrivant cette histoire, se moquer du monde de lettres, des médias et de certains universitaires. Pour ma part, je n'ai pas été sensible à son humour.

Allez, passons à autre chose.
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Je ne suis pas sûr que je reprendrai ce livre pour le terminer (j'ai quand même été jusqu'à la page 160). Si l'idée de l'auteur est excellente, on progresse peu, c'est répétitif. Les quiproquos cocasses ne font pas tout.
Moralité : il faut se méfier des livres qui commencent pas les louanges rédigées par des journalistes de Elle, Grazia ou les Inroks... (édition 10/18)
Add : finalement, j'ai été au bout, pour ne pas gâcher...
je reste toujours sur ma faim, même si je concède que c'est certainement le type de livre dont on se souvient même quelques années après, ce qui n'est déjà pas si mal.
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J'ai décidément bien du mal avec l'humour des romans adulte !
Le résumé et les appréciations de celui-ci m'avait donné une forte envie de le découvrir, au point de faire une réservation pour que ma bibliothèque le demande à la médiathèque centrale de prêt.
Je l'ai commencé pleine d'enthousiasme, et ça m'a vite passé. J'ai persévéré un moment, pensant que ça allait changer. Puis mis de côté. Puis décidé à le reprendre, et survolé pour en connaitre la suite, et la fin. Laquelle fin j'ai trouvé mieux que le reste.

J'aime beaucoup le thème, et même double thème. D'une part l'idée que l'ours, une fois qu'il produit un texte intéressant, plus personne ne songe à le critiquer, il devient "la"personne à inviter, à interviewer, et toute erreur de sa part est prise comme un trait de génie.
La critique des milieux de télévision new yorkais pourrait être fort savoureuse, vue de façon décalée par l'ours.
D'autre part, la vie américaine testée par le plantigrade, qui essaie au maximum de se conformer aux usages, mais ce n'est pas si simple. Un décalage fort amusant.

Donc, plein de bonnes idées à mon goût. Mais j'ai trouvé l'ensemble vraiment très lourd, parfois à la limite du vulgaire. j'avais l'impression de relire plusieurs fois la même histoire, c'est long, insistant.
Bref, à mon goût, une bonne idée, gâchée.
J'ai eu du mal à le terminer, je l'ai ensuite un peu survolé pour en voir la fin.
Dommage.

Lien : http://livresjeunessejangeli..
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Dan Flakes est un ours qui, après avoir découvert un manuscrit caché sous un arbre d'une forêt du Maine, va bousculer la scène littéraire, atteindre la célébrité et caracoler en tête de liste des meilleures ventes, grâce à ce best-seller adroitement subtilisé à son véritable auteur, Arthur Bramhall, professeur à l'université.

C'est original et décalé, certes, avec quelques dialogues qui valent vraiment le détour, mais cette critique du monde de l'édition part, selon moi, dans tous les sens et trop loin dans l'absurde. Les personnages sont trop peu décrits pour qu'on puisse s'y attacher. Ils sont multiples et on connaît tout juste le strict minimum sur chacun d'eux, à tel point que je lisais parfois certains passages sans saisir ou me rappeler de qui l'auteur voulait parler.

Au global, c'est le bazar et une lecture peu fluide qui ne me laissera certainement pas un souvenir impérissable, même si je comprends que ce livre ait pu plaire à d'autres de par sa différence.
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Quand un auteur américain se fait voler son manuscrit par un ours rêvant des facilités du monde des humains.
C'est un roman que j'aurais voulu adorer. Une intrigue pas commune, un détournement de fable, un personnage taiseux mais intriguant (c'est normal c'est un ours), une critique acerbe du monde littéraire. C'est pour toutes ces choses que j'ai poursuivi ma lecture.
Et pourtant, une fois le livre refermé, je me rends compte que je reste vraiment sur ma faim. J'ai eu du mal avec le rythme du texte, parfois il ne se passe pas grand chose, parfois les situations et les quiproquos s'enchaînent, et tout ça est un peu répétitif à mon goût. Je suis un peu mitigé quand à l'utilisation du personnage de l'auteur universitaire qui peu à peu devient un ours quand l'ours devient peu ou prou humain.
Et j'ai fini par me dire que la critique du monde littéraire était ce qui fonctionnait le mieux, mais la succession des acteurs de l'édition est un peu mécanique.
Bref, une lecture pas déplaisante, mais assez loin du roman désopilant que j'attendais.
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Le titre amusant m'a inévitablement attiré, présupposant un récit de la veine du Lièvre de Vatanen. Ce gros Balloo qui chipe un manuscrit déposé au pied d'un arbre pour aller le proposer aux éditeurs new-yorkais à la place de son auteur légitime est sympathique. L'écueil qu'aurait constitué la confrontation frontale entre la nature de l'ours et celle des humains côtoyés a été avec bonheur évitée. Les humains qu'il rencontre voient en lui quelqu'un certes d'un peu bizarre, rustique mais tellement authentique et certainement pas un ours. de son côté il ne ménage pas ses efforts pour se conformer aux moeurs des hommes, mettre des habits, ne pas se rouler par terre en grognant de plaisir .... Parallèlement, un chapitre sur deux, on suit l'auteur initial dans sa quête d'inspiration pour réécrire un livre. Malheureusement ça tourne rapidement en rond et le joyeux loufoque du début cède la place à la désillusion qui s'installe au fil des pages. Ce sont toujours les mêmes situations qui reviennent, les mêmes ficelles. Désespérant de voir avancer le récit j'ai commencé à lire en diagonale, diagonales de plus en plus pentues jusqu'à ce qu'aux deux tiers j'aille reposer le livre sur son étagère pour vivre de nouvelles aventures.
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