La Tour Sombre, Tome 7 : La Tour Sombre

La Tour Sombre est l'appel désespéré d'un homme qui ayant perdu la clé de l'absolu, tente à travers l'écriture et l'invention de personnages de fiction, d'en forger une nouvelle. Cet homme, c'est Stephen King. Dans le genre, on peut citer Samuel Beckett (En attendant Godot) qui est le maître incontournable du roman décepteur. A la fin on se rend compte que cette quête est illusoire, ou encore que la clé se trouve ailleurs, bien entendu. C'est-à-dire qu'on est pas tout à fait sûr d'y être, il manque comme la certitude du pire. King veut que chacun demeure libre de ses choix. Il n'impose pas de solution "déjà là", ou évidente. C'est aussi bien ainsi. Et que la quête se poursuive...

Bien que King soit mon auteur préféré et la fantasy, mon genre de prédilection, ce tome m'a déçu par sa fin. L'auteur explique qu'il a reçu beaucoup de critique de ses lecteurs et je les comprends amplement.
Toutefois, il est le papa de Roland et son ka-tet, nous ne pouvons que nous incliner face à cette oeuvre magistrale. J'aurais simplement aimé que, pour une fois, il se montre moins cruel avec ses personnages.