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3,5

sur 982 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il me tentait carrément ce roman dans lequel quatre amis se retrouvent pour une partie de chasse annuelle et ressassent leurs souvenirs et ce, alors qu'une sorte de catastrophe semble se produire autour d'eux.
La quatrième de couverture parle aussi d'un cinquième protagoniste, un petit garçon handicapé, de pouvoirs étranges dont seraient dotés les héros, de créatures venues d'on ne sait où, d'un virus mortel, de l'armée qui tente de camoufler le tout…
J'en salivais d'avance, sauf qu'au bout de 200 pages, je n'en pouvais déjà plus.
Entre les longueurs interminables n'ayant pas de lien direct avec l'histoire, les pets et les rots en cascade, les délires hallucinatoires des uns et les rêves des autres, on s'éloignait pas mal de l'intrigue, sans compter que les chapitres racontant des faits militaires sont d'un ennui mortel sans que les soldats y soient pour quelque chose.
Je me suis accrochée tant que j'ai pu, j'ai sauté des passages, j'en ai lu d'autres en diagonale mais décidément, ces 900 pages auront été très laborieuses et même si ça m'arrache une partie du coeur de l'avouer (la partie qui a encore 16 ans et qui adorait cet auteur) je n'ai pas trouvé beaucoup de plaisir dans cette lecture, d'autant que question originalité, Stephen King a fait beaucoup mieux.
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Pfiou, que ce fût compliqué pour moi de lire ce bouquin. Ou pour être plus précis, de le terminer.

C'est un livre très important pour King, car c'est le premier qu'il a écrit après son accident (il en parle d'ailleurs dans les remerciements de fin) mais il faut avouer que c'est vraiment loin d'être une réussite.
King est réputé pour prendre son temps pour mettre les choses en place dans ses pavés (on peut d'ailleurs citer le chef-d'oeuvre "Ça" qui doit être son manuscrit dans lequel il y a le plus de longueurs). Comme quoi, ça peut très bien se marier, mais pas dans "Dreamcatcher".
C'est un livre beaucoup trop long, King aurait pu faire la même chose avec moitié moins de pages.

Le début commence pourtant bien, avec la mise en place des différents personnages. Et puis d'un coup comme par magie, vient le passage où Kurtz apparaît. Il faut lire un nombre incalculable de pages pour enfin trouver le lien entre Kurtz et la bande des 4. Déjà, à ce niveau, je pense qu'il doit y avoir des personnes qui n'ont pas continué.
Mais le pire, c'est bien le passage ou Kurtz de son côté et Underhill et Henry du leur, poursuivent Mr Gray. C'est long, mais loooooooooooong !!! J'ai dû lutter plusieurs fois pour ne pas m'endormir (un comble avec un gars comme King).

Et puis le reste du bouquin, c'est très alambiqué, l'écriture n'est pas du tout fluide comme elle peut l'être d'habitude (pour ce dernier point, l'accident y est peut-être pour quelque chose, je ne sais pas). Et puis enfin, il y a des passages dans lesquels King part dans des délires qui n'ont rien à avoir avec l'histoire (et ça ne dure même pas 5-10 pages mais plutôt 40-50).

Non, franchement d'un bout à l'autre, je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre. Je suis bien content de l'avoir lu et terminé, et je ne le relirai sûrement jamais.

Une véritable déception, au même titre que "Dolores Claiborne" ou encore "Roadmaster".

Note : 2/5.
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Le thème de mon bookclub de juin était : un roman de Stephen King. Jusque là, pas de souci, j'en ai beaucoup lu dans mon adolescence et je me suis dit que cela me ferait l'effet d'une cure de jouvence! Ma mère venant me rendre visite, j'en ai profité pour lui demander de m'apporter Dreamcatcher, roman que j'avais acheté à sa sortie (en 2002… sic) et que je n'avais jamais lu parce que je m'étais un peu lassée de cet univers. Des années après, cette belle couverture m'offrait de belles promesses.

le résumé de Dreamcatcher est assez sibyllin. Quatre amis partis chasser durant une semaine feront dans les bois une rencontre qu'ils n'oublieront pas… Accrocheur et efficace! A cette simple vue, j'ai eu envie de m'y plonger.

Force est de constater que le roman débute lentement… mais vraiment très lentement. Il vous faudra passer par trois pages de gros titres évoquant des ovnis, des enlèvements, des interventions de spécialistes… Bref, au bout de trois pages, j'avais compris qu'il serait question d'extraterrestres. J'ai déjà commencé à lever les yeux au ciel en me demandant où ça allait me mener, même s'il n'y avait rien de rédhibitoire.

le récit commence alors avec chacun des protagonistes : Henry, Beaver, Pete et Jonesy, à tour de rôle et nous découvrons un ou deux épisodes succincts de leur vie, de manière séparée et éclatée. Nous avons une mésaventure de l'un en 1998, une de l'autre en 1988… bref, aucun fil conducteur. J'ajoute – en spoilant un peu- que presque aucune de ces anecdotes n'aura de réelle conséquence dans la suite du roman. Ce n'est que bien plus tard que nous aurons des flash-back intéressants. A ce stade-là, c'est plus une mise en bouche pour faire connaissance avec les personnages. Une mise en bouche plutôt déroutante et presque insipide pour moi, je le crains, car peu efficace. A d'autres moments, nous avons une narration qui nous prévient des événements futurs, et nous gâche donc le plaisir de découvrir. Je n'aime pas spécialement les commentaires « il regretterait bientôt son choix », « bientôt, il serait à l'hôpital, mais il l'ignorait encore »…

le reste du récit ne m'a guère plus enthousiasmée. Il faut attendre vraiment longtemps avant que le fameux extraterrestre n'apparaisse, et encore, au début, vous ne saurez pas que c'est lui. Il y aura d'abord moult éléments prosaïques puisque oui oui, l'une des créatures extraterrestre est une espèce de parasite entre le goao'uld de Stargate SG1 et le ténia. Vous imaginez donc quelle est la porte de sortie de la créature… et vous imaginez aussi qu'elle ne décide pas de quitter son hôte en toute douceur. Vous comprendrez donc les scènes auxquelles vous pouvez vous attendre. Je noterai néanmoins que la description de cette créature est assez intéressante et assez glaçante. Vous n'aurez pas de mal à vous la figurer et à ressentir un vif sentiment de dégoût et de peur. Ce sera ma petite note positive sur la question. Il existe aussi un deuxième type d'alien, les Gris et M. Gray. Seuls M. Gray est vraiment développé, mais dans un flou assez étrange, si bien que nous ne savons jamais sur quel pied danser : est-ce une entité avec un corps? une sorte d'âme qui peut s'incarner chez un hôte? L'opacité règne.

Bien entendu, qui dit invasion extraterrestre, dit lutte pour sauver le monde. Bingo! l'armée décide de supprimer tous les envahisseurs, d'établir une quarantaine, tandis qu'une des créatures s'empare d'un de nos héros – je ne vous dis pas comment- et tente de répandre le byrus et le byrum sur la nouvelle planète qu'il veut conquérir: la nôtre. Et là, ce qui m'a gênée, c'est l'aspect convenu du récit. Finalement, avec ce thème les ficelles sont un peu évidentes. Une course contre la montre s'enclenche pour sauver l'humain pris en otage, pour éviter la contamination de toute la terre. Course poursuite double puisque les héros essayant de sauver le monde sont bientôt poursuivis par un fanatique de l'armée.

Il ne faut pas moins de 670 pages pour venir à bout des créatures extraterrestres et de leurs projets. 670 pages au cours desquelles vous vous perdrez dans les méandres des souvenirs des personnages, dans leurs liens et dans leur passé (avec l'arrivée d'un ami d'enfance étonnant, différent et doté de capacités hors normes pour ne pas dire surnaturelles) , dans les découvertes de la vie terrestre et de ses plaisirs par l'alien, et dans la sauvagerie de Kurt, sorte de soldat-tyran assoiffé de carnage et de victoire. Manque de chance, tout le tête à tête entre l'otage humain et M. Gray m'a ennuyée au plus haut point parce qu'il dure, il y a des jeux de répétitions-variations et l'ensemble traîne. Bien sûr, c'était l'élément original du roman, c'est pourquoi je vous tairai les détails afin de ne pas gâcher la découverte, si d'aventure, vous tentiez la lecture. Certains passages étaient même amusants, je ne peux pas dire le contraire. Mais il y a avait une dimension métaphysique et psychologique qui ralentissait tout, compliquait tout et venait encore ajouter à une rythmique déjà pesante. Je crois sincèrement que les aspects originaux et intéressants de ce roman sont noyés dans le reste.

A cela s'ajoute une langue crue et vulgaire, des effusions de sang, du sensationnel, et j'ai beau chercher, je n'arrive pas à trouver de justification littéraire à ces emplois. La gouaille, des personnages truculents ? Non. Même pas. Des pans entiers du roman ont hérissé toutes les parcelles de mon être. Et, un point de traduction m'a dérangée. Un personnage propose d'appeler le plan d'action contre les ovnis « la solution finale ». Oui, mais voilà, en français, ce terme est connoté puisque c'est le terme utilisé pour parler de la Shoah mise en place par les nazis. du coup, cela a titillé mon oreille. Je ne suis pas allée voir en anglais quel était le terme employé donc je ne me permettrais que d'évoquer une maladresse de traduction. Mais ajouté à tout le reste, ça fait beaucoup pour mon petit coeur de lectrice. Et chose rare, j'ai du mal à trouver de réels points positifs à cette lecture. Je resterai donc sur une présentation originale des ovnis et une description intéressante du monstre. Autant dire que c'est bien trop maigre pour faire passer un tel pavé et le digérer dans de bonnes conditions. Vous l'aurez compris, le bilan pour moi sera très négatif. Cela a été long et pénible. D'ailleurs, je me suis littéralement endormie sur le livre à deux reprises, ce qui ne m'arrive jamais d'habitude.

Ainsi, Dreamcatcher a été pour moi une catastrophe livresque comme j'en ai peu connu et, si je regrette cette chronique négative, je ne pourrais malgré tout pas en changer une ligne. Si vous voulez tenter un Stephen King, ne prenez pas celui là, il en a écrit de très bons et j'ai de réels bons souvenirs de certains, mais celui-là résonnera dans ma mémoire par le profond ennui qu'il a fait naître. Ce n'était malheureusement pas pour moi.


Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Franchement ce n'est pas mon préféré je trouve que c'est de l'horreur pour de l'horreur.
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[...] "Dreamcatcher" de Stephen King est un roman dont je ne garderai pas un excellent souvenir. Je n'ai pas accroché à cette histoire d''extraterrestres' même si la première partie à réussi à me faire peur.
Lien : http://lecturesdemina.blogsp..
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Avec Stephen King, je ne sais jamais à quoi m'attendre. C'est je t'aime, moi non plus en permanence.

Quelques uns de ces romans ont été des déceptions et j'espérais que "Dreamcatcher" allait remonter la pente.
A mon grand "désespoir", ce fut totalement l'inverse.
Pourtant, il y avait de bonnes choses dans ce roman : une couverture flippante, un mystère et une peur qui s'installent petit à petit, des premiers chapitres (en dehors de ceux de présentation des personnages principaux !) qui mettent parfaitement dans l'ambiance et l'amitié qui lui est si chère.
Mais voilà : comme à son habitude, l'auteur alourdit à l'extrême son récit avec des descriptions et des passages qui n'apportent vraiment rien du tout à l'intrigue. Plus je lisais ces passages (qui m'ont vraiment ennuyé), plus j'avais l'impression que Stephen King cherchait à "combler un manque d'idées" pour fournir un pavé tel que "Dreamcatcher", de plus de 900 pages.
Je me suis même demandée si notre auteur ne prenait pas pour modèle Victor Hugo, qui pour rappel, était payé au mot et créait des descriptions à n'en plus finir.
La présentation des principaux protagonistes est terriblement longue ce qui, pour démarrer un roman, n'est pas des plus accrocheurs. Ensuite arrivent les "monstres" qui ont raison de mon enthousiasme de base.
Encore des petits hommes gris ? pffft
Alors qu'avec l'arrivée de nouveaux personnages (McCarthy et une femme) je commençais à me plaire dans cet univers particulier, voilà que Stephen King tombe dans le lourd et le scatologique. Certes, la raison de ces pets avait un sens mais il en abuse et gâche l'écriture.
Je suis parvenue tant bien que mal à la fin du récit en regrettant souvent ma ténacité car au demeurant ce roman ne me laisse aucun souvenir agréable et a rejoint la pile "à ne plus ouvrir".

J'ai régulièrement vu que d'autres lecteurs mettaient cette nouvelle écriture sur le compte de l'accident grave qu'a subi Maître King. Je ne sais qu'en penser si ce n'est à nouveau qu'il fallait remplir le frigo.

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Dreamcatcher, une scène d'anthologie sauve t-elle un roman?

Reprenons du début: 4 copains d'enfances, un peu club des ratés sur les bords (allusion évidente), se retrouvent dans une cabane perdu au fond des bois. Mais cette année, ils ne sont pas accompagne par Duddits, un garçon extraordinaire qui a changé leur vie...

Mais, ce séjour en forêt débute mal car quelque chose s'attaque aux animaux, à la forêt et bientôt aux gens...

Le récit alterne les points de vue avec des moments de l'enfance des 4 amis et leur rencontre avec Duddits, un road-trip mortel et un passage qu'on pourrait qualifié de "Stephen King rencontre Lovecraft".

Ce roman n'est pas dans ma liste des meilleures histoires du King: la thématique m'a échappé, les 4 personnages semblent tellement loin des autres antagonistes et surtout l'un d'eux qui provoque un "changement" de point de vue dans la trame même du récit rends confus les changements de points de vue justement.

Je développe: je suis un chapitre centré sur X puis voilà Y qui est dans une autre optique, puis retour sur les copains de X, puis sur l'antagoniste, puis sur un flash back...

Bref, d'habitude j'adore cette construction des personnages mais là le livre m'a perdu.

Dommage
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Je suis allée jusqu'au bout de ce roman , mais j'ai eu beaucoup de mal .
Très difficile à comprendre , différent de ce que je connais de lui . Ma note : très moyen .
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200 premières pages géniales et puis plus rien !
De S.kING il y a du bon et du mauvais et la c'est du mauvais, je me suis rarement autant ennuyé et pourtant tout avait très bien commencé. Au début, j'ai vraiment accroché : quatre personnages charismatiques, un passé mystérieux, c'etait même comique….. Jusqu'à ce que ça parte en n'importe quoi! Des extraterrestres télépathes, l'armée us de Rambo…et une fin in-ter-mi-na-ble, une course poursuite qui durent des centaines de pages!
Trop, beaucoup trop long!
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Faut-il que de tout les Stephen King (et il en a écrit plein), je choisisse de lire en premier un de ses moins bons romans ?

Commençons par le positif : les 5 personnages qui forment une bande de copains. Jonesy, Henri, le Beav, Pete et Duddits sont attachants, leur amitié réchauffe et donne de belles scènes.

Voilà c'est tout pour le positif. Et diable je suis quand même allée au bout des 700 longues pages de ce pavé.

Le pitch de base aurait pu être intéressant, mais King cherche, avec sa fin, à le rendre inutilement flou. Et pas flou genre "c'est mystérieux, fin ouverte, chacun choisit son camp", flou genre "héhé je suis intelligent je vais vous pondre un truc !" qui fait juste qu'on ferme le roman en soupirant.

De même, le côté très scato a faillit me convaincre d'arrêter le livre (j'aurais du), car ça cassait le côté angoisse pour y mettre un côté nanar ridicule et obcène. Honnêtement, je pense que 80% des raisons pour lesquelles l'angoisse ne prend pas est à cause de ce choix.
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