AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 539 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu ce livre sous le magnifique titre "Deux milliards de battements de coeur" que je préfère nettement à celui-ci. Plus de profondeur, de douceur et de poésie se dégageaient de ce titre. C'est vraiment dommage de l'avoir changé !

Ce petit roman parle de la mort et de ce que l'on laisse derrière soi quand notre vie s'achève.

« On comprend l'importance des choses quand on les perd… »

Que feriez-vous si l'on vous annoncez que vous alliez bientôt mourir ?
Penseriez-vous à cette fameuse liste des dix choses que vous aimeriez faire avant de mourir ?
Le narrateur a eu cette idée et comme lui, j'y ai réfléchi : visiter les pyramides d'Egypte, voir une aurore boréale, faire un safari en Tanzanie, plonger dans les eaux turquoise de la Polynésie française, m'inscrire aux Beaux-arts, écrire un album jeunesse, ...
Mais lorsque l'on relit cette liste, elle apparaît bien futile, vide. Tous ces beaux projets perdent de leur saveur si on ne les vit pas avec ceux que l'on aime. Car ce que l'on désire réellement, c'est partir avec de bons souvenirs, sans trop de regrets, et avec la conviction que l'on a été aimé et qu'on ne nous oubliera pas.

*
« Deux milliards de battements de coeur » est une histoire de perte, d'acceptation, de réconciliation.

« Sans crier gare, le côté droit de mon crâne s'est mis à me lancer violemment. Ma poitrine s'est resserrée, je ne pouvais plus respirer. Des convulsions terribles m'ont secoué. Mes dents s'entrechoquaient.
Alors, je vais vraiment mourir.
Non, je ne veux pas… »

Atteint d'une maladie incurable, un jeune homme d'une trentaine d'années apprend qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre. Dévasté par le choc de cette nouvelle, il retourne dans la solitude de son petit appartement qu'il partage avec son chat Chou. Il réfléchit à sa vie, aux personnes avec lesquelles il aimerait renouer, à ce qu'il veut faire de ses derniers jours et dresse une petite liste de dix choses qu'il souhaiterait faire avant de mourir.
C'est alors que le Diable apparaît et lui propose un marché très séduisant pour lui octroyer plus de jours à vivre.

« Pour gagner quelque chose, on doit en perdre une par ailleurs. »

Au fur et à mesure que le récit progresse, le lecteur réalise que le pacte qui lie l'homme au Diable renvoie à des moments significatifs de sa vie.
Par flashbacks, des images et des souvenirs passés surgissent, recomposant la vie du jeune homme.

*
Malgré le thème assez sombre, ce roman prête à sourire, baigné d'une douce lumière. Habillé de manière excentrique, le Diable, double de lui-même, apparaît sympathique, mais manipulateur. Normal, me direz-vous.

Cependant, malgré de très beaux passages, il m'a manqué plus de profondeur.
Le narrateur est un personnage assez commun, je dirai même presque fade. Plutôt égoïste et solitaire, il manque de relief.
Son chat a plus de contours, jouant un rôle important dans la prise de conscience de son maître. Réconfortant et chaleureux, le Diable lui a donné la parole, mais son côté gentleman « so british » ne m'a pas vraiment convaincue.

*
Pourtant, j'ai trouvé que le récit gagnait en profondeur à l'évocation des souvenirs d'enfance du jeune homme.
Certains passages m'ont particulièrement émue, me rappelant certains souvenirs personnels encore éprouvants. Ce passage, en particulier.

« Maman, d'ordinaire si paisible, si gentille, qui m'avait toujours soutenu… C'était mon ancre dans la vie, ma boussole, c'était mon dernier bastion de quiétude. Et elle disparaissait. J'en perdais la raison. »

« On ne se rend compte de la valeur de chaque instant qu'à la minute où ils nous sont comptés. Je croyais sa présence immuable, je n'y accordais pas assez d'attention, et un jour, elle avait disparu. »

La simplicité du récit et de l'écriture cache de belles émotions et des réflexions sur soi-même, notre façon de vivre, les actes de notre vie qui comptent vraiment lorsque l'on en fait le bilan.

« Vivre n'est pas une fin en soi. C'est la façon dont nous vivons qui compte. »

Mais, là encore, l'auteur n'explore aucun thème en détail. Je pense que c'est voulu et c'est sûrement mieux ainsi : c'est au lecteur de faire son propre chemin.
*
Je retiens également quelques idées très intéressantes. Par exemple, l'évocation de la futilité des biens matériels.
En fabriquant des objets comme les téléphones, les hommes créent un réseau artificiel de liens sociaux et une distance qui nous isole physiquement des autres. En fin de compte, la technologie moderne a un véritable impact sur notre vie sociale et nous éloigne de l'essentiel : nous-même et les personnes qui comptent pour nous.

« …les hommes passent leur temps à créer des choses, toujours plus d'objets, dont ils ne savent même plus s'ils en ont besoin ou pas. »

C'est ce que révèle le récit de cet homme, incapable de comprendre, d'écouter et d'échanger .
On comprend à travers l'expérience du jeune homme que le silence, les non-dits sont néfastes, engendrant l'amertume, la rancoeur. Au contraire, la franchise finit par renforcer les liens, à les rendre plus sains ou au moins se libérer d'une relation malsaine qui parasite notre existence.

*
« Deux milliards de battements de coeur » est un petit concentré d'ondes positives.

« … c'est un petit tour de magie ! Lorsque tu es triste, tu peux toujours le refaire, et autant de fois que tu veux. Il suffit de sourire, et de fermer les yeux… »

Court et simple, Genki Kawamura ébauche de nombreuses réflexions très intéressantes autour de l'amour et de la perte. L'auteur souligne l'importance de s'ouvrir aux autres, mais également de donner un sens à sa vie. Elles permettent de réfléchir sur notre propre vie, nos émotions, nos sentiments et nos projets futurs.

« Vivre n'est pas une fin en soi. C'est la façon dont nous vivons qui compte. »

Avec son lot de petits bonheurs, de peines et de tragédies, ce roman a été une petite parenthèse agréable entre deux lectures plus volumineuses.

« Et tout comme l'amour, c'est son impermanence qui la fait briller avec tant d'éclat. »

Je remercie BiblioJoy pour son billet qui m'a donné envie de lire ce petit roman.
Commenter  J’apprécie          4510
Un titre intrigant... et dérangeant ( horreur, plus de chat!) , le petit minou noir mécontent, la queue hérisssée, de la première de couverture, un auteur japonais, il avait tout pour m'attirer, ce livre!

J'avais déjà vu passer de nombreuses critiques enthousiastes, je ne souhaite donc pas m'appesantir sur l'histoire du narrateur en fin de vie à 30 ans, de ses démêlés avec le diable qui semble tout droit sorti de Miami Beach et de la présence si précieuse de son chat Chou.

Ce court récit se présente comme une longue lettre, dont on ne devinera le destinataire qu'à la fin. Sous ses dehors fantastiques et plutôt fantaisistes, il incite à la réflexion, mine de rien, et prend pour moi une dimension métaphysique universelle, nous interrogeant sur nos choix de vie, la notion de temps, le superflu et l'essentiel, les personnes qui comptent, les regrets , les souvenirs fondateurs.

J'ai passé un très bon moment , entre humour et émotion. Rien de révolutionnaire, certes, mais il est toujours bon de se rappeler que la vie est un bien précieux à ne pas gâcher et qu'il faut dire et redire à nos proches combien on les aime...

Commenter  J’apprécie          450
Notre narrateur vient d'apprendre qu'il va mourir , dans une semaine ou quelques mois. Irrémédiable. Pourtant , le diable va se présenter à lui et lui offrir un échappatoire, car la mort doit survenir le lendemain : Pour une jour de vie gagné, il doit supprimer un objet de la surface de la terre.
Et l'on va commencer avec les téléphones portables .

Quelle bonne idée !L'alternative entre prolonger sa vie de 24 heures et priver l'humanité d'un objet . Et puis, une fois le choix fait, une belle analyse de ce qu'on perd et ce qu'on gagne , rien n'est binaire . Tout cela partait très bien , malgré un style assez banal, toute proportion gardée.
Et puis, je me suis un peu perdu.Les jours ont défilé , les objets disparus et la philosophie sous-jacente explicitée mais il y a eu des flash back qui ont cassé le rythme, voire la magie du récit. La mère , le père, où est l'essentiel, à quoi se résume l'existence et la trace qu'on laisse , beaucoup de questions qui ont été abordées par un biais loufoque et que l'auteur envisage de traiter sérieusement au bout de quelques pages.
Pour autant, le personnage du Diable est assez fantastique : Il est gauche, lourd, bien cynique comme il faut et surtout il est habillé en "Higgins" tout au long du livre. Vous vous souvenez d'Higgins , le majordome de Magnum à Hawaï : Chemise à fleurs et bermuda ! Stylé !
Voilà, un peu de déception compensée par une idée originale , un diable déroutant et quelques réflexions bien senties.
Commenter  J’apprécie          243
Ce livre est un présent qui m'a été fait. Ne l'ayant pas choisi, je l'ai laissé dans un coin de ma bibliothèque... avant de l'oublier.
À la recherche hier d'un petit livre rapide à lire, je suis retombé dessus, l'ai ouvert et me suis dit : pourquoi pas ?
Je ne regrette pas aujourd'hui, la lecture achevée, ces retrouvailles.
Ce bouquin a le charme que l'on trouve dans la littérature nippone, ces histoires fantastiques... qui restent crédibles, vous entraînent dans un voyage intérieur, qui fait remonter à la surface de votre coeur toutes sortes d'émotions.
Kawamura est un "enfant" de Murakami, de Murata, de Kawabata. C'est un cinéphile et un réalisateur de cinéma, et son livre a un peu une structure scénarique. D'ailleurs, sauf erreur d'interprétation, je crois que ce petit roman a ou va donner naissance à un film.
Le "pitch", puisque j'ai parlé de scénario, c'est l'histoire d'un jeune homme trentenaire qui apprend qu'il souffre d'une tumeur cérébrale en phase terminale, auquel le Diable va proposer, en échange d'un jour gagné, la suppression d'une "chose" de la surface de la terre. Ce sont d'abord les montres, puis le téléphone, les films... jusqu'à ce que le Diable décide de faire disparaître les chats...
Chaque disparition est naturellement l'occasion d'une introspection, d'un questionnement et d'une remise en cause. Et chaque nouvelle disparition génère chez le jeune homme une prise de conscience. Sa vision du temps, de la vie, de la mort, de l'amour en est bien évidemment bouleversée... C'est cette gradation, ce crescendo qui font que l'on passe d'un protagoniste presque pas concerné au début du livre, à un être écorché vif et "rédempté" à la fin.
Ce n'est pas une oeuvre majeure, mais elle a de la substance du charme, de l'émotion et est écrite de manière tout à fait convenable.
Lu d'une traite et avec beaucoup de plaisir, je comprends l'accueil enthousiaste que lui a réservé le public.
Commenter  J’apprécie          200
Ce livre se présente comme un conte philosophique.
Le narrateur, facteur âgé de 30 ans, apprend qu'il est atteint d'une maladie très grave et que ses jours sont comptés. Mais voici que le Diable en personne s'invite et lui propose un deal.
Il s'ensuit une semaine très particulière : le jeune homme va faire le bilan de sa jeune vie, se poser mille questions, renouer avec d'anciens amis, redécouvrir son chat dont il était pourtant très proche, petit à petit lâcher le barrage de tant d'émotions enfouies, et essayer de réparer certaines erreurs.

Un petit ouvrage étonnant, touchant, mêlant une pointe de fantastique à une touche d'humour, qui finalement propose une interrogation sur le sens de la vie et de la mort.
J'ai retrouvé avec plaisir un style fréquent chez les auteurs asiatiques : pudeur, délicatesse, émotions peu exprimées mais subtilement suggérées, proximité avec la nature, introspection, philosophie de la vie...

Commenter  J’apprécie          192
Bonjour à toutes et à tous !
Voilà, après un petit passage à vide, me revoilà sur ce site et bien contente. J'en profite pour vous souhaiter à tous une très bonne année 2018 !

Et voici ma première critique de l'année :

Vendre son âme au diable pour quelques jours de vie de plus, c'est un sujet approprié par bon nombre d'écrivains, russes, français, anglais.
Genki Kawamura, auteur japonais, nous emmène dans une sorte de conte philosophique, une histoire qui peut paraître farfelue au début, mais doucement, lentement, nous entraîne dans les profondeurs de notre âme, nous tiraille, nous questionne. S'interroger sur le sens de sa vie, après la lecture, c'est quand même pas mal pour un livre, non ?

Sans dévoiler le dénouement, je dirais simplement que le narrateur, jeune facteur de 30 ans, apprend qu'il est atteint d'un mal incurable et qu'il ne lui reste que quelques jours à vivre.
Le diable, venu lui rendre visite, lui proposera un marché : chaque jour, il lui faudra supprimer une chose du monde réel contre 24h de vie supplémentaire. Mais les règles du jeu sont imposées par le diable; c'est lui qui choisit ce qu'il faut supprimer en accordant toutefois un seul et dernier usage de l'objet, avant sa disparition totale de la terre.

Quelles seront les considérations du jeune facteur ? A quoi se raccrochera t-il ? Jusqu'où ira t-il ?
Je vous laisse découvrir ce roman plein de finesse !
Commenter  J’apprécie          194
"A 30 ans, le narrateur de ce livre apprend par son médecin qu'il est condamné. Il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. Aussi lorsque le Diable, cet étonnant visiteur en short, lui propose un marché, n'hésite-t-il pas longtemps. Les clauses du contrat ? Effacer, à chaque jour que Dieu fait, une chose de la surface de la Terre lui vaudra vingt-quatre heures de vie supplémentaires...
Les téléphones, les montres : jusqu'ici, c'est à qui perd gagne... Mais lorsque le Diable lui propose de supprimer les chats, sa vie va basculer une deuxième fois..."

Quel joli roman empreint de poésie et de réflexion profonde sur le sens de la vie et ce qui fait, ou pas, notre bonheur.
Ce court roman nous entraîne avec douceur et de nombreux traits d'humour dans une quête de recherche de soi.
Face à la mort, où place t-on nos priorités ? Avons-nous tout dit, tout fait, de manière à partir sans regrets ? Pouvons-nous pardonner ce qui nous semblait impardonnable ?
Autant de questions (et bien d'autres) qui vont conduire le narrateur et le lecteur sur le chemin de l'introspection quant à la vie qu'ils mènent.
J'ai beaucoup aimé ce roman à la fois utile et délicat. Une belle découverte que je recommande vivement.
Commenter  J’apprécie          160
Durant une consultation médicale, le narrateur apprend qu'il est condamné. Il ne lui reste que quelque temps à vivre. En sortant, il faut du temps pour encaisser la nouvelle et se rendre compte que son quotidien vient de changer irrémédiablement. C'est alors que le Diable apparaît chez lui pour lui proposer un marcher : vêtu d'une chemise à fleur et ressemblant trait pour trait au narrateur, il lui propose de gagner une journée de vie en retirant de l'existence une chose. Mais c'est le diable qui choisit ce qui va disparaître. Une montre, un téléphone, c'est encore envisageable. Mais lorsque le Diable lui proposera d'effacer l'existence des chats, le narrateur se devra de faire un choix décisif…

Un livre qui tape dans l'oeil uniquement parce qu'il y a un chat sur la couverture ? Aucune preuve, hormis savoir que j'aime à la fois les chats et la littérature japonaise. Blague à part, c'est un roman court, un conte initiatique ou une réflexion sur la vie et sa valeur. Résumer ainsi, il y a de quoi sourire, et quelques dialogues s'y prêtent d'ailleurs. La rencontre avec le Diable, se rendre compte que ce qui arrive est réel. Genki Kawamura nous propose une histoire riche, le pacte avec le diable ayant été mainte fois traité dans la littérature ou le cinéma. Mais être responsable de la suppression d'éléments contre un jour de vie supplémentaire ? Se faire juge et partie, peser le pour et le contre, prendre le temps de la réflexion.

Mais l'histoire, bien qu'elle s'articule autour de ce pacte avec le diable, est une véritable réflexion sur la valeur de la vie, le monde qui nous entoure, le sens même qu'on peut donner à la sienne. C'est l'occasion pour le narrateur de se remémorer son passé, sa mère et son père, les relations familiales compliquées, le décès de sa mère, les chats qui ont fait leur entrée dans leur vie et comment ils l'ont changé. Et puis à l'aube de la mort, avons nous tout réalisé ? Allons-nous quitter la Terre en ayant accompli ce que nous voulions ?

le livre se lit avec fluidité, sans empressement, la traduction permet de s'immerger complètement dans l'histoire, comme si nous en étions le héros et donner une dimension encore plus personnelle à ce genre de lecture. Je ne vais pas dire que ce livre à changer ma vie, il nous remet à la place de simples mortels. Quant à décider ou non de faire disparaître les chats de monde… J'ai fait mon choix.

En bref :

Une belle lecture, avec un brin d'humour et beaucoup de réflexion sur le sens de la vie.

Lien : https://lecturedaydora.blogs..
Commenter  J’apprécie          150
Un pacte avec le Diable assez original : un jour de vie en plus à condition de faire disparaître quelque chose de la création... Tentant, mais il y a un détail qui coince, c'est évidemment le Diable qui décide de ce qui va disparaître...

Le narrateur, parce qu'il est condamné, accepte. Et commence à mettre en ordre sa vie.

Ses mésaventures avec le Malin sont donc entrecoupées de souvenirs et de retrouvailles, le rendu final étant très sympathique.

J'ai bien aimé ce court roman bien optimiste malgré les apparences. En revanche, le Diable n'est pas vraiment le Diable, ici. S'il est roublard, il n'est pas tricheur, il ne fait pas signer de document pour s'emparer de l'âme de sa victime et surtout, il semble incapable d'agir sans l'autorisation de Dieu. Bref, un démon pas traditionnel, ce qui m'a un peu chiffonnée, mais un bon moment de lecture malgré tout... Sans oublier un chat très Chou ;-)
Commenter  J’apprécie          110
Facétieux, grave, loufoque, décapant. Facétieux : le diable, en short et chemise hawaïenne. Grave : un jeune facteur de 30 ans atteint d'un cancer foudroyant. Loufoque, le marché que le diable lui propose : un jour de vie en échange de la disparition d'une chose sur terre. Décapant : que reste-t-il quand ce qui paraît essentiel dans la vie est retiré du monde ? Accepterions-nous de vivre sans téléphones, films, montres, chats ? Pourrions-nous nous en passer ? Et au-delà de leur utilité, quelle part ont-ils dans les relations avec les autres, dans ce qu'ils ont pu établir et laisser dans nos souvenirs ? Face à la mort imminente que ferions-nous ? C'est avec humour que l'auteur aborde ce thème. Et par là-même celui de la vie. Faut-il attendre les derniers moments pour apprendre à se détacher, pour faire le tri de ce qui est essentiel ou non ? Les dix dernières choses que l'on aimerait faire avant de mourir, ne peut-on les vivre dès à présent ? Ce petit livre peut s'apparenter à un conte philosophique invitant à regarder la vie de près et incitant à découvrir ce qui compte vraiment.
Commenter  J’apprécie          101



Autres livres de Genki Kawamura (1) Voir plus

Lecteurs (1115) Voir plus



Quiz Voir plus

Les mangas adaptés en anime

"Attrapez-les tous", il s'agit du slogan de :

Bleach
Pokemon
One piece

10 questions
896 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , littérature japonaiseCréer un quiz sur ce livre

{* *}