Rien qu'en voyant le titre, je savais que je devais lire ce livre.
Voilà des années que les études se multiplient, pointant du doigt les dégâts que les open space font aussi bien sur la production que sur la santé, mentale comme physique, des salariés.
J'ai beaucoup ri en lisant ce livre... un peu jaune, il faut admettre. Il faut dire que certaines situations sont, hélas, familières.
Des difficultés à se concentrer au milieu du brouhaha constant d'un groupe au discours, souvent incompréhensible, de la hiérarchie (entre novlangue et phrases toutes faites vides de sens), tout y est.
On pourrait se consoler en se disant que tout le monde semble souffrir pareil, mais je trouve désolant que les entreprises s'obstinent ainsi dans un schéma aussi néfaste, qui fait du harcèlement et du flicage la norme et pointe du doigt ceux qui s'effondrent comme s'il était anormal de ne plus supporter ce climat de stress et de suspicion permanent.
Un petit livre sympathique qui ne prétend pas donner des solutions pour survivre à l'open space mais seulement nous rappeler, à travers ces anecdotes, l'absurdité d'une telle organisation.
J'ai apprécié ma lecture car, comment le dit le titre d'un roman de
Stéphanie Butland : "J'aime tout ce qui me rappelle que je ne suis pas la seule à souffrir sur cette terre"