Comment braquer une banque sans perdre son dentier

Je n'ai pas du tout apprécié ce roman que javais choisi car j'avais trouvé son titre accrocheur et prometteur: Comment braquer une banque sans perdre son dentier.
Et bien non, malgré ce programme évocateur, j'ai failli changé de châine...
Ce livre de Catharina Ingelman-Sundberg a provoqué chez moi à peu près les mêmes réactions que celui de Jonas Jonasson, le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, des réactions presque épidermiques et négatives, hélas.
Alors, je n'incrimine pas le sujet, ni les protagonistes, ni l'intrigue.
Je crois que c'est le style de l'auteur, je n'y suis pas sensible. Son humour n'a pas été non plus suffisant pour m'entrâiner dans une lecture agréable ou divertissante.
Une lecture fastidieuse car le projet de Martha et de ses compagnons de route m'a barbé...
"Comment oubler un livre sans perdre ses lunettes"
Oui, je me suis ennuyée à sa lecture!

Lassés de leur vie morne et terne, cinq pensionnaires d'une maison de retraite suédoise décident d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs, à savoir en prison. Mais pour aller en prison, il faut avoir commis un crime. Nos cinq retraités vont donc imaginer le casse du siècle pour pouvoir mener une fin de vie bien confortable en prison.

Enfin, j'en ai terminé avec ce roman! Loin d'être la lecture entrainante et drôle à laquelle je m'attendais, ce livre s'est révélé être aussi ennuyeux que la vie des cinq retraités. Les aventures et les péripéties s'enchainent, toutes aussi rocambolesques les unes que les autres, mais finalement sans grand intérêt. Dommage parce que l'idée de départ était plutôt originale. Malheureusement, l'auteur n'a pas su rendre le récit intéressant.

Il y a cinq héros dans cette histoire. Des héros du troisième âge, qui ne supportent plus la vie morne et sans liberté de leur maison de retraite. S'installe alors l'idée que les détenus des prisons sont mieux traités qu'eux. Ils vont donc se transformer en cambrioleurs de haut vol pour se faire arrêter.
Ça promettait d'être drôle. Une sorte d'Ocean's eleven en déambulateur. Mais le souffle de cette promesse est finalement vite retombé. J'ai trouvé ça extrêmement simpliste avec des personnages sans profondeur. Ce genre d'humour ne nécessite pas forcément quelque chose de très poussé, mais je dois avouer que là, ça manquait vraiment de crédibilité. Les situations sont caricaturales. et même si c'est voulu, j'ai trouvé ça lourd. Trop de clichés tuent le cliché. Les péripéties de tous ces personnages ne m'ont pas tellement inspiré d'émotion.
Une lecture qui n'a donc pas été très inspirante pour moi, mais ravira certainement d'autres lecteurs.
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Je trouvais que le titre était rigolo et comme c'était une petite trouvaille chez Emmaüs, je me suis dit pourquoi pas ?!

Ben, finalement le titre est en énorme contraste avec le contenu de ce roman. Je n'ai pas rigolé, mais je me suis plutôt ennuyée. Je ne sais pas si c'est lié à la traduction française ou au style de l'auteur, mais je ne suis pas arrivée à m'approprier l'histoire. Beaucoup d'informations tirées en longueur qui n'ont aucune valeur ajoutée. J'ai mis du temps pour le terminer, mais j'aurais mieux fait de l'abandonner.

On passe à autre chose.

Challenge ABC
Challenge Plumes Féminines
Challenge Multi-défis

Un livre frais, léger et divertissant malgré beaucoup de longueurs et d'imprécision, ce qui fait qu' on achève ce livre avec soulagement.

Il est difficile d'apprécier "comment braquer une banque sans perdre son dentier ?". le prétexte est bon et l'intrigue principale judicieuse. Pourtant, sa lecture est fastidieuse.

Le roman conte les aventures de cinq retraites prolongeant leur amitié en maison de retraite. La vie n'y est pas très douce sans être indigné. Mais le visionnage d'un documentaire sur la prison leur ouvre de nouvelles perpectives. Comparant le traitement des détenus au leur, ils estiment le sort des malfrats enviable et se décident à épouser leur statut. Ils deviennent donc des braqueurs en déambulateur. Leur premier casse fera date pour porter sur des toiles maîtresses des collections du musée de Stockholm. Ils finirons en prison. le cerveau de la bande, Martha, y relativisera le confort de la situation de détenu. Mais le pli est pris, les retraites ont pris goût au frisson du casse. Ils projettent d'en commettre d'autres, de faire prospérer leur butin afin d'améliorer le statut des personnes âgées en maison de retraite auquel ils destinent le produit de leurs méfaits.

Le prétexte est excellent. L'auteur a trouvé un ingénieux moyen pour poser la question de la gestion des maisons de retraite et du bien-être des personnes âgées dans des sociétés vieillissantes. Les retraités qu'elle décrit ne manquent ni de capacité inventive ni d'esprit critique. Leur goût de l'intrépide, leur humour est séduisant. Pourtant, le lecteur doit se faire violence pour achever l'ouvrage tant le récit traine en longueur et se noie dans des descriptions inutiles. On perd de vue l'essentiel : l'amélioration des conditions d'accueil des personnes âgées et la satisfaction de leurs besoins qui ne sont pas nécessairement ceux auxquels on voudrait parfois les réduire. La bonne chair, l'activité physique (dont le fitness!) et le sentiment amoureux ne sont nullement évacués avec la cessation d'activité. Cette préoccupation ne se retrouve qu'en toute fin d'ouvrage alors que la seconde partie du récit sacrifie trop à l'addiction au frisson du braquage de la bande des retraités.

Le thème est donc aussi enthousiasmant que son traitement peut s'avérer décevant. On le referme avec soulagement. C'est bien dommage.

Dans une maison de retraite où les pensionnaires ne sont pas bien traités (cela nous rappelle l'actualité sans toutefois l'égaler), Martha va prendre les choses en main pour que cela change. Aves ses amis et dans l'idée de pimenter leur présent et d'améliorer leur futur, ils vont organiser des vols et des casses. Les choses ne se passent jamais comme ils l'avaient prévus mais ils s'en sortent.
Même si les personnages sont attachants, je ne suis pas entrée dans l'histoire de ces joyeux pensionnaires. Trop de choses incohérentes ou peu crédibles et je n'ai pas réussi à passer outre pour apprécier.

Un début un peu lent sans doute à l'image des personnages qui sont des personnes âgées. Puis on enchaîne joyeusement les péripéties de ces petits vieux plein de tonus qui en ont marre de la vie monotone dans leur maison de retraite. Ça se lit vite et bien. Une lecture d'été toute simple.

Autant vous le dire tout de suite, je n'ai pas aimé ce livre. J'ai d'ailleurs suspendu ma lecture à la moitié des 425 pages. Loin d'y trouver l'humour que j'attendais, j'ai au contraire trouvé que la vision de l'auteur était bourrée de clichés. Et ce sont de vrais clichés dont je parle, pas de clichés qui pourraient bénéficier au récit pour justement en profiter pour les dénoncer. Ce qui est d'autant plus étonnant que l'auteur en question est une sexagénaire et donc beaucoup plus proche que moi de l'âge de sa bande de 5 retraités.

C'est vraiment cette impression de premier degré sur ce que j'ai considéré comme des clichés qui m'a fait arrêter cette histoire. Je ne voulais pas continuer à lire le récit de l'aventure démagogique de ces personnages. D'autant plus que cela est très dommage car sur le point de vue du style d'écriture, il n'y avait rien à redire. le roman semble avoir été très bien traduit.
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5 octogénaires d'ne maison de retraite se lance dans le banditisme.
Cavale rocambolesque un peu mieux réussie que 'Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire'. Mêmes ingrédients : on lance une balle et on suit tous les rebondissements qui n'en finissent pas.
Roman pour tout public sans profondeur.