Pas de doute, je trouve que le manga est beaucoup plus captivant lorsqu'il reste dans la cour intérieure. Et j'ai vraiment apprécié ce quatrième tome des Carnets de l'apothicaire. D'autant plus que l'on reste sur une même intrigue durant pratiquement tout ce tome et que cela nous permet d'en apprendre vraiment beaucoup plus sur pas mal de personnages importants.
Bien qu'il y ait toujours des intrigues et que l'histoire ne nous épargne pas des exécutions ou des morts, il se dégage toujours autant une ambiance bienveillante. Je ne sais pas comment les mangakas y parviennent mais c'est très réussi, surtout que c'est quelque chose que j'apprécie énormément.
Après une petite pause, nous revenons à la tentative d'empoisonnement de Lishu, la plus jeune concubine de l'Empereur. Bien que le coupable ait été démasqué, Jinshi demande à Mao Mao de mener l'enquête pour être certain. Notre jeune héroïne se voit donc emmener au pavillon de Grenat. Bien que sa mission ne soit pas des plus joyeuses, j'ai cependant beaucoup aimé découvrir Aduo et sa cour. On apprend énormément de choses et certaines pièces du puzzle se mettent en place. Il est ainsi beaucoup plus aisé de comprendre des éléments assez mystérieux et on gagne en profondeur par rapport à l'univers. Que du bonus.
La « relation » entre Jinshi et Mao Mao continue d'évoluer doucement également. Il se repose beaucoup sur elle dès qu'il le peut, mais plus par confiance que par paresse. Et bien qu'il s'amuse à ses dépens, on voit bien qu'il y a quelque chose de plus. Gaoshun a beau croire que son maître voit notre héroïne comme un jouet, pour moi, c'est loin d'être le cas. Il s'amuse avec elle, comme je l'ai dit, ça oui, mais plus parce qu'il est intrigué et plus il la connaît plus, plus il a de l'affection pour elle. On voit d'ailleurs tout ce qu'il est prêt à faire pour elle à la fin de ce tome.
D'ailleurs en parlant de la fin, j'ai apprécié de voir que Mao Mao avait des proches qui tenaient aussi beaucoup à elle. Les trois courtisanes vedettes de la maison des plaisirs où elle était sont adorables avec elle, et les petits moments de tendresse que l'on voit donne le sourire. Encore une fois, beaucoup de bienveillance malgré certains éléments plus sombres.
Maintenant que des révélations plus que croustillantes ont été faites, j'avoue que je suis curieuse de voir où cela va nous mener. Parce que du point de vue politique… cela promet d'être explosif et pas dans le bon sens du terme. Mais je ne doute pas que les héros des Carnets de l'apothicaire seront faire face.
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C'est avec plaisir que je continue ce manga, qui m'a d'abord attiré par sa couverture que je trouve magnifique et cela ne se dément pas au fur et à mesure que l'on avance dans la série. Il en est de même du graphisme où l'on reconnaît bien chaque personnage. Mao Mao se retrouve de nouveau à mener une enquête à la cour intérieure parmi les courtisanes les plus proche de l'empereur et c'est de main de maître qu'elle va enquêter par son analyse de la situation, ses réflexions et souvent ses déductions logiques. C'est un plaisir de la voir évoluer. Quand à Jinshi, il semble se rapprocher de plus en plus de notre héroïne, bien que leur relation soit comme chien et chat, c'est également un atout pour cette histoire. Jinshi, un personnage bien sibyllin, on aimerait en connaître plus sur ce personnage.
Cette série est superbe et j'ai bien l'intention de la continuer.
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J'ai passé un très bon moment avec le quatrième tome des Carnets de l'Apothicaire qui correspond à la fin du premier tome des romans, c'est vrai qu'on le sent dans l'histoire : certaines intrigues secondaires se clôturent, des éléments se mettent en place pour une suite...
Les intrigues de cours sont toujours plus complexes, prenant racines parfois des années plus tôt à la période où est né l'enfant de l'empereur, 17 ans auparavant.
Les intentions de Jinshi deviennent enfin claires (sauf aux yeux de Mao Mao qui se méfie toujours de cet homme trop séduisant pour être honnête à son avis).
J'ai beaucoup aimé ce tome et je vais enchaîner sans attendre avec le cinquième...
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Ah ! Quelle bonne découverte cette série de manga.
D'après ce que j'ai compris, ce tome 4 correspond à la fin du 1er roman. On sent effectivement la fin de quelque chose et le début d'une autre.
J'aime tout!
La jaquette, toujours magnifique.
Le fait que le résumé de cette jaquette soit un résumé du tome précédent (tous les tomes d'une saga devrait faire ce principe).
Les scènes additionnelles toujours très drôles derrière cette jaquette, telles des petits secrets que l'on découvre.
Le graphisme, variable selon l'ambiance de la planche. Quand ils 'agit de pages d'introduction ou de contemplation... que les dessins sont magnifiques.
L'histoire avec cet univers d'intrigues dans la cour intérieure où les talents de Mao Mao sont mis à l'épreuve. Il y a ainsi, en quelques pages, une ambiance de polar historique léger. Des intrigues, des mystères qui se suivent, tome après tome. Ici, on reparle de la tentative d'empoisonnement de la pauvre Lishu, mais aussi du suicide/ meurtre d'une servante? Mao Mao va ainsi aller à la rencontre d'un autre endroit de cette cour intérieure : la palais de Grenat avec Aduo.
Les personnages. Mao Mao pour commencer, indépendante, fière, dotée d'un bon sens moral et terriblement inconvenante lorsqu'elle le désire. Jinshi ensuite. Sa mystérieuse identité qui fait germer tout un tas d'hypothèses. Je suis toujours persuadée d'avoir deviner juste avant qu'une autre pointe le bout de son nez. Que dire également de leur relation... J'adore, j'espère que ce "je t'aime, moi non plus" va durer sur pas mal de tomes. L'avant-dernier chapitre a été relu encore et encore.
Une série de manga qui m'enthousiasme dès que je les ai dans les mains. Les admirer me suffisent. Les lire me satisfait encore plus. L'effort est de ne pas trop les avaler vite...
Dernière frustration : est-ce que j'ai loupé un passage mais je ne comprends pas d'où vient la dette de Mao Mao!!!
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Avec cette élégance et ces pointes d’humour si caractéristiques de la série, des sujets complexes sont de nouveaux absorbés, certains à l’issue tragique mais toujours sans jugement moral. En effet notre héroïne, mue principalement par la logique pure et l’expérience d’une vie extrêmement dure, ne juge jamais les autres, préférant toujours aller de l’avant, comme la plupart des personnages, conférant au titre cette ambiance si unique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Les Carnets de l’apothicaire est l’adaptation du roman éponyme de Natsu Hyuuga et conclut, avec ses quatre premiers volumes, un arc narratif aussi dense que passionnant, porté par une héroïne qui ne se laisse pas faire ! Malgré son air nonchalant, Mao Mao possède des nerfs d’acier et ne résiste pas à la tentation de fourrer son nez dans les affaires des autres, pourvu que cela puisse les sauver.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Acclamée et primée au Japon, cette adaptation signée Itsuki Nanao est accompagnée des magnifiques illustrations de Nekokurage, qui donnent vie à la riche galerie de personnages de cet univers enchanteur, où la splendeur du palais n’a d’égale que la cruauté des machinations qui s’ourdissent entre ses murs !
Lire la critique sur le site : MangaNews
Jinshi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Mao Mao : On ne touche pas aux courtisanes !
Jinshi : Et pourquoi tu es habillée comme ça, d'abord ?
Mao Mao : Je travaille à temps partiel !
Jinshi : Dans une maison close ?
Mao Mao : Tout à fait.
Jinshi : N... ne me dis pas que...
Mao Mao : Ne vous inquiétez pas, je ne reçois pas de client en privé pour le moment !
Jinshi : Comment ça pour le moment ?! Je peux t'acheter, si tu veux !
Mao Mao : Vous plaisantez ?! Hum... ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée... ça ne me dérangerait pas de travailler à nouveau à la cour intérieure...
Mao Mao : Si je devais être exécutée... Est-ce que vous pourriez faire en sorte que ce soit par empoisonnement ?
Jinshi *soupir* : Pourquoi tu me demandes ça ?
Mao Mao : Parce que si je commettais un impair... Ce serait à vous de choisir la sentence...
Jinshi *gros soupir*
[...]
Jinshi : Je ne ferais jamais une chose pareille !
Cette pratique repose sur la croyance que plus les pieds sont petits, plus ils sont charmants...
Elle consiste à les maintenir pliés à l'aide des bandelettes dans de minuscules chaussons...
Elle n'est pas généralisée, mais même à la cour intérieure...
On croise souvent des femmes à la démarche caractéristique.
Je ne suis pas quelqu'un d'important. A la moindre erreur, on n'hésitera pas à se débarrasser de moi...
Même les plus belles fleurs finissent par faner... Et celles de la cour intérieure ont le devoir de porter des fruits !
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