L'Assassin royal, tome 2 : L'Assassin du roi

Après le premier tome très prometteur, je me réjouissais d'entamer le deuxième. Déception !
Alors évidemment, j'entends déjà les puristes nous expliquer que les méchantes éditions françaises ont découpé le tome originel en deux de façon complètement brutale et non-respectueuse.
Quand bien même !! On se tape quand même près de 400 pages de vide, de non-action et de masturbation intellectuelle sans fin. A ce rythme-là, on est parti pour 250 tomes…
Ce que j'avais pris pour de la délicatesse dans le premier opus, devient lassant dans cette suite. Même dans le « désert des tartares », je me suis moins ennuyé. On attend, on essaye de s'intéresser, on regarde le paysage puis on attend la fin… Qui ne vient pas….
Alors oui, j'exagère un peu. Les qualités d'écriture de l'auteure sont toujours bien là mais sans histoire, ça tourne dans le vide.
Sans doute le dernier tome pour moi. Mais on ne sait jamais.

On peut considérer ce tome 2 comme la 2e partie du tome 1. Une belle entrée en matière sur Qui est Fitz, quelles vont être les intrigues au cours de ces 6 tomes, qui es son père, quelle place a t'il auprès de la cour des Loinvoyant sachant que son oncle, Royal, est prêt à tout pour l'assassiner...

Un 2e tome sans grande importance si ce n'est que sa lecture est obligatoire pour continuer la saga.

Bonne lecture tout de même, le style de Robin Hobb est agréable, je lui reproche juste de faire des longueurs dans ce 2e tome qui ne facilite pas la compréhension.

J'aurais aimé laissé une note plus positive, mais honnêtement l'aventure de l'Assassin royal s'arrêtera avec ce tome pour moi. J'avais déjà trouvé que le premier tome était lourd, lent et j'avais eu du mal à m'accrocher au personnage. J'avais fini par trouver dans les derniers chapitres un regain d'attrait.
Cependant, ce tome reste lent, les intrigues peu nombreuses, et Fitz.. peu rusé. Tous les éléments sont là, si ça ne suffisait pas, des proches lui refont des recommandations. Les écoutent-ils ?

J'ai du mal à comprendre aussi la ligne de défense de la famille royale : le Roi Subtil se retrouve empoisonné par son propre fils, les côtes sont soumises aux attaques des Pirates rouges, le roi-servant est de moins en moins apprécié par ses sujets, Royal tisse ses liens dans l'ombre mais à la vue du reste de la famille royale..
Pourtant, personne ne vient sauver le roi (ni le Fou qui pourrait le raisonner, ni Umbre qui est le stratège du roi, ni Vérité, son propre fils), des navires s'apprêtent à partir seulement 2 ans après la première menace, le roi-servant Vérité se morfond sur ses responsabilités et ne les assume pas. Pire, il ne profite même pas de l'attrait populaire de sa Reine-servante pour rassurer le peuple et réunir les ambitions.
Je veux bien comprendre que Chevalerie était censé être le Roi-Servant; mais Vérité, en tant que second a dû être formé aux mêmes choses : ne doit-il pas le remplacer dans des conseils ? ne doit-il pas aller tout seul représenter son roi pour négocier ?
J'ai dû mal à comprendre comment un royaume peut tenir avec seulement le Roi Subtil, son roi-servant Vérité, son fils Royal (dont on ne sait tjrs pas à quoi il sert), Umbre en tant que stratège et empoisonneur, le Fou (en tant que ?) et Fitz, qui a encore un sombre rôle à jouer. Pourquoi ne sont-ils pas entouré de stratèges ? pourquoi ne sont-ils pas entouré de généraux vaillants et loyaux ? pourquoi ne sont-ils pas entouré de personne qui maîtrise l'Art ?
Bref, un peu de mal à comprendre cet univers.. Peut-être que je suis passé à côté de certaines explications, peut-être que je pourrais être plus patiente et continuer la trilogie,..
Mais c'est un choix personnel de s'arrêter là.