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3,79

sur 4065 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ma période polars remonte à quelque temps déjà !
A l'époque les enfants étaient petits et invariablement le week-end commençait par une promenade jusqu'à la bibliothèque municipale. Sitôt arrivés, les garçons se précipitaient vers les BD tandis que je m'arrêtais au rayon policier où Mary Higgins Clark occupait une place de choix.

Quel ne fut pas mon embarras lorsqu'il s'est agi l'an dernier de répertorier sur Babelio ces bouquins d'emprunt, lus naguère ! Une bonne dizaine de titres de l'auteure américaine se télescopaient dans mon esprit, sans qu'il me soit possible d'en dégager une hiérarchie qualitative. L'un d'entre-eux cependant sortait du lot : “La nuit du renard”. Je l'ai relu cette semaine.

L'inspiration ne manquait pas à la grande dame new-yorkaise lorsqu'elle écrivit son deuxième policier en 1977 ; jugez plutôt :
Par une soirée d'hiver glaciale, un tueur en série kidnappe un jeune garçon et une journaliste et les séquestre dans un local désaffecté situé au sous-sol de Grand Central Terminal, la plus grande gare du monde, située au coeur de Manhattan. Lorsqu'il s'absente du local, le kidnappeur n'oublie jamais de relier une bombe de forte puissance à la seule porte d'accès.

Ce fait divers sordide se passe au moment même où, dans le couloir de la mort, un jeune homme regarde la pendule égrener les heures qui le séparent de la chaise électrique. Reconnu coupable d'un meurtre par strangulation qu'il a toujours nié, il vient d'épuiser tous les recours en grâce possibles.
Coïncidence troublante : une des jeunes femmes étranglées deux ans auparavant était la maman du petit garçon kidnappé aujourd'hui.

Trois innocents en danger de mort et personne, pas même le FBI, n'arrive à comprendre ce qui se passe, n'arrive à arrêter le compte à rebours funeste : demain il sera trop tard !

Il me faut prendre sur moi pour résister à l'envie d'en dire plus sur cette intrigue au suspense haletant ! Je n'ai aucune envie de m'attirer les foudres de cette chère Mary qui signe là une de ses oeuvres majeures (“Grand prix de littérature policière” 1980).

La nuit du renard”... où graduellement tout se goupil(le) à merveille…
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J'ai lu ce roman très rapidement, tellement le rythme de l'histoire nous y oblige.
Plus on approche des dernières pages et plus le suspense augmente.
C'est pour le moment mon roman préféré de Mary Higgins Clark. J'ai trouvé la structure narrative, liée au temps dans cette histoire, vraiment très intéressante. C'est ce qui donne une dynamique très particulière lors de la lecture puisque chaque minute passée est primordiale. Pour conclure, j'ai adoré.
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« Que le renard bâtisse son terrier dans ton foyer » : je ne vous souhaiterai jamais ça !

Steve, lui, est victime de cette malédiction. Sa femme est morte il y a 2 ans, étranglée par un désaxé ; Neil, leur petit garçon qui a été témoin de ce drame, en fait crise d'asthme sur crise d'asthme.
Et puis Steve a tenté de se reconstruire et de retrouver de la chaleur auprès de Sharon, une journaliste tout entière vouée à la suppression de la peine de mort.

Mais quand le renard s'est installé dans ton foyer, il est très difficile de l'en extraire. En effet ! L'enfer continue...Un certain « Renard » enlève Sharon et Neil.
La course-poursuite peut commencer.

Haletant, hallucinant, ce tout petit roman de Mary Higgins Clark prend littéralement aux tripes.
La nuit, l'hiver glacial, le verglas.
Les voisins tourmentés.
Le FBI aux abois.
Des coups de téléphone.
Un garage, un petit café.
La gare de Grand Central et ses SDF, en particulier une vieille femme fan de solitude.
Un trou immonde.
Et un jeune homme qui va bientôt mourir sur la chaise électrique.

Rien, elle ne nous épargne rien, M.H.C.
Moi qui étais sortie ricanante de « Nous n'irons plus au bois », j'ai frémi de nombreuses fois dans les parages du renard. Ici, pas de « nunucheries », pas d'atermoiements.
L'action, la psychologie très juste, l'angoisse. La mort.

Quand le renard rôde la nuit, ferme tes portes. Garde ta famille. Protège-toi de Mary Higgins Clark et de ses malédictions.
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Neil, petit garçon a été témoin du meurtre de sa mère Nina. Il reconnaît formellement le meurtrier en la personne de Ronald Thompson, 19 ans. Celui-ci nie formellement sa culpabilité.
Son père, Steve, 32 ans , se bat pour son fils et se lie à une jeune journaliste, Sharon.
Ils sont journalistes tous deux et présentent des avis diamétralement opposés quant à la peine de mort.L'accusé va être très probablement condamné à la chaise électrique et juste avant la prononciation de la sentence, Nina et Neil sont enlevés par un malade, Renard, qui les séquestre à la gare centrale de New-York en menaçant de faire sauter une bombe.
Ce sont les faits principaux , mais il y en a encore bien d'autres dans ce livre très riche en points de suspense.
Je l'ai lu un peu après sa parution en 1980 car les discussions autour de la peine de mort allaient bon train entre jeunes à ce moment.
En France, Robert Badinter allait arriver à la supprimer en 1981. J'ai ressorti le livre pour en lire quelques extraits et je crois bien que c'est le meilleur roman de Mary Higgins Clark que j'aie jamais lu.
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MHC nous tient en suspense tout au long de cette histoire qui se révèle être une course contre la montre.
Le roman engage une réflexion sur la peine de mort. En effet, le jeune Ronald Thompson doit être exécuté pour le meurtre d une femme 2 ans auparavant. Mais
Celui ci crie encore son innocence.
Parmi les défenseurs, Sharon qui est la nouvelle petite amie de Steve, le mari de la victime , Nina, une jeune maman retrouvée étranglée chez elle. le petit Neil était présent et a vu le tueur.
Un mystérieux Renard se prépare pour un crime. Il a prévu de kidnapper Sharon et Neil et de faire exploser la gare où il les retient prisonnier.
Et si finalement le jeune Thompson n était pas le véritable tueur? S il avait eu la malchance d e se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.

J ai encore passé un très bon moment avec MHC.
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J'avais déjà lu ce roman il y a des années, et si je me souviens que je l'avais beaucoup aimé, je ne garde qu'un souvenir assez flou de l'histoire. C'est donc avec plaisir que je me suis replongée dans cette intrigue haletante.
Renart, tueur en série, kidnappe la nouvelle compagne et le fils du mari d'une de ses anciennes victimes, alors que l'exécution du jeune homme condamné à tort pour ce meurtre avance à grand pas.
L'intrigue du roman se déroule de manière assez classique, mais le rythme qui monte crescendo et l'empathie que l'on ressent pour les personnages crée une tension de plus en plus haletante, jusqu'à un final explosif.
La nuit du renard est un roman prenant, d'une efficacité redoutable et toujours aussi efficace, bien qu'il date d'il y a plus de quarante ans. Un page turner à conseiller à tous les amateurs de polar.
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Un livre conservé en réserve et que je viens seulement de dévoré du début à la fin. Mais mieux vaut tard que jamais et cela eut été une grosse erreur de ne pas avoir lu ce roman. Au niveau suspense c'est certainement le plus intense que j'ai lu parmi les centaines de bons romans policiers. Ce n'est pas de la haute littérature mais l'important est le plaisir à la lecture. Et ici le suspense dure jusqu'à la dernière ligne. Difficile de lâcher le livre une fois les différentes scènes se déroulant.
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Adolescente, "La nuit du renard" a été mon premier roman "thriller", si je puis dire. Et comme toutes les premières fois, on s'en rappelle. Même si c'est une autre époque, cette lecture représente un classique du genre, le meilleur roman de l'auteur, à mon humble avis. Tous les ingrédients sont présents pour passer un très bon moment, le suspense au rendez-vous. Je me souviens que ma mère offrait toujours pour Noël le dernier Mary Higgins Clark à ma grand-mère. Lectures dont ma mémé chérie me faisait profiter. Cependant, je n'ai rarement retrouvé le même niveau (une ou deux fois). En revanche, cela a aiguisé mon appétit pour la lecture.
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L'envie soudain de se plonger dans un vieux et bon thriller m'a conduit à aller rechercher dans ma bibliothèque " la Nuit du Renard". de mémoire c'était mon premier contact avec Mary Higgins Clark. A mon avis l'un des meilleurs. C'était au début des années 80. Sa lecture m'avait captivée....près de quarante ans plus tard, je ne l'ai pas oublié.

Je viens de le relire avec énormément de plaisir. Avec cependant un peu moins de stress et d'angoisse que la première fois. Je me souvenais de la fin !
Ayant lu par la suite de nombreux ouvrages de cette autrice, je reconnais que très peu m'ont laissé un souvenir aussi fort.


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Je viens tout juste de finir ce Higgins. Ah Mary Mary Mary, tu me tiens toujours en haleine jusqu'à la dernière ligne. Arrivée en retard au boulot ce matin, accostée dans le coin d'une rue car il fallait que je finisse son oeuvre bien que c'était la deuxième fois que je la lisais.
Que de palpitations en entamant les derniers chapitres !

Nina Peterson est morte étranglé il y a deux. Un jeune garçon de dix-sept ans va être exécuté sur la chaise électrique pour ce meurtre qu'il dit ne pas avoir commis. C'est alors que Sharon Martin et le petit Neil Peterson ont été kidnappé par le Renard. FBI, Peterson père, voisins, amis, tous s'affairent pour les retrouver, chercher des indices, remuer les souvenirs pour trouver l'indice inexploré ou oublié. Pendant ce temps, le jeune adolescent attend sa condamnation à mort et les séquestrés prient pour être retrouvés à temps, avant que… A lire de toute urgence !
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