Ce huitième tome commence, sans surprise, sur la désillusion de Yanagi. Hideki, qui ne semble pas trop en faire, est même attentif à ce qu'Aoba lui dit, ce qui est appréciable ! Elle essaie de le galvaniser, et son empathie influence quelque peu le grand frère. Maco apporte aussi sa touche personnelle pour remobiliser son collègue. C'est sympathique, mais je dois avouer que je peine toujours à accepter le choix de Yanagi. Hideki semble être le plus lucide face à cette situation.
En parallèle, nous découvrons le fils Kuroda, un prodige du football en devenir. Cette facilité scénaristique permet surtout de présenter le père Kuroda, qui a travaillé avec Goro et Otomatsu. Il semble avoir fait les mêmes choix/erreurs que le père de notre héros. Celui-ci a-t-il réellement fait sa rédemption ? En a-t-il fait porter le chapeau à quelqu'un d'autre ? En tout cas, l'amertume et la désillusion transparaissent chez ce personnage qui pense pouvoir berner Maco. Ce dernier fait preuve d'ingéniosité pour rester professionnel et respecter sa ligne de conduite. J'apprécie toujours autant la capacité de l'auteur à nous faire vivre le milieu médical, à l'intérieur et à l'extérieur de la clinique, à travers les patients et leurs proches, les médecins qui font face et ceux qui travaillent aussi dans l'ombre. C'est encore une belle réussite.
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Dans ce tome, Yanagi revient plus confus que jamais : il n'a pas pu mener l'opération et veut abandonner la chirurgie.
En parallèle, on continue d'en découvrir un peu plus sur l'histoire familiale des Suzukake : un certain Kuroda veut à tout prix entrer en contact avec Goro, le directeur de la clinique, alors que ce dernier refuse catégoriquement tout contact. Mais leur relation ne va pas en rester là : le lecteur va non seulement découvrir le motif du refus et Kuroda va accompagner à la clinique son fils qui est pris de violents maux de ventre quotidiens alors qu'il s'apprête à passer une sélection de foot décisive pour peut-être entrer dans le monde du football professionnel. Mako va le prendre en charge mais le fils va minimiser ses symptômes afin d'être sûr de ne pas rater la sélection… J'aime bien cette nouvelle histoire et je crois que je vais encore me laisser tenter par le tome 9.
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Tu sais Yuki, certains mensonges sont acceptables. Moi aussi, il m'arrive de mentir, même si c'est très rare. Je pense qu'il est acceptable de mentir, si c'est pour le bien de quelqu'un. Mais, se mentir à soi-même, ce n'est bon pour personne.
Yuki... C'est merveilleux d'avoir un rêve... Mais ta santé reste la priorité. (p 89)
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