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3,62

sur 159 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai Adoré la pentalogie du "Clan des Otori" de Lian Hearn c'est donc avec un plaisir renouvelé que j'ai commencé cette nouvelle série même si chronologiquement elle se déroule avant.
Il est évident que Lian Hearn écrit de la fantasy Jeunesse mais elle l'écrit bien, ou c'est plutôt Philippe Giraudon qui a assuré la traduction de tous ses livres.
Donc nous sommes dans un Japon Imaginaire ou s'affronte deux familles, les Kakizuki qui sont au pouvoir et les Miboshi qui cherche a le prendre.
Bien entendu, nous suivons l'épopée d'un Samouraï, même si ce Nom n'est pas employé dans le récit. Au début il n'est qu'un enfant orphelin après la mort de ses parents. Mais il doit fuir son héritage, convoité par son Oncle, qui n'hésite pas et tente de l'assassiner.
Il lui arrivera beaucoup de mésaventures avant de pouvoir essayer de récupérer son bien.
La Magie est très présente, et parfois sous une forme inattendue.

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Dans le cadre du week-end à 1000, j'ai lu le premier tome de cette série et je remercie les éditions Gallimard Jeunesse (On lit plus fort) pour ce partenariat. J'ai passé un bon moment de lecture, il y a des petits couacs, mais ce premier opus a du charme et des qualités. Assez pour m'avoir charmée sur certains points et me donner envie de lire la suite.

Je n'ai pas lu le Clan des Otori et cela ne m'a pas empêchée de lire ce roman qui apparaît super sympathique et original. Je trouve le rythme très lent, et pourtant, ça fonctionne pour ce cas, parce qu'on est dans la contemplation. Il y a quelque chose de méditatif qui fonctionne bien avec l'ensemble, ça permet de se poser pleins de questions, de faire connaissance avec les personnages. J'ai apprécié que l'auteur prenne son temps pour nous faire découvrir son univers, néanmoins, cela présente un aspect « destin ». J'entends là que les personnages subissent tout ce qui leur arrive, ils ont une certaine fatalité devant les événements et ne cherchent pas tellement à échapper à cette condition.

Ce premier opus m'a enchantée par son originalité. On sent que l'auteur est familier avec tout ce qui touche à la culture asiatique et qu'elle a fait de bonnes recherches pour créer l'univers qu'elle nous présente. Je me suis sentie immergée dès les premières pages dans ce Japon médiéval. le vocabulaire, les relations et moeurs, les joutes de clans pour le pouvoir, les fratries déchirées, la relation avec la nature... l'auteure nous dévoile de très bons ingrédients et sait étoffer son intrigue avec. L'histoire prend son temps pour se développer, toutefois, il existe de la romance, de l'aventure, de l'action.

J'ai toutefois de petits reproches à émettre sur l'intrigue. Il y a beaucoup d'éléments à prendre en compte, beaucoup trop d'informations qui arrivent au compte-goutte. Les rebondissements ne sont pas réellement nombreux et les révélations inexistantes, cependant, j'ai bien aimé cette histoire très complète et fascinante. La plume de l'auteure est quant à elle très chouette, poétique, lyrique et sympathique. le style fonctionne à merveille avec le caractère épopée médiévale asiatique, tout en apportant quelque chose de moderne et lisible. Ça manque de nerf par moment et de tension, de vie en général. Mais j'ai passé un bon moment avec la plume de Lian Hearn et je suis curieuse de découvrir le Clan des Otori.

Les personnages sont encore au stade de base, le premier tome nous présente chacun d'entre eux sans appesantir dessus. Excepté Shikanoko. Ce dernier m'a laissée indifférente, mais c'est un bon personnage principal, il connaît une évolution intéressante. J'apprécie ce côté humain mêlé au côté bestial du cerf. Cela manque encore de relief et de précision, mais je me demande ce qui va lui arriver par la suite. Tora me révolte, pareil pour Tama que j'ai trouvé détestable. J'ai eu beaucoup d'affection pour Hina, le vieux sage Sesshin ou encore Akihime. Les deux derniers m'ont touchée par leurs histoires, leurs personnalités et ce qui leur arrive dans ce premier tome.

En conclusion, il y a du très bon et moins bon avec ce premier tome. le roman présente une originalité certaine avec cet univers inspiré du Japon médiéval, avec cette plume jouant sur le contemplatif ou encore par le concept de lier Shika au cerf. L'ouvrage a de plus une belle carte et un bon récapitulatif des personnages en début, un ajout très apprécié vu la masse d'informations donnée. Côté défaut, il y a la lenteur, le manque de tension ou encore de révélations qui viennent gâcher à froid la lecture. Personnellement, une fois dedans, j'ai su passer un bon moment. J'attends la suite pour me forger un meilleur avis.
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Si L'Enfant du Cerf est une préquelle à l'histoire des Otori, elle est lisible tout à fait indépendamment de l'autre série. Pourtant, comme dans le Clan des Otori, Lian Hearn nous embarque dans un univers épique, empreint de magie et de poésie, que l'on redécouvre avec grand plaisir, en cédant à la fascination qu'exercent sur nous récit et personnages. Une excellente découverte !
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Une intrigue complexe relatant le destin d'un jeune homme entre guerre de clans et confrontation de sorciers. Pour adeptes du genre
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On doit à Lian Hearn la flamboyante saga le Clan des Otori : je ne vous cacherai pas qu'il s'agit d'une série de livres que j'affectionne tout particulièrement. Alors lorsque j'ai appris la publication chez Gallimard d'une nouvelle série reprenant les ingrédients de la précédente – culture nippone médiévale, jeux de pouvoir, batailles épiques, je me suis vite laissée séduire. Au cours de ma lecture, la comparaison entre les deux sagas a été inévitable. Shikanoko se déroule dans le même univers, mais s'agissant d'un prequel, les événements y sont antérieurs à ceux du Clan des Otori. Et malheureusement, ce retour aux sources demeure en deçà de l'original.

Kazumaru, fils d'un seigneur, subit la malveillance de son oncle qui tente de l'assassiner pour prendre possession du domaine familial. Recueilli dans la forêt par un sorcier qui lui confectionne un masque aux propriétés magiques. Il devient alors Shikanoko, « l'enfant du cerf », et rejoint pour survivre une troupe de bandits. Pendant ce temps, à la capitale Miyako, l'empereur se meurt et son héritier légitime est en danger. Les deux familles nobles et ennemis historique Kakizuki et Miboshi choisissent leur camp et se préparent à la guerre. Shikanoko ne se doute pas encore qu'il va avoir un rôle à jouer dans ce conflit.

D'un chapitre à l'autre, on découvre le point de vue d'une panoplie de personnages très variés dont les destinées s'entrecroisent. La trame narrative est bien remplie : une foule d'événements se déroule à la fois, formant un récit où se mêle épique, magie et politique. Toutefois, j'ai quelque peu eu l'impression que Lian Hearn choisissait sur la forme la simplicité du roman jeunesse. Les événements s'enchaînent en effet trop rapidement alors qu'on aimerait s'attarder plus longtemps dans cet univers. Par ailleurs, les nombreux personnages souffrent eux aussi de ce train infernal, parce qu'on a guère le temps de s'y attacher. En comparaison, le Clan des Otori bénéficiait d'un rythme plus posé, avec plus de détails et de descriptions – bref, de profondeur, le destinant à un lectorat plus large.

Néanmoins le tout réussit à séduire. La dimension fantastique très présente, qui puise son inspiration dans le folklore traditionnel japonais, est très plaisante. Il y a peu de longueurs et l'intrigue est solide. Et L'enfant du cerf conserve un caractère chevaleresque, épique, enchanteur, tel une antique chanson de geste du fond des âges.

En conclusion, je pense que cette nouvelle série s'adresse aux nostalgiques qui sont déjà familiers de l'univers de Lian Hearn. Est-ce que je lirai la suite ? La réponse est oui, parce que je veux connaître la suite de cette histoire dont je devine le potentiel, car les talents de conteuse de l'écrivaine ont conservé leur magie. Et, honnêtement, l'objet-livre est tellement sublime que je veux toute la série sur mes étagères.
Lien : https://zeppelivre.wordpress..
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L'histoire se passe dans le Japon médiévale. Après la mort de son père, le jeune Shikanodo est élevé par son oncle. Celui-ci veut devenir le maitre du domaine de son neveu. Pour ce faire, il va tenter de tuer Shikanodo. Laissé pour mort, Shikanodo va trouver refuge chez un sorcier. La vie du jeune homme va en être bouleversée… L'aventure va commencer.

Shikanoko : Livre 1, L'enfant du Cerf est paru aux Editions Gallimard. Son prix est de 14.90 euros. La couverture est vraiment en rapport avec ce que l'on y lit. La taille d'écriture est très agréable pour le lecteur.


Shikanoko est un jeune homme que rien ne destinait à ce qu'il va vivre. Laissé pour mort par son oncle, il va devoir apprendre à se débrouiller. Il vit sa destinée sans peur.

Shisoku est un sorcier chez lequel Shikanoko va trouver refuge. Il va faire entrer la magie dans la vie de notre héros.

Kiyoyori est un seigneur qui va capturer Shikanodo et par la suite le garder à son service. C'est un homme sage et honnête.

De nombreux autres personnages peuplent ce roman. Chacun est bien décrit par l'auteur et tous sont différents.

Ce roman nous fait découvrir le japon médiéval et ses coutumes, la guerre entre les clans, même si celle-ci doit opposer deux frères. L'auteur y a ajouté de la magie, ce qui fait de notre héros un être à part et puissant.

Bon premier tome de série.
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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