AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 2199 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le Clan des Otori est un livre que j'ai découvert au collège (bonjouuuuur le coup de vieux !), et fait partie de ces sagas que je relis régulièrement.
Tomasu est un jeune homme vivant dans un petit village des montagnes et faisant partie d'une communauté appelée les Invisibles, dont la particularité est de condamner la violence et d'interdire de tuer. Un soir alors qu'il errait dans la montagne, il retrouve son village massacré par les guerriers Tohan, qui méprisent les croyances des Invisibles. Tomasu est sauvé par un seigneur, Shigeru Otori, qui prend la décision de l'emmener chez lui et de le rebaptiser Takeo. Otori va prendre la décision d'adopter le jeune homme au sein de sa famille et de son clan mais aussi, avec son aide, de venger la mort de son frère par les Tohan et assassiner Iida Sadamu, chef des Tohan et ennemi de Shigeru. Pour l'aider à accomplir cette vengeance, Takeo va avoir besoin de tous les mystérieux pouvoirs qu'il a hérités de la Tribu...
Dans le même temps, nous faisons la connaissance de Kaede Shirakawa, fille d'un seigneur et retenu en otage dans un château appartenant à des alliés d'Iida. Prisonnière depuis l'âge de 8 ans, elle a grandi et s'est métamorphosée en très belle femme, faisant la convoitise de tous les hommes qui la croise... Victime d'une tentative de viol, le capitaine Araï la sauve et s'accuse de la mort de son agresseur. Peu de temps après, on engage pour elle un mariage, mais l'homme mourra peu de temps après. Après cela, la jeune femme est accusée de porter malheur et d'apporter la mort aux hommes qui la désirent. Un état dont Iida Sadamu va profiter, malheureusement, entrainant Kaede dans la guerre.
Le Silence du Rossignol est un premier tome excellent du début à la fin : non seulement il pose les fondations d'un univers riche et détaillé, avec des personnages tous plus captivants les uns que les autres mais il n'oublie pas d'avoir une intrigue excellente !
(Mon avis complet sur mon blog !)
Lien : http://chezlechatducheshire...
Commenter  J’apprécie          220
Le Clan des Otori est une série de fantasy qui prend énormément inspiration dans le Japon féodal que j'aime tant. J'attendais donc beaucoup de cette série. La peur d'être déçue m'ayant toujours fait retarder la lecture de ce premier roman. Me voici cependant enfin lancée et conquise !

Du fait de son écriture très poétique, l'auteure arrive à nous transporter dans un univers où de magnifiques paysages se côtoient. L'intrigue est prenante : guerres de clans, guerres de religion, trahisons, découverte de pouvoirs, combats mais également amour et amitié seront de la partie. La culture japonaise a une place importante dans ce récit, l'honneur propre aux samouraïs (et autres combattants japonais) guident souvent nos personnages lors de nombreux moments du roman. le seul petit bémol de ce premier tome est sûrement l'histoire d'amour entre les deux protagonistes qui se passe beaucoup trop rapidement et de façon peut-être un peu clichée.

Le Silence du Rossignol a été une bonne surprise pour moi. Ce premier tome est un petit bijou tant l'univers décrit est poétique et l'intrigue particulièrement prenante.
Commenter  J’apprécie          210
Je suis très surpris de cette lecture, je ne connaissais pas du tout, j'ai vraiment apprécié l'histoire et les personnages, j'ai trouvé qu'une atmosphère très particulière se dégageait lors de la lecture, sans être de la poésie le récit donne une impression poétique avec en plus ce côté très vif, comme dans un film de Kurosawa.
Très bon moment.
Commenter  J’apprécie          160
Grande épopée pseudo historique japonisante médiévale/roman d'apprentissage où l'on suit Takeo dont le village a été mis à feu et à sang par le seigneur Iida. Avec son père adoptif, le Seigneur Otori Shigeru, qui lui aussi a un lourd passif avec Iida, il entame un apprentissage, voyage, est trahi, tombe amoureux, veut se venger, apprend la vérité sur ses origines et tout ça en mode ninja !

Alors oui, j'avoue, j'ai été prise de lecture frénétique dès le départ car oui, j'avoue j'ai eu la haine et eu envie de me venger d'Iida moi aussi. Et puis le titre est mystérieux à souhait « le chant du rossignol »... et bien jeune apprenti ninja sache qu'il s'agit d'un parquet qui chante, oui tout ceci pour une histoire de menuiserie. Je t'ai spoilé, veux-tu aussi te venger ? Bon, on le sait quasiment dès le départ, je crois même que c'est sur la quatrième de couverture, vas, lis en paix. Lian Hearn nous sert un texte facile, bien agréable à lire, des descriptions somme toute vivantes des personnages, des lieux traversés, des saisons qui passent…

Mais l'intrigue est classique : héros orphelin sauvé par un noble étranger qui découvre qu'il est doté de certaines habiletés, manœuvres stratégiques et politiques, héroïne belle comme le jour que tous les hommes désirent, rebellions, amours interdites, drame…

Oublions l'intrigue amoureuse à deux yens un peu cucul la praline gnangnan ainsi que la mise à exécution de la vengeance qui m'a vraiment frustrée !

Passons aussi sur les approximations religieuses, géographiques, sociales et culturelles (oui, tout ça ! Ce n'est pas le « vrai » Japon, il faut être clair), en même temps, allez, c'est une oeuvre de fiction, donc ne boudons pas notre plaisir et partons le sabre entre les dents (ah non, ça ce sont les pirates) vers la vengeance mouhahahaah !! Je lirais même peut être la suite par ce que quand même j'aimerais savoir….
Commenter  J’apprécie          142
Je m'intéresse de plus en plus pour le Japon donc ce livre tombait bien. Même si l'auteure est occidentale, on sent sa fascination pour le Japon. Je lis comme toujours les quatrièmes de couverture et celle-ci en dit beaucoup sur l'histoire.
Au départ, Tomasu vit à Mino avec les Invisibles, un peuple non-violent et proche de la religion. On découvre un Tomasu qui aime la nature. Mais les Tohan massacrent les Invisibles avec à leur tête le seigneur Iida. Tomasu est poursuivi par des soldats Tohan et il est sauvé par sire Otori.
J'aime tout particulièrement les vêtements, les maisons japonaises (avec un faible pour leurs écrans).
Lian Hearn décrit un Japon médieval dans des lieux imaginaires, elle a imaginé un pays divisé en trois parties, la carte au début du livre m'a beaucoup aidé lors des déplacements.
Tomasu/Takeo est le même personnage, sire Otori l'a renommé Takeo, il est un personnage doué, rêveur, pacifique (au départ), il est plutôt attachant. Otori et dame Maruyama sont deux personnages que j'ai apprécié. Kaede représente le féminisme, la beauté devant l'arrogance et la vulgarité des gardes.
L'histoire se déroule pendant le Moyen-Age japonais, il y a des forteresses, la notion d'honneur, d'appartenance et de loyauté. Les deux histoires d'amour rajoutent de l'espoir dans ce récit qui devient plus sombre, l'histoire d'amour entre Takeo et Kaede est prévisible, j'ai plus apprécié celle entre sire Otori et dame Maruyama.
Le roman a un aspect poétique, “le silence du rossignol” est le parquet de la forteresse d'Inuyama qui chante lorsque l'on marche dessus. La poésie est aussi dans la beauté des lieux et des sons que Takeo nous fait découvrir.
Les pouvoirs de Takeo sont intéressants : ouïe très développé, possibilité d'être invisible, bien qu'au départ énigmatique.

Bref j'ai aimé le contexte médiéval japonais et l'histoire de Takeo. Je lirais volontiers la suite de cette saga.
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          140
Dans un Japon médiéval, un adolescent voit son village massacré par un chef de guerre cruel. Lui-même doit la vie à l'intervention d'un Seigneur Otori, Shigeru, qui va l'adopter sous le nom de Takéo, lui offrir sa protection et une éducation de noble guerrier. Tout pourrait s'arrêter là comme dans un monde idyllique, mais nous ne sommes pas dans un conte de fée. Les règles qui régissent ce monde sont cruelles et l'honneur n'y est pas un vain mot. Les luttes de pouvoir embarquent nos protagonistes plus ou moins malgré eux dans des aventures teintées de fantastique.
En parallèle de Takéo qui nous raconte son histoire, nous suivons aussi une jeune fille noble, Kaede, otage auprès du clan ennemi des Otori. A peine plus qu'un objet dans le jeu politique, elle va également jouer un rôle important.

C'est ma belle-soeur qui m'a fait découvrir cette série et même si j'ai mis du temps à suivre son conseil, je ne regrette pas de l'avoir suivi.
L'écriture est fluide, attractive. L'univers est bien rendu. Les personnages ne sont pas lisses. le sang coule mais sans exagération ni gratuité. Les deux jeunes gens sont clairement des êtres en devenir dont on espère beaucoup dans les tomes à venir.
Le monde est clairement dominé par les hommes, mais toutes les femmes ne sont pas cantonnées au rôle domestique. Au contraire, elles couvrent un large spectre : de la jeune vierge à la guerrière, de la femme politique à la vieille servante, de la mère à l'amoureuse jalouse, plusieurs femmes endossent différents rôles au cours de l'histoire.
Donc série à suivre avec grand plaisir.

Commenter  J’apprécie          133
Dans un Japon médiéval imaginaire, la guerre des Clans fait rage.
Rien ne semble arrêter le seigneur Iida Sadamu, chef du clan des Tohan, qui conquiert les fiefs Otori les uns après les autres et fait bouger les frontières. Dans la grande bataille de Yaegahara il a même vaincu le frère de l'héritier Otori, au grand dam de ce dernier qui ne rêve à présent que de vengeance.
Au sein de ce pays décimé par les luttes claniques, le jeune Tomasu vit paisiblement dans un petit village reculé peuplé par une communauté pacifiste, les Invisibles. Jusqu'au jour où Iida vient massacrer tous les habitants et où Tomasu n'en réchappe que miraculeusement.
La rencontre « fortuite » entre Sire Otori Shigeru et Tomasu lie leurs destins, ils s'uniront contre Iida et devront déjouer ensemble des conspirations qui les dépassent…

Voilà pour la trame de départ de cette trilogie du soleil levant légèrement teintée de fantasy bien sympathique, quoique finalement assez classique. J'ai généreusement noté les trois tomes avec quatre étoiles chacun mais ma critique sera plus nuancée... je vous épargnerai un « en même temps » très à la mode mais je revendique moi aussi le droit à l'incohérence 😉
Dans l'ensemble, ma lecture a été plutôt agréable. le Japon est un pays que j'apprécie particulièrement, j'ai aimé les descriptions bien écrites des habitations, des jardins et de la nature bien que je suis restée un peu sur ma faim car elles ne sont pas très approfondies. L'histoire est complètement originale puisque les clans, la région et les personnages sont tous inventés (dans l'édition Poche, la liste des clans/personnages se trouve à la fin des livres… c'est bon à savoir avant d'attaquer pour ceux qui se perdent vite !). L'intrigue bien menée est toutefois assez banale et les diverses révélations et retournements de situations au fil des livres ne sont pas des plus fracassants. le clan secret et mystérieux de la Tribu apporte beaucoup de consistance à l'ensemble, j'aurais bien aimé qu'il soit plus développé.
Le point le plus embêtant pour moi et que je n'ai absolument pas adhéré à l'histoire d'amour entre Tomasu/Takeo et Kaede. Pardon mais c'est tout à fait niais. Il n'y a aucun jeu de séduction ni aucune explication sur le pourquoi du comment. Takeo voit Kaede pour la première fois et tombe amoureux, Kaede voit Takeo pour la première fois et tombe amoureuse. C'est tout. de là, vas-y que quand l'un n'est plus dans le champ de vision de l'autre tout est dépeuplé, et que si l'un meurt l'autre n'a plus de raison de vivre… bref, je suis complètement passée à côté.

Après, c'est une trilogie destinée à la jeunesse, il faut donc la prendre comme telle. Je n'y ai pas réellement trouvé mon compte mais cela n'enlève rien à ses qualités !
Commenter  J’apprécie          122
Voici une série que j'ai commencé lors du premier confinement avec le premier tome et dont j'ai terminé le prélude il y a quelques jours maintenant. J'avais entendu beaucoup de bien de cette série jeunesse sans jamais me décider à l'attaquer et c'est finalement sur la recommandation de deux amis que j'ai franchi le pas en entamant le premier tome. Une chouette découverte même si je l'avais sur le coup trouvé le tout peut-être un peu trop contemplatif cela ne m'avait pas empêché de dévorer ce premier tome en moins de 24 heures et de rapidement enchainé avec un tome 2 qui constitue un bon tome de transitoire pour finir par dévorer directement après le troisième tome entre amitiés, amour, complots et combats j'ai passé un excellent moment à la lecture de ce troisième tome. J'ai rapidement entamé le tome 4, je pense que j'aurai dû m'abstenir. J'ai aimé la fin de ce pavé qui conclut ce cycle mais je me suis ennuyé pendant une bonne partie de ce quatrième tome avec un début que j'ai trouvé vraiment très long, l'intrigue n'avançait pas, et des parties entières du début de roman ne servent finalement à rien au dénouement de celle-ci et j'ai fini ce dernier en me disant « tout ça pour cela ». Finalement ce n'est qu'en cette fin décembre que je me suis décidé à tout de même lire le prélude histoire de cette dernière afin de boucler la boucle. Comme pour le tome 4 j'ai eu beaucoup de mal avec certaines parties de l'intrigue trouvant celle-ci peu intéressante, ma lecture à alterné entre passages que je trouvais intéressant et d'autres ou je finissais à lire en diagonale. Ce prélude fait cependant globalement son office, j'ai été heureux de recroiser les personnages croisés dans les tomes précédant et d'en apprendre plus sur ces derniers et de mieux comprendre les choix opérés par les personnages notamment lors du premier tome.

Dans l'ensemble, je garderai globalement un bon souvenir de cette série jeunesse dont j'ai dévoré les 3 premiers tomes qui furent une belle découverte mais je suis clairement plus mitigé par le tome 4 et le prélude qui souffrent je trouve de nombreuses longueurs et aurait pu être bien plus court. Si je tombe dessus en médiathèque ou d'occasion je serais quand même curieux de voir ce que propose l'auteure avec sa seconde série jeunesse Shikanokado car son écriture est fluide et agréable.
Commenter  J’apprécie          120
Mes garçons ont la chance de pouvoir puiser non seulement dans les rayons de la bibliothèque municipale, où nous nous rendons très régulièrement, mais aussi dans les trésors de la bibliothèque familiale précieusement conservée par mes parents. Les enfants y fouillent très volontiers parmi les lectures de mon petit frère qui semble décidément avoir eu, il y a dix-quinze ans, des goûts très convergents avec les leurs. Entre les romans de J.K. Rowling, Pierre Bottero, Philip Pullman, Eoin Colfer, Robin Hobb et Christopher Pasolini, l'aîné a été attiré par l'imposante tétralogie du Clan des Otori, de l'auteure britannique Lian Hearn.

Notre aîné dévore les romans depuis deux ans, avec une prédilection pour les sagas lui permettant de se plonger en immersion dans un univers singulier pendant quelques semaines : Harry Potter, bien sûr, mais aussi les aventures d'Ewilan et Ellana, La guerre des clans, Indiana Teller… Ces dernières semaines, il a mis à profit ses vacances d'été pour ne faire qu'une bouchée des six premiers tomes du Cercle des 17 (de Richard Paul Evans), puis des trois premiers tomes de Tara Duncan, reçus en août pour son neuvième anniversaire. Dans l'attente de la suite, notre petit lecteur a donc jeté son dévolu sur le Clan des Otori et n'a plus guère émergé de sa chambre depuis qu'il a ouvert le premier tome. Une semaine et plus de 1000 pages plus tard, il a amorcé la lecture du quatrième et dernier tome.

Intriguée, je me suis également laissé happer par le souffle épique de l'intrigue et l'univers étonnant imaginé par Lian Hearn. L'histoire s'inscrit dans un monde déchiré par la guerre entre clans, mais empreint de poésie, évoquant le Japon médiéval. Tomasu a grandi dans un village retiré, aspirant à rester à l'écart des champs de bataille. Seul survivant du massacre de sa communauté, il est propulsé malgré lui au coeur de la résistance contre un pouvoir arbitraire et violent. La jeune Kaede, prise comme otage afin de stabiliser les relations entre deux clans, vit depuis toute petite à la merci d'une famille qui lui est hostile, mais se refuse à servir de pion dans les jeux des clans. L'un et l'autre font des rencontres inattendues, tour à tour périlleuses et réconfortantes : parviendront-ils à survivre et à accomplir leur destinée ?

L'auteure prend les jeunes lecteurs au sérieux. Elle tisse une véritable fresque de personnages et de clans, liés par un système complexe d'alliances, de mariages et de prises d'otage, au sein desquelles certaines stratégies et affinités individuelles parviennent toutefois à peser. Si les spécialistes de la culture et de l'histoire nippones semblent dubitatifs quant à l'authenticité de certains aspects, l'ouvrage restitue très bien les enjeux féodaux et la dynamique selon lesquels « les États font la guerre et les guerre fondent les États », comme l'écrit l'historien Charles Tilly. La société imaginée par l'auteure est clivée entre clans, classes et genres. En particulier, la domination des hommes sur les femmes est un leitmotiv, avec des figures féminines résolues à se rebeller contre cette domination, des démonstrations de virilité tournées en ridicule et de multiples personnages transcendant les clichés, à l'image des moines du temple de Terayama, adeptes de peinture et de poésie, mais capables de faire preuve, lorsque la situation l'exige, de qualités de guerriers inattendues. Il y a donc matière à réflexion et cette lecture nous a donné l'occasion de beaux échanges en famille.

Le silence du rossignol est à la fois un récit épique et une romance, un roman historique présentant quelques éléments fantastiques : l'ensemble est original et bien écrit. Les pouvoirs des personnages sont intéressants et ont durablement impressionné mon fils qui a noté les différences avec les histoires de « sorciers » qu'il apprécie beaucoup par ailleurs (« Ils ont de vrais pouvoirs ! » : ouïe hors du commun et sens exacerbés, don d'ubiquité, multiples pouvoirs d'illusion…). J'ai plus apprécié ces éléments fantastiques, l'univers et l'intrigue palpitante que la romance – un vrai « coup de foudre » sur lequel il n'y a visiblement pas grand-chose à dire…

La quête initiatique dans laquelle Lian Hearn entraîne ses jeunes lecteurs a donc indubitablement de quoi les passionner. Si ce roman avait été publié plus récemment, il aurait vraisemblablement été classé comme relevant de la littérature « jeune adulte ». Il me semble qu'étant donné son registre, la complexité de son intrigue et l'omniprésence de la violence, il ne s'adresse pas aux lecteurs les plus jeunes. Comme mon fils, je lirai la suite de l'aventure avec curiosité !
Lien : https://elireblog.wordpress...
Commenter  J’apprécie          120
Dans un monde imaginaire semblable au Japon féodal, le clan des Tohan règne en maître et extermine toute personne appartenant à la communauté pacifique des Invisibles. Un jeune garçon a le malheur de grandir au sein de cette communauté et assiste, un "beau" jour, au massacre des habitants de son village. Ce garçon sera sauvé d'une mort certaine par Shigeru, guerrier du clan des Otori. Sire Shigeru décidera de le prendre sous son aile et le renommera Takeo. Parallèlement, une ravissante jeune fille du nom de Kaede grandit en tant qu'otage chez les Noguchi. Un fâcheux incident va attirer sur elle l'attention de tout le château et la famille Noguchi va vouloir se débarrasser de cet encombrant fardeau en mariant Kaede dès que possible. Bientôt, les routes de Takeo et Kaede se croiseront...

J'ai très vite été absorbée par l'histoire, c'est vraiment agréable à lire. Rien ne se passe jamais comme prévu et le lecteur est donc souvent surpris par la tournure que prennent les évènements. Les personnages sont très attachants ou, au contraire, haïssables. Chacun a une part de mystère. J'ai aimé l'alternance entre les chapitres vécus par Takeo et ceux vécus par Kaede, égalité parfaite entre les deux sexes et cela fait du bien ! Passer d'une narration à la première personne pour Takeo à une narration à la troisième pour Kaede ne m'a pas gênée, mais je n'en comprends pas l'utilité. le personnage de Takeo est très intéressant, car il appartient à 3 clans différents et possède donc tout autant de facettes. Il est sans cesse déchiré entre ses envies, ses devoirs et ses promesses.

Le seul point négatif, pour moi, c'est que l'écriture aurait pu être plus travaillée. Elle n'est pas mauvaise, loin de là. Mais j'ai le sentiment que ça aurait pu être encore mieux. Si je n'avais pas eu cette impression par rapport à l'écriture, j'aurais très bien pu mettre 5 étoiles au Clan des Otori. Mais 4 étoiles, c'est déjà très bien !
Commenter  J’apprécie          112




Lecteurs (5106) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2536 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}