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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cet ouvrage m'ayant été chaudement recommandé, je m'y suis plongée avec confiance....
mais avec quel mal j'en suis venue à bout !
Pourquoi, mais pourquoi donc ?
Alors, oui, on est complètement immergé dans les grands espaces de l'ouest américain, dans une petite ville paumée en pleine nature. Et côté dépaysement, on est servi.
Alors oui, on y côtoie des gens simples, ne s'embarrassant pas des chichis de la vie citadine ; des gens bruts de décoffrage, en bien comme en mal. Ici, on existe en vrai ; oui, car on n'a pas de temps à perdre avec des foutaises : il faut s'occuper des animaux quand on vit dans une ferme perdue en pleine nature, gérer sa grossesse quand on a dix-sept ans et que l'on est fichu à la porte par sa mère, veiller sur ses fils dont la mère défaillante décide de partir pour la grande ville, en l'occurrence pour Denver, assurer ses cours au lycée du coin en contenant les excès des trublions décidés à semer la zizanie...
Oui, mais toutes ces tranches de vie, ces petits riens du quotidien qui forgent l'existence, sont contés sans style et de façon tellement plate et factuelle que, hélas, on s'ennuie ! et c'est dommage. Car, il y a dans ce chant des plaines des personnages hauts en couleur et entraînant la sympathie comme ces frères Mc Phéron, qui ouvrent leur porte sans poser de questions aux âmes perdues et que l'on a envie de remercier pour leur capacité de tolérance et de bienveillance !
Alors oui, pour eux et pour Virginia, Ike, Bobby et leur père, sans oublier Maggie Jones, on peut décider d'aller jusqu'au bout de cette histoire !
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Holt, Colorado. Les turpitudes et l'agitation de la grande ville -Denver- semblent à des années-lumière de ce bled où tout le monde se connaît. Mais comme partout, il suffit de passer la porte de de ses foyers -fermes, masures ou coquets pavillons- pour être témoin des drames, des violences, des détresses qui empoisonnent le cours de certaines existences, mais aussi assister aux combats et aux résistances qu'ils suscitent.

Chez les Guthrie, Tom, enseignant, doit faire face à la dépression persistante de sa femme, qui la garde alitée et l'a transformée en être revêche et absent, puis provoque son départ. Elle le laisse ainsi seul avec leurs deux garçons Ike et Bobby, âgés de dix et neuf ans, qui affrontent cet incompréhensible "abandon" en renforçant les liens déjà puissants qui les unissent.

Victoria Roubideaux, lycéenne de dix-sept ans, est mise à la porte par sa mère lorsque cette dernière apprend qu'elle est enceinte. La jeune fille est prise en charge par Maggie Jones, collègue de Tom, et beau personnage de femme forte, dotée d'un humanisme rare mais aussi d'un solide sens de l'humour et de la répartie.

Cette jolie galerie de personnages est complétée par un autre duo de frères, ceux-là vieillissants, les McPheron, vieux garçons fermiers qui se soumettent avec leur aimable placidité à la routine d'un quotidien rythmé, depuis des années, par le travail de la ferme. L'installation de Victoria, que leur confie Maggie, à la ferme, vient rompre leur solitude taiseuse et monotone. Tous trois s'apprivoisent, les deux célibataires sont bougons mais sensibles, et révèlent sous leur maladresse -il faut dire que la cohabitation avec une jeune fille est une expérience inédite et déroutante !- une sincère délicatesse.

J'ai aimé les héros que Kent Haruf met en scène, et sa capacité à mettre en évidence la grâce tapie sous leur apparente banalité en créant des interactions insolites (quelle belle idée que d'associer la jeune Victoria et ces deux rustres de McPheron !).

Mais (car, malheureusement il y a un "mais") je dois avouer qu'à peine le roman fini, il ne m'en est quasiment rien resté. D'ailleurs, au cours même de ma lecture (dont j'attendais peut-être trop ?), j'ai parfois dû me faire violence pour rester concentrée…

"Le chant des plaines" se présente comme la chronique d'anonymes dont Kent Haruf décrit, avec une grande sobriété, le quotidien, se focalisant en alternance sur les personnages précités. Et si la partie concernant Victoria et les McPheron m'a plu, j'ai trouvé l'ensemble un peu décousu et la structure de l'intrigue un peu grossière, comme si l'auteur s'était contenté d'en tracer les grandes lignes, sans affiner son schéma de départ. du coup j'ai eu l'impression que certains pans de son histoire étaient survolés, et que tous les personnages ne bénéficiaient pas du même traitement, ce qu'a accentué le fait que l'auteur s'attarde parfois sur des descriptions très factuelles du quotidien sans en choisir les moments significatifs, ce qui réduit la portée émotionnelle du récit (décrire le simple détail des gestes consistant à remplir un bol de céréales, par exemple, présente en soi peu d'intérêt…).

Aussi, malgré l'humour et la tendresse avec lesquels Kent Haruf évoque ses sympathiques héros, il m'a manqué de la densité, de l'intensité, pour que je garde de cette lecture plus que le vague souvenir d'un moment agréable.


Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Et voilà une nouvelle découverte grâce à mon club de lecture. Nous entrons à pas feutrés dans la vie des habitants de Holt, bled perdu au fin fond du Colorado, ces personnages aussi atypiques les uns que les autres vont nous livrer un petit bout de leur histoire. Nous allons les côtoyer à un moment de leur existence, partager avec eux leurs émotions, leurs craintes, leurs peurs ou leurs doutes durant un instant assez court, quelques mois, le temps d'une grossesse pour ensuite les laisser filer et poursuive leur chemin sans nous. Je n'ai pas bien compris où l'auteur souhaitait nous amener si ce n'est au plus profond de l'Amérique, pour partager la vie de ces armoricains qui essaient de s'en sortir tout simplement comme beaucoup d'autres où qu'ils soient dans le monde. les personnages sont attachants, simples dans leurs actions, pensées ou réactions, ils font comme ils peuvent. Mais tous nous montent qu'au final nous avons tous besoin d'un peu d'amour, de penser à quelqu'un d'autre que soi et de donner aux autres un peu d'attention et de présence. Sinon la vie nous consume, seul dans note coin. Alors que si nous devons nous occuper d'autrui l'existence prend une autre tournure et nous pousse à agir, tout simplement parce qu'on doit le faire.
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A Holt, petite ville du Colorado perdue au milieu des Grandes plaines, vit Tom Guthrie. Professeur au lycée de la ville il élève seul ses fils de 9 et 10 ans depuis le départ de leur mère. Ike et Bobby sont deux petits garçons débrouillards et intelligents, frères inséparables. Ils livrent le journal à Mme Stearns, une vieille femme qui vit isolée dans son appartement encombré.

Il y a aussi Victoria Roubideaux, lycéenne de 17 ans, enceinte et, pour cette raison, chassée par sa mère du domicile familial. Elle a d'abord trouvé refuge chez Maggie Jones, professeur au lycée.

A l'occasion Tom donne un coup de main à la ferme des frères Harold et Raymond McPheron. Quand Maggie doit chercher un nouvel hébergement pour Victoria, elle demande à ces deux vieux célibataires de l'accueillir.

Avis mitigé sur ce roman qui présente une tranche de vie dans l'Amérique rurale. le style est plat et très descriptif de nombreux petits détails. Il m'a fallu une centaine de pages pour m'y faire et pouvoir apprécier le récit sans voir d'abord la façon dont il était écrit. Après cela se lit plutôt facilement car les personnages principaux sont des gens bien. Parmi tous ces personnages positifs je me suis plus particulièrement attachée à Ike et Bobby, du fait de leur jeune âge. le principal intérêt que j'ai trouvé à cette lecture c'est la description de la vie dans cette Amérique profonde. Cela correspond à ce que j'ai pu voir au cinéma : les gamins qui livrent le journal avant l'école, les soirées au pub local, les lycéens qui conduisent leur voiture et se donnent rendez-vous dans des maisons abandonnées.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Je n'ai pas bien compris où l'auteur souhaite nous amener dans ce roman. Dans cette Amérique profonde, où la vie est engluée dans un quotidien peu reluisant.
Dépression, divorce, grossesse adolescente, vieux garçons, de quoi foutre le bourdon.
Les personnages sont simples dans leurs actions, pensées ou réactions, ils font comme ils peuvent.
Une sorte de morale qui montre que nous avons tous besoin d'un peu d'amour, de penser à quelqu'un d'autre que soi et de donner aux autres un peu d'attention et de présence.
J'ai bien aimé les deux vieux garçons, fermiers et ils vont finalement accueillir Victoria Roubideaux, jeune fille enceinte et apprendre à vivre ensemble.
Une description impressionnante de l'accouchement d'une vache.
Un livre d'ambiance, a lire si on a le moral !
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