J'ai eu un immense coup de coeur pour cette trilogie de
Deborah Harkness. Je n'aime pas particulièrement les histoires de vampires, mais j'ai été conquise par les personnages de Mattew Clermont, un vampire séduisant et ténébreux, et Diana Bishop, une sorcière. Il y a longtemps que je n'avais pas lu une série qui m'ait à ce point captiv
ée. D'ailleurs je la classe d'office dans mon top trois de mes livres préférés après «
le seigneur des anneaux » de
J.R.R. Tolkien et « Les bannis et les proscrits » de
James Clemens.
Deborah Harkness signe un roman magistral, minutieusement documenté avec de nombreuses références bibliographiques, historiques et scientifiques dont une grande part concerne l'alchimie. Les descriptions des lieux sont tellement immersives que si vous fermez les yeux pour savourer ce chef d'oeuvre, vous vous retrouverez dans la bibliothèque d'Oxford où vous pourrez presque vous délecter de l'odeur des vieux livres et sentir la patine des boiseries sous vos doigts.
Le nombre total de pages, environ 2000, pourrait en rebuter plus d'un, cependant je conseillerais de lire la trilogie dans son intégralité sans faire de pause, du moins pas trop longue, car les liens entre les différents protagonistes, le bond dans le passé et les multiples rebondissements exigent une lecture attentive afin de ne pas perdre le fil conducteur. Il faut prendre son temps à chaque page pour bien entrer dans cet univers fantastique et intégrer les nombreuses références historiques et scientifiques.
Tome 3 « le noeud de la sorcière » 576 p
Quatrième couverture :
Après un séjour en 1590, Diana Bishop et Matthew Clairmont reviennent dans le présent pour affronter d'anciens ennemis et de nouveaux dangers. Dans le domaine familial de Sept-Tours, la sorcière et le vampire vont retrouver amis et membres de leur vaste clan – à une exception près. Une terrible menace pèse sur leur avenir, et elle ne se dissipera que s'ils parviennent à récupérer les pages manquantes de l'Ashmole 782. Mais ils ne sont pas les seuls engagés dans cette quête, or le temps presse, car la grossesse de Diana arrive à son terme et Matthew a de son côté décidé de défier la Congrégation qui régit la vie de toutes les créatures surnaturelles.
Décidés à protéger leur amour défendu coûte que coûte, Diana et Matthew s'engagent dans une course contre la montre afin de devancer les créatures à leurs trousses. de vieux châteaux en laboratoires universitaires, des collines de l'Auvergne jusqu'aux palais vénitiens, s'appuyant sur des savoirs séculaires aussi bien que sur les sciences modernes, ils finiront par découvrir le secret extraordinaire que les sorcières ont percé voilà des siècles et des siècles.
Dans ce tome, les indices distillés précédemment prennent tout leur sens et les différentes pièces du puzzle s'imbriquent à la perfection. le passé ressurgit avec des révélations fracassantes, des ennemis plus terrifiants que jamais les traquent sans répit tandis que des alliés les plus improbables rejoignent leur cause.
Protégée par une meute de vampires surprotecteurs, Diana a acquis de nouveaux pouvoirs qu'elle répugne pourtant à utiliser, jusqu'au moment fatidique où elle n'aura plus d'autre choix que d'agir ou de voir périr ceux qu'elle chérit le plus au monde.
Le titre va prendre ici toute sa signification car tisser des sorts implique de choisir judicieusement ses fils et de nouer des noeuds extrêmement solides pour affronter un redoutable et terrifiant adversaire.
Le combat de Diana et Mattew nous rappelle qu'il faut accepter qui nous sommes vraiment, dans la lutte incessante entre notre lumière intérieure et la part de ténèbres qui sommeille en chacun de nous.