Tainted hearts, tome 3

Ne déteste pas tes cicatrices, elles sont là pour forger l’homme que tu es.

- Tu sais ce qui m'a traversé l'esprit, au moment où j'ai su que tu étais River ?
- Dis-moi.
Je déglutis.
- Le petit garçon que j'ai connu n'est pas devenu heureux...

- C'est quel spectacle qui est à l'affiche, ce soir ?
- Un couple trop con qui crève à la fin.
- Roméo et Juliette ?!

Je l’aime. Mais pas d’un amour doux, pas celui qui te file des papillons au ventre à longueur de journée. Pas celui où tu te sens sur un petit nuage. Et encore moins celui qui te donne l’impression de nager dans un océan de bonheur. Non, je l’aime de manière abrupte, sauvage, à m’en détraquer le cerveau. C’est si fort, si intense, que ça fait mal.

« Nos bouches humectées s’entrouvrent à l’unisson, essoufflées par nos ardeurs.
— Tu préfères quand je t’appelle sorcière, peut-être ?
L’une de ses mains se referme sur ma nuque.
— Va en enfer ! décrété-je.
Mes doigts se resserrent sur l’encolure de son tee-shirt.
— Alors, brûle avec moi…, me provoque-t-il.
Il appuie fort son front contre le mien.
— J’attends que ça... »

Que toutes les entités au-dessus de nos têtes m'en soient témoins, je suis prête à tout pour lui.
Parce qu'il est mon remède.
Et je suis sa rédemption.

- Elle me paraissait absente, perdue. Et là, elle m'a articulé une phrase.
Du coin de l'œil, je remarque qu'Alden retient sa respiration.
- "J'ai perdu l'esprit."
Il baisse la tête et me souffle :
- I lost my mind. C'est comme ça qu'elle a nommé cette mélodie.

Apprends d’abord à t’aimer toi, et essaye de te pardonner. On ne cesse d’être déçu au cours de notre vie. Le plus important, c’est de connaître ses propres attentes et de tirer parti de nos mauvaises expériences pour éviter ce qui ne nous convient plus à l’avenir.

Nous sommes hantés par la culpabilité qui nous étreint depuis cette nuit où notre lumière s’est éteinte.

« -Tu préfères quand je t’appelle sorcière, peut-être ?

L’une de ses mains se referme sur ma nuque.

– Va en enfer ! décrété-je.

Mes doigts se resserrent sur l’encolure de son tee-shirt.

– Alors, brûle avec moi…, me provoque-t-il.

Il appuie fort son front contre le mien.

– J’attends que ça… »