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3,99

sur 2663 notes
Un chef de choeur assassiné, des enfants soupçonnés, et voilà un ex flic de la crim à la retraite et un jeune flic junkie de la Brigade de Protection des Mineurs associés pour mener l'enquête en toute illégalité...
De la dictature Chilienne, refuge politique d'anciens suppos du nazisme, aux soirée SM de la vie parisienne, Grangé explore et décortique la face sombre de l'humanité.
Mon premier Grangé.
Une histoire efficace qui tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Un roman parfois violent, riche en rebondissement, où les protagonistes ont des personnalités contrastées.
Je vais m'intéressè aux autres oeuvres de cet auteur sans tarder...
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Tu aimes les pédophiles ?
Tu aimes les drogués ?
Tu aimes aussi les nazis et les ex-dictateurs sanguinaires de l'Amérique du Sud ?
Tu apprécies aussi la belle musique classique, les choeurs de petits enfants à la voix pas encore muée, les prêtres au goût douteux.
Bien sûr, tu n'es pas obligé d'aimer toutes ces dérives dans cet ordre. Tous les goûts sont bien évidemment dans la nature.
Je ne te juge pas, tu es dans le pays de la liberté et si écouter le « Miserere » de Gregorio Allegri fait partie de tes grands fantasmes avouables, je n'irai pas t'en empêcher. Bien au contraire… Sans compter tout le reste.

Le Miserere. Stupéfiant, comme la drogue. Je ne vais point trop t'en dire. Comme tout thriller, il ne se raconte pas il se vit. Tout ce que tu trouveras dans ce billet sera juste des pistes, des suppositions, des hallucinations. Tu ne sauras pas quelle voie suivre, celle du pédophile, celle du dictateur, celle du drogué ou celle de Dieu. Tu seras perdu au milieu de tous ces détraqués qui vivent près de ton territoire. Tu ne soupçonnais même pas ton voisin, et pourtant qui sait de quoi il est incapable. Est-il pédé ou pédo ? Peut-être est-ce la même chose.

Alors, je ne vais pas te décevoir, je ne te dirais pas qui est le coupable.
Bon sang, mais c'est bien sûr !

Mais n'oublie jamais que le Miserere est au centre de cette sombre affaire. Cette musique, entre spiritualité et énergie, te bouleversera. de l'intérieur. Elle sera ton coeur, ton âme et ta rédemption. Elle lessivera tous tes péchés mais ne t'absoudra pas du mal profond qui sommeille en toi.

« le Miserere de Gregorio Allegri résonnait, dehors et dedans, caressant ses os, infiltrant sa chair, anesthésiant ses nerfs.
le Miserere.
Seule oraison funèbre à toute l'histoire. »

[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Je ne connaissais absolument pas Jean-Christophe Grange avant de m'attaquer à cette lecture. C'est en réalité une amie qui était en train de le lire qui m'a donné envie de m'attaquer à cet ouvrage. J'ai été un petit peu déçue en lisant les autres critiques sur Babelio qui sont assez partagées. En ce qui me concerne, j'ai vraiment été passionnée par cette lecture et ce fut pour ainsi dire une révélation qui m'a donné envie de creuser plus du côté de cet auteur.

L'histoire débute par le crime d'un prêtre directeur de chorale, Wilhelm Goetz, bien que d'origine catholique, opérait dans une communauté arménienne. A priori une simple enquête policière, me dire-vous, si ce n'est que l'arme du crime reste introuvable et que Goetz semble avoir été assassiné d'une manière assez invraisemblable, en lui crevant les tympans mais là-encore, le mystère subsiste car aucune trace visible de maltraitance ni de coups. Alors, comment cela a-il été rendu possible.
Kasdan, un commandant de la Brigade Criminelle à la retraite depuis maintenant trois ans mais appartenant à la communauté arménienne, est aussitôt attiré par l'affaire et est bien décidé à la résoudre, quitte à empiéter sur les plates-bandes du Capitaine Vernoux qui, lui, est le véritable agent de la Sécuriré mis sur l'affaire. Mais ce que Kasdan ignore, c'est qu'en s'attaquant à cette affaire, il s'attaque à beaucoup plus gros que lui, quelque chose de vraiment incroyable, relevant du mystique et qui va faire remonter de vieilles blessures à la surface. Au cours de son enquête, il va collaborer avec un flic sorti tout juste de cure de désintox, Volokine, un petit jeunot comparé à lui puisqu'il doit avoir dans la trentaine.
Aussi, notre nouvelle équipe, assez originale pour ainsi dire, composée d'un vieux "papy", comme se plait à la surnommé Volokine, et un flic en état de sevrage, va-t-elle mener cette enquête au-delà des limites imaginables.

De nombreux thèmes sont évoqués ici et notamment des thèmes historiques tels que la torture infligée aux prisonniers pendant la guerre d'Algérie, celle que les Nazis pratiquaient sur le peuple juif durant la Seconde Guerre mondiale, celles pratiquées durant les années où Pinochet était au pouvoir au Chili, le génocide du peuple arménien, l'extrémisme dans la religion et j'en passe, enfin autant d'éléments accrocheurs qui ne font que rendre le récit plus intrigant. Certes, il y a des scènes très dures dans cet ouvrage, il va s'en dire, mais le récit est monté de telle façon que c'est toujours l'enquête policière qui prend le dessus.

Enfin bref, une belle découverte mais qui ne peut pas laisser insensible. A découvrir !
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Impossible de lâcher cette histoire avant le dénouement. C'est un polar qui nous transporte de mystère en intrigue, d'intrigue en rebondissement, au milieu d'une farandole de cadavres dont la mort violente est un mystère et où l'arme du crime est insoupçonnable.
Ce polar de Jean-Christophe Grangé fait partie de ses meilleurs crus. Il nous scotche à chacune des pages. Véritable « page-turner », on renoue avec l'une des plus grandes enquêtes de l'univers du policier à sensations.
L'histoire débute dans une église arménienne. le cadavre de l'organiste, Wilhelm Goetz, un chilien réfugié politique et naturalisé français de 64 ans, est retrouvé, la tête dans une mare de sang près de son instrument. L'inspecteur à la retraite, Lionel Kasdan, déjà sur place au moment du crime, effectue les premières constatations alors que le cri du supplicié résonne encore dans les tuyaux. Il trouve une empreinte d'une chaussure d'enfant à côté du mort et ce dernier ne présente aucune blessure létale. C'est le point de départ d'une enquête rocambolesque où l'inimaginable se cache derrière chaque découverte…
« Miserere » est adapté au cinéma sous le titre « la marque des anges » avec Gérard Depardieu et Joey Starr dans les rôles principaux.
Editions Albin Michel, le Livre de Poche, 635 pages.
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«Un ami c'est une route, un ennemi, c'est un mur.» Proverbe chinois - Anonyme

C'est mon premier roman de Jean-Christophe Grangé, je le découvre avec mon ami Pied2chien, qui connaît très bien ses livres. C'est une lecture commune libre, d'où on lit chacun pour soi mais on le partage aussi, au cours de notre lecture. On plonge alors dans toute une excursion qui s'avère ardue, longue et difficile dont on n'en ressort pas indemne.

«Les larmes montèrent. L'amitié était dangereuse. C'était comme le reste : on pouvait devenir accro.»

Grisant, Angoissant, Effrayant

Je suis moi-même étonnée, j'ai réussi à terminer un très bon petit pavé, que je lis à mon rythme. J'observe tout de suite, que l'auteur Jean-Christophe Grangé installe peu par peu son histoire, il prend vraiment son temps. Il possède une écriture puissante, efficace et fluide, il sait capter ton attention, aussitôt qu'il l'obtient.

C'est un thriller perturbant, bouleversant et révoltant d'où il nous amène au coeur de la religion, il nous entraîne aussi dans l'ombre humaine, dont les secrets, les non-dits qu'on ne soupçonne même pas. C'est suite à un assassinat, à Paris, que l'on voit l'arrivée de l'inspecteur Kasdan, l'Arménien, le vieux, pour l'enquête. Le meurtre se passe à son église dont il se sent concerné. C'est ainsi qu'il va demander de l'aide à Volo, le Russe, le jeune, ils unissent leurs forces et leurs différences. Lorsqu'ils commencent ensemble, ils n'ont aucune idée, de ce qu'ils vont découvrir et d'où ça va les mener.

Pendant ma lecture, Srafina me rejoint dont je peux échanger aussi avec mon amie. Je confirme que notre curiosité augmente, à chaque tournant de leur enquête. Lorsqu'on avance, on s'interroge nous aussi et on se pose aussi des questions tout au long, de leur démarche. Il faut être attentif car les détails sont importants car des liens se font au fur et à mesure.

«Appeler le rationnel au secours de l'horreur. Se rassurer avec des commentaires analytiques face aux faits bruts.»

L'auteur Jean-Christophe Grangé amène très bien son intrigue, il développe très bien ses sujets. C'est très pertinent mais parfois il s'étend beaucoup et ça me lasse un peu. Ce qui équilibre, c'est qu'on apprend aussi à travers l'histoire. Il aborde aussi des thèmes très sensibles qu'il peut venir chercher le lecteur. On considère alors qu'il détient une plume très imagée, on s'imagine très bien les scènes et on peut se sentir déstabilisé car il fait un retour dans le passé.

«Il n'y a pas de meilleur chasseur que celui qui chasse les siens... L'entêtement : le pire ennemi du flic… …»

C'est vraiment une belle découverte et je suis très contente d'avoir pu terminer ma lecture jusqu'au bout. Quand j'ai lu ma dernière page, j'ai eu de la peine de quitter mes deux inspecteurs, car je me suis vraiment attachée, parce que ce sont eux qui font la force du livre. Il se dégage une sorte de complice, de fraternité et d'humour entre eux. Ils mettent un peu de lumière autour de la noirceur et ils apportent une autre dimension à l'enquête. «Putain, ricana Volo, c'est moi qui fume et c'est vous qui planez. L'Arménien se secoua de ses rêveries.» C'est un peu une quête personnelle pour eux, je vais me toujours me souvenir de la finale, qui me marque aussi.

Pour mon premier Jean-Christophe Grangé, j'en ressors avec une forte impression et je passe vraiment un très bon moment de lecture. Je reste donc songeuse lorsque je pense à cette pensée, qui me vient à l'esprit : «la haine est un don le mieux partagé», je crois que c'est aussi la signature de cet excellent thriller. Il nous tient en haleine, c'est également une course contre la montre. Je le recommande aux amateurs de ce genre et je comprends aussi pourquoi on l'affectionne.

Je remercie Pied2chien et Srafina pour notre voyage, qui est arrivé à sa destination et pour nos beaux échanges autour de ce livre. J'invite donc à aller voir la très bonne critique de ma complice Srafina !
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Après La Ligne noire, La Forêt des Manes, Les Rivières pourpres et le Serment des Limbes, je viens de finir Miserere. Il prend la tête dans mes préférences chez Grangé, indubitablement.

Un maître de chorale de jeunes garçons est retrouvé mort dans une église arménienne de Paris. La nature du décès est pour le moins originale.
Bien tombé, Lionel Kasdan, policier en retraite, d'origine et de confession arménienne, est présent dans le presbytère et se sent monter la moutarde au nez: on a osé profaner SON église par un meurtre! Même au rencard, il entend bien mener son enquête et découvrir le coupable. Kasdan se révèle, pour le flic en charge de l'enquête, casse-pied (oui, facile, je sais). L'affaire se corse quand un troisième policier, Cédric Volokine, héroïnomane en désintox et qui lui non plus n'est normalement pas concerné, s'immisce dans les recherches. Avec ce tandem de tricards, on a deux beaux portraits de gars bord-cadre. J'ai trouvé quelques similitudes à celui des Rivières pourpres.

Alors, on a un ancien flic arménien, un jeune flic d'origine russe, une victime chilienne d'ascendance allemande, un vrai melting-pot. S'ajoutent à cela des indices qui n'indiquent rien de clair, mêlant chant choral, réminiscences des années noires de la dictature Pinochet, des empreintes de chaussure dans le sang de la victime... pointure 36, etc. Autant de pièces de puzzle qui semblent provenir de jeux différents. de quoi donner des migraines à Kasdan et Volokine. Et au lecteur qui s'y perd tout autant.

Jean-Christophe Grangé construit ici un thriller palpitant et bien emmené. Ses personnages borderline - sa patte - sont bien campés et montrent des facettes surprenantes au fil des chapitres. de plus, on apprend ou révise l'Histoire du Chili sous Pinochet et les atroces persécutions, tortures et meurtres qui salissent le passé chilien. Petit cours également de chant choral avec la mystique contenue dans la voix si pure des garçons pré-pubère.

Bref, on frissonne, on se cultive, on halète (et oui, le rythme est soutenu; même pas le temps de dormir pour les deux flics). On admire le bleuté de la couverture et on se retrouve avec le Miserere d'Allegri dans la tête rien qu'à regarder le titre. On se dit combien c'est bon de savourer tout ça. Pourquoi s'en passer?
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Un défi, un challenge, la découverte d'auteurs inconnus de moi.
Je commence l'année avec Jean-Christophe Grangé.
On peut dire que je sors de ma zone de confort, les polars-thrillers tordus, plein d'hémoglobine, je passe mon chemin.
Je me suis dit on parle musique, chant, enfants, voici un polar qui sera peut-être pour moi, et j'ai découvert un auteur plein de talent dans l'écriture, qui met bien en évidence la psychologie des personnages torturés, tortueux, plein de folie mais aussi de fêlures.
Kasdan, Volokine à l'assaut d'assassins pervers, vont remonter une filière qui trouve ses racines du mal dans la deuxième guerre mondiale et ses camps de concentration et les expériences de ses médecins maudits.
Où l'on voit l'horreur se perpétuer au Chili, en France.
C'est pratiquement un exorcisme que raconte l'auteur, celui des racines d'un mal qui ne quitte jamais ce monde, la folie, la perversité et la mort.
Vous vous en doutez j'ai été très marqué par ce livre qui comme il est dit dans le résumé est vraiment baroque, tourmenté. Ça part dans tous les sens, mais vers un but ultime : éradiquer le mal et sauver ce qui peut l'être. Et je dois dire que je n'ai pas lâché le livre avant d'en avoir lu la dernière page, ce que je ne pensais pas faire au début de ma lecture.
Je lirai peut-être un autre Grangé, mais à petite dose, mon petit coeur est trop sensible…
Lecture commune faite avec Siabelle, que j'ai retrouvée en cours de lecture. Nous lisions le même livre, il faut le faire ;-) Merci à toi Isa...
Allez donc voir sa critique !!!
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Lu le jour d'Halloween, Miserere de Jean-Christophe Grangé est un livre qui m'a agréablement surprise, je ne m'attendais pas du tout à découvrir l'histoire que j'ai lu, ni même à ressentir les sensations éprouvées au cours de ma lecture.

Jean-Christophe Grangé nous embarque, à travers une enquête policière, sur la piste de meurtres totalement invraisemblables, produits par des personnes tout aussi inattendues. L'intrigue est bien ficelé, logique, facilement compréhensible mais surtout intriguant. Les personnages sont attachants, nous pouvons d'ailleurs découvrir au fil des pages l'attachement et l'amitié qui naît entre les deux protagonistes, deux policiers différents de part leur personnalité, caractère et physique, mais pourtant si complémentaires. le conditionnement des enfants, traités dans ce thriller, m'a vaguement fait penser au livre "Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, présentant les enfants comme des êtres naïfs et vulnérables. Enfin, le thème principal du livre, basé sur le cri et le chant des enfants, m'a beaucoup plût. Original et hors du commun, j'ai été transporté et emmené à travers les pages dans les boucheries humaines des différents meurtres, me sentant dans la peau d'un inspecteur cherchant à tout pris à trouver des indices, pour découvrir le dénouement.

Je dois vous avouez que pour la première fois au cours de mes nombreuses lectures, j'ai ressenti une peur, une vraie peur. Certains passages étaient effroyables, terrifiants, j'en avais la chair de poule, j'avais vraiment peur de continuer à lire ce thriller. J'ai finalement littéralement avalé ce livre en un rien de temps et est été très surprise par le dénouement de l'histoire. Un bon livre, que je recommande à tous ceux qui cherchent des livres d'horreurs.
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Miserere, mei Deus...
Un chef d'orchestre à priori sans histoire est retrouvé mort, tympans percés, dans une Eglise arménienne.
Vous plongez alors dans une enquête palpitante réunissant un flic de choc "borderline" retraité et un policier toxico surdoué et mystérieux.
Les corps mutilés s'accumulent sur leur route, des traces de pieds taille 36 sont systematiquement relevées aux alentours... des enfants???

Quel lien existe-t-il entre ces meurtres et le Chili sous Pinochet?
Pourquoi des enfants disparaissent dans certaines Chorales?

Mêlant Histoire et action, meutres et actes de tortures sur des innocents, Grangé nous livre un Thriller sous tension, véritable page turner, palpitant et angoissant à souhait.

Les personnages sont plus que réussis, sûrement mes préférés de J-C G, les lieux sont une fois encore décrits avec excellence et l'intrigue est décapante.
L'écriture est fluide et documentée, Jean-Christophe Grangé maîtrise le verbe et trouve toujours les bons mots, du grand Art!
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J'ai passé un très bon moment avec ce roman, le suspens y est haletant, l'intrigue originale. le travail de documentation est efficace, et l'on sent au travers des lignes que l'auteur est habitué à manipuler différents concepts, et à relier les éléments entre eux. Les personnages servent bien l'intrigue, et leur histoire personnelle s'imbrique bien avec le thème central.
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