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3,62

sur 740 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un bon conseil : jetez ce livre par la fenêtre et empoignez à la place un bon opus de Nadine Monfils. Alors vous en aurez, de la vieille dame irrespectueuse, qui secoue les convenances et crache sur les bonnes manières. Face à Mémé Cornemuse, Rose n'est qu'un pâle jeu de lego mal ficelé, aux grossièretés artificielles. Franz-Olivier Gisbert use de l'argot avec maladresse et fierté, comme un gosse bien élevé qui s'aventure en rougissant chez les voyous. Aucune finesse, nulle part, ni dans le récit, ni dans l'écriture, ni surtout dans cette apologie sous-jacente de la vengeance bête et méchante. Tout dans l'esbroufe. Une bonne partie du livre n'est qu'un prétexte pour jouer, comme un gros chat taquine des playmobils, avec des noms aussi prestigieux que Himmler, Hitler, Sartre ou Beauvoir. Livrer du scandale, mettre le doigt dans la fange et le sale. Même l'amour est roulé dans le fumier. Les personnages servent de faire-valoir à un auteur qui ne met en scène que lui-même et ses prétentions à être quelqu'un dont on parle. La couche de vernis sulfureux s'écaille avant la fin du livre et une banalité de mauvais goût cligne d'un oeil goguenard.
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Il s'agit des mémoires imaginaires de Rose, qui à 105 ans est toujours cuisinière et propriétaire du restaurant "La Petite Provence" à Marseille. Après avoir reçu une lettre qui fait remonter ses souvenirs à la surface, elle prend la plume pour retracer sa vie tumultueuse.

C'est son personnage principal qui m'a donné envie de lire ce roman. La quatrième de couverture présente l'héroïne et narratrice comme une femme qui ne se laisse pas abattre et rebondit toujours après avoir touché le fond. C'est vrai. Mais le résumé oublie de préciser que pour elle, la fin justifie les moyens. Elle prône donc la vengeance, se fait justice elle-même... et s'avère au final pas franchement aimable.

De plus, Franz-Olivier Giesbert a voulu aborder trop de sujets : Rose fait le tour de la planète, vit le génocide arménien, côtoie les figures du Paris de l'entre-deux-guerres, devient la cuisinière d'Himmler en plein coeur de la Seconde guerre mondiale,... au point de devenir une vraie caricature. A l'image d'ailleurs des autres personnages, réduits à des silhouettes qui ne font que traverser la vie de l'héroïne. Et à force de vouloir faire de celle-ci un condensé du XXe siècle, en accumulant au passage les clichés, l'auteur finit par ôter toute crédibilité au roman.

Or l'histoire reste le principal intérêt d'un livre au style très plat. Même si quelques passages sont plus réussis, Franz-Olivier Giesbert a en effet souvent tendance à réduire le discours de Rose à un chapelet de platitudes et de jugements à l'emporte-pièce qui s'amoncellent.

Au final, ne reste donc de la Cuisinière d'Himmler que le souvenir d'une histoire mal écrite qui prône des valeurs douteuses. Une déception qui ne m'a pas vraiment fait rire et m'a ôté toute éventuelle envie de lire un autre roman de l'auteur.
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Histoire abracadabrantesque d'une cuisinière de 105 ans qui a connu "toutes les guerres" et les vicissitudes du XXème siècle. Sa vie est jonchée de morts, ceux qui ont subi L Histoire et ceux qu'elle a provoqués par vengeance. le ton se veut humoristique et plaisant, aucune place pour l'émotion, la compassion ou la simple recherche de vérité historique. L'auteur côtoie les Grands de l'histoire et fustige les "intellos", Sartre en particulier.
Quand on a terminé, on a droit à quelques recettes ( pour faire passer la pilule?)
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Le roman débute alors que Rose reçoit l'avis de décès d'une femme inconnue. Elle charge son jeune voisin de faire des recherches sur internet pour en savoir plus, même si elle se doute déjà de ce qu'il va trouver. Elle décide alors d'écrire ses souvenirs. Nous repartons alors avec elle au début du 20e siècle, alors qu'elle n'est âgée que de 7 ans et s'apprête à être témoin du massacre des Arméniens par les Turcs. S'ensuivent tout un tas d'aventures rocambolesques, d'histoires d'amour et de vengeance qui l'amèneront jusqu'à nos jours.

Ce roman est sur le même modèle que le Vieux qui ne voulait pas fêter son Anniversaire de Jonas Jonasson, mais plus court et pas vraiment drôle, contrairement à ce qu'annonce la 4e de couverture. le récit n'est pas dénué d'humour, mais on est très loin de la comédie, vu les horreurs traversées par notre héroïne. Autre ressemblance avec le Vieux… j'ai eu un gros coup de mou vers le milieu, la faute à une histoire et son héroïne qui me devenaient de moins en moins sympathiques au fil de ma lecture. Il y a de bonnes idées, une façon de raconter l'Histoire qui la rend plus vivante, mais ça ne m'a pas franchement passionnée.

Au niveau du style, c'est assez fluide, raconté à la 1e personne (c'est décidément à la mode), mais ça n'a rien d'extraordinaire. En plus, les petits vieux aventureux au langage fleuri, ça commence à devenir tellement vu et revu que je me suis lassée assez rapidement. le roman est (relativement) court, un peu moins de 400 pages, mais arrivé à la moitié, je commençais à trouver le temps long. Pas que ce soit mauvais, mais celui qui a pondu le résumé de la 4e de couverture n'a pas dû lire grand chose du livre, vu qu'il le dit « drolatique » et qu'on est très loin de la comédie avec cette histoire.

A noter que le roman est suivi des recettes préférées de Rose et d'une bibliographie sur les sujets abordés.

Bref, une lecture qui m'a déçue, en grande partie du fait que je m'attendais à un livre drôle et que je n'ai pas ri du tout. Un roman que j'oublierai sans doute très vite. A lire si vous aimez les histoires qui racontent l'Histoire.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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CE QUE J EN PENSE… pas grand-chose… Un roman picaresque ? une fable humoristique ? L'auteur a voulu faire rire… ? Bof. Un peu de sang, de sexe, de vengeance, de résilience, de scandales, de politiquement correct, d'anticonformisme… Tout ça réunit ne fait pas un grand livre, mais quelque chose de très convenu et décevant. de surcroît, le manque de profondeur du personnage me l'a rendu odieux.
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Écriture désuète et "présomptueuse". le personnage ressemble à tout excepté au sexe féminin et et encore moins à une cuisinière. La narration des viols sur l'enfant est totalement décrédibilisée par les réflexions absentes d'émotions et d'un minimum de psychologie. Je tiens les paris que ce livre ne restera pas longtemps dans les mémoires !!!
Un bon carnet d'adresses, un bon titre (marketing), un bon réseau et le tour est joué.
Je n'ai pas acheté ce livre et c'est tant mieux !!!
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Cuisinière loufoque et truculente,Rose a tout subi:le génocide arménien,les horreurs du nazisme,les délires du maoïsme.
Elle a survécu au xx siècle sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre.
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Je ne sais pas quoi penser de cette lecture. J'ai lu ce roman sur les conseils d'une collègue qui l'a adoré, je l'ai refermé hier et je n'ai pas adoré du tout. La vie de cette femme est si extraordinaire qu'elle perd en crédibilité. Ses vengeances, ses aventures sexuelles n'apportent rien au récit, tout juste un peu de piquant.
Je retiens juste de cette lecture la découverte de l'auteur, que je n'avais jamais lu.
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Je me suis arrêtée à la page 124, je suis franchemement déçue...
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