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4,4

sur 3600 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mon premier Karine Giebel. Mon dernier ?
Chuttt !!! Ne lui dites pas.
Je cherchais à sortir de mes polars classiques. (meurtres, sérial-killers,).
La, une banale histoire, le braquage d'un joailler qui tourne mal, des voleurs en fuite, obligés de changer leur plan, ils trouvent un refuge en rase campagne, une prise d'otage, je me régalais d'avance... Hélas, trois fois hélas... Tel est pris qui croyais prendre. Quand ça part en javel, ça part en javel... Et pour le lecteur aussi.
Il y a déjà de très bonnes critiques sur ce livre parmi les "Babéliotes", et Je ne dirais rien de la suite, pour le suspens, parce que critiquer n'est pas résumer, parce que je veux oublier ? Non, quand même pas.
Alors comment parler de ce livre ?
D'abord, au cours de ma lecture, je me suis demandé,quel genre de cerveau pouvait donner naissance à ce genre d'histoire, à tant de violence.

Pour vous parler de ce livre et de son auteure je vais prendre un détour qui vous surprendra peut-être...

Vous souvenez-vous de ces films en noir et blanc, Gabin/Morgan par exemple, ils sortent d'un lit, pyjama pour l'un, nuisette pour l'autre, et pourtant on sait ce qui c'est passé dans ce lit...
Pas besoin de montrer les fesses de Jean, ou les seins de Michèle...
Aujourd'hui il faut tout montrer. Les mouvements, les sueurs, les ahanements.On connait tous l'anatomie de Jean Hugues Anglade, ou de Sharon Stone.
Hier dans psychose, la fameuse scène de la douche, tout est dans les cris, le regard...
Aujourd'hui, il faut voir le couteau s'enfoncer dans la chair, voir cette même chair se déchirer, le sang gicler.
Et bien Karine Giebel à mélangé tout ça (Non, pas Gabin ni Sharon...) dans son oeuvre. Il y a ce qu'on voit, dans toute son horreur, et tout ce qu'on devine, tout autant, sinon plus horrible encore.
Longtemps, j'ai cru que mon âme sensible allait abandonner, mais j'ai tenu bon. Ce fut dur, mais au bout du compte, je dois reconnaître, que l'auteure à parfaitement maîtrisé son sujet et atteint son objectif.
Si la violence et les tortures vous dérangent, passez votre chemin.
Au final, je dirais, un très bon roman, à ne pas mettre entre toutes les mains."
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"On a une chance sur 10 millions de se faire mordre par une chauve souris enragée" (jean-Marie Bigard)

Demande à raph, will et ses potes ce qu'ils en pensent de cette statistique. un braquage qui tourne mal et voilà qu'ils tombent sur cette fameuse chauve souris enragée...

Bon mais admettons, il faut encore que cette chauve souris les mordent, ils sont quatre enfants de coeur : un blessé grave, une nana bizarre, et deux gros durs qui savent très bien comment traiter les chauves souris enragées et ça va pas trop mal se passer au début…

Bon mais admettons que la petite chauve souris soit maligne, très maligne, trop maligne, elle fait semblant, trompe sont petit monde, enragée certes, mais elle des projets, de très vilains projets…

600 pages à huis clos c'est long, la monstruosité n'a plus de limite, on s'enfonce dans les profondeurs du vice, l'auteure repousse les frontières du raisonnable toujours plus, toujours plus loin pour tomber dans le malsain, le glauque, pas de sentiment, on torture à outrance, finalement le malaise s'installe comme une vieille copine, te susurrant à l'oreille que c'est loin d'être fini, tu vas en chier c'est sur.

Le style d'écriture est très bon et efficace, tu tournes les pages, tu veux savoir comment tout cela peut se terminer, en fait tu veux que ça se termine, tu n'as plus le sourire, tu n'as plus faim, non tu veux en finir, la boule au ventre, tu te sens pas bien, le dégueulasse fait recette…

L'histoire est téléphonée, on devine les grandes lignes mais on n'imagine pas, c'est trop tiré par les cheveux, des retournements de situation improbable, personne ne peut endurer ça sans sombrer, sans crever, la naïveté occasionnelle des protagonistes m'a fait sourire que ce soit dans un camp comme dans l'autre, elle justifie les rebondissements mais franchement c'est pas crédible.

je crois que c'est le huis clos de trop, celui ou l'horreur dépasse ma sensibilité de grand garçon, celui ou tu commences vraiment à te poser des questions sur l'utilité d'écrire des saloperies pareilles, ne serait-il pas temps d'arrêter de lire ce style de bouquin, je crois que si…

Je savais plus moins à quoi m'attendre, le quatrième de couverture et les critiques des babelionautes sont assez explicites pour comprendre que ça va saigner beaucoup, mais beaucoup trop pour ma part cette fois ci.

A plus les tarés

Un dingue

Rendons à César ce qui appartient à César :
http://www.dailymotion.com/video/x5bduq_la-chauve-souris-bigard_fun#.Uc9AyBacVsM
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Tension, boule dans la gorge, crainte de tourner les pages, je suis mal à l'aise.
Je n'aurais pas dû lire ce que les autres en disent, mais c'est trop tard et malgré ma frousse, quelque chose me pousse à poursuivre.
Le style est basique, les personnages aussi, mais le récit est efficace. Très...
Au point que je suis prise au piège, et qu'en dépit de la surenchère de violence, de la psychologie simpliste, j'avance et m'achemine vers la fin.
Voilà c'est fini, je vais pouvoir me détendre.
Purgatoire des innocents n'a vraiment pas été un voyage d'agrément, ni un réel plaisir, mais c'est sans aucun doute un très bon polar.
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Je n'ai jamais lu un thriller aussi horrifique et dérangeant que celui-ci : Purgatoire des innocents. de Karine Giebel j'ai été scotchée par Glen affric dont l'équilibre bien/mal était savamment dosé. Il y avait de la lumière qui perçait dans ce livre. J'ai lu ensuite Toutes blessent la dernière tue, écrit en 2013 et ce thriller m'avait profondément dérangée et heurtée mais tout était « supportable ». Purgatoire des innocents écrit en 2008 est une encyclopédie extirpée de l'enfer baignant dans le sang et projetant le lecteur dans un mal-être nauséabond sans le moindre répit.

Un braquage qui tourne mal pour deux frères Raphaël et Will qui prennent en otage Sandra, une vétérinaire dans un bled perdu. Très vite, les rôles vont s'inverser, qui croyait prendre est pris.

Torture physique et mentale, pédophilie, sadisme extrême, l'auteure explore les abysses du mal de haut en bas en égratignant notre sensibilité qui est mise au plus mal. Elle décrit l'origine du mal au coeur de l'enfance, comment naît un psychopathe, comment il se repaît.

Un huit-clos insupportable sous fond de séquestration mentale et physique, où la violence est inouïe et nauséabonde. Finir ce bouquin m'a coûté au point de douter de ma santé mentale pour « m'abreuver » de telles horreurs écoeurantes.

J'ai acheté son dernier livre Et chaque fois mourir un peu, en espérant que l'auteure continuera sa reconversion dans la même veine de Glen affric. le trop nuit à tout. Même à tout bon polar addictif.
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"Purgatoire des innocents" est le second thriller que je lis de Karine Giebel et je suis presque certaine que ce sera le dernier. Je ne pensais pas être une âme particulièrement sensible jusqu'à m'exposer à la surenchère de violence et de criminalité de ce roman. Too much is too much, comme aurait dit Shakespeare... ou Mr. Bean, allez savoir !

Ce roman est un huis-clos réunissant une poignée de personnages tous plus déséquilibrés les uns que les autres, déséquilibrés ou seulement cahotés par une vie pleine de vicissitudes. Bref, de quoi faire un cocktail très corsé. Crime organisé, pédo-criminalité, tueur récidiviste, enlèvement d'enfants... L'autrice ne nous épargne ni le sang, ni le viol, ni la domination sur mineurs ; armes blanches, armes à feu, tortures diverses et variées... vraiment, là, il faut avoir le coeur bien accroché. Moi, ça m'a lassée.

A l'issue de ma lecture, je me suis sentie soulagée et pas seulement grâce au dénouement. J'étais juste contente d'en avoir fini avec cette escalade de noirceur, de perversité, de désordres mentaux ; heureuse d'échapper à toute cette tension psychologique, de sortir de ce récit qui se caractérise selon moi par un voyeurisme qui n'ose pas dire son nom.


Challenge PLUMES FEMININES 2023
Challenge PAVES 2023
Challenge MULTI-DEFIS 2023
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Raphaël et son jeune frère, William accompagné d'un couple de potes braquent une bijouterie : recette du butin : 30 millions d'euros de bijoux.
Les choses tournent mal, la police intervient, bilan 2 morts, une passante et un policier et un blessé grave, William, le petit frère de Raphaël.
Ils réussissent néanmoins à prendre la fuite et à semer les policiers. Cependant William a reçu une balle dans la jambe et perd peu à peu tout son sang. Raphaël qui adore son jeune frère décide de s'arrêter en rase campagne et prend en otage une vétérinaire, Sandra, qui sous la menace de son arme devra opérer William et le sauver d'une mort certaine.

Hélas, deux jours plus tard, le "mari" de Sandra qui se prétend gendarme revient dans sa maison accompagné de 2 gamines de 13 et 14 ans ,Jessica et Aurélie car ce type est un violeur et tueur en série doublé d'un pervers innommable.

Les choses s'enveniment rapidement et Patrick (le "mari" monstrueux) attaque Raphaël à coups de batte de base-ball, le laissant pour mort. Il attache les frères (car Raphaël n'est pas mort finalement malgré de nombreuses fractures en tous points de son corps) ainsi que les 2 gamines.

Commence alors un enfer pour les 4 otages car Patrick est un des psychopathe les plus pervers que la terre ait jamais porté. S'ensuivent tortures, viols, meurtres les plus inimaginables. Sandra ne réagit pas et laisse faire.

J'ai trouvé ce livre non seulement très mal écrit (style roman de gare) mais en outre empli d'une barbarie sans nom. Séances de sadisme et de tortures se succèdent sans répit jusqu'à un écoeurement nauséabond.

De surcroît, le déroulement de l'action est peu crédible, des personnes torturées de toutes les manières les plus vicieuses qui soient, parviennent encore à se mettre debout, à porter des cadavres et à creuser leurs tombes d'une seule main (l'autre étant cassée) ... !

Déchaînement de violence gratuite, sadisme voyeur et pervers à outrance composent le menu de ce navet.

J'attribue 2 étoiles et 1/2 de plus car en dépit de tout cela, j'ai lu ces 600 pages d'horreur en 24h, je m'étais attachée aux deux frères et voulais savoir comment cette horreur allait se terminer.

Fort déçue de Karine Giebel dans ce livre alors que j'avais adoré "Juste une ombre". Je me demande encore comment une femme peut imaginer et s'appesantir sur de telles horreurs. J'ai trouvé ce roman plutôt racoleur comme un mauvais film de série B pour ne pas dire C.

J'en lirai encore au moins 1 d'elle car entre l'adoration de "Juste une ombre" et l'abomination de celui-ci, je serais curieuse de me faire une idée plus juste de cette auteure.
Conseils de lectures bienvenus.
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1, 2, 3, Allons dans les bois,
4, 5, 6, Pour voir les sévices,
7, 8, 9, Infligés par un non veuf,
10, 11, 12, A bien plus de douze.

Au croisement d'un challenge, d'une boîte à livres et d'une note Babelio, me voici propulsée dans une lecture inhabituelle, violente et macabre.

En préface, on découvre une femme, proie passée ou actuelle d'un prédateur sexuel.
Au premier chapitre, on suit des braqueurs de haut vol dont le cambriolage a mal tourné.
Rapidement, on va comprendre les liens.

La tension monte pour rester ensuite à son paroxysme dans les descriptions les plus sordides possibles des tortures physiques et psychologiques. L'enchaînement gratuit des pires supplices est décrit avec une précision chirurgicale.

Je n'avais jamais lu ni romans de Karine Giebel ni ce type de thrillers.
Je savais à quoi m'attendre, j'avais consulté des avis.
Choisir un maître du genre pour la découverte était opportun, mais je ne prolongerai pas l'expérience dont je n'ai aimé ni le côté malsain ni le côté répétitif.

Cependant, une appréciation sur ce type de lecture est très subjective et peut-être que vous adorerez. L'important est de savoir à quoi s'attendre, car certaines scènes peuvent choquer…
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Je viens de traverser une petite période de boulimie de thrillers. J'ai ajouté "Purgatoire des innocents" en format de poche à mes courses du lundi - à dévorer en même temps que les grillades et les glaces pendant cette semaine caniculaire. C'était mon premier roman de Giebel; vos critiques m'ont donné envie d'essayer, et je n'avais plus aucun Thilliez...

Purgatoire des pas si innocents que ça... Un traqueur traqué - cela me rappelle vaguement un film de Don Coscarelli "La survivante", où une jeune fille tendre réussit à anéantir le terrifiant monstre Moonface. Sauf que chez Giebel, personne n'est tendre et l'histoire n'est pas aussi simple que ça. Et c'est du costaud. Chez Thilliez (qui reste quand même mon préféré), l'immonde (et il y a !) est souvent distillé à travers le regard des enquêteurs, d'une façon plutôt clinique, tandis que chez Giebel c'est du direct; et on est assis aux premières loges. Elle ne peut pas être plus "tendre", car son roman aurait perdu toute puissance. Ceci dit, le scénario n'est pas mal non plus. Je vais surement explorer un peu plus l'univers de Karine Giebel, auriez vous des recommandations à me donner ?
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Ils sont quatre, trois hommes, une femme...ils commettent un braquage qui tourne mal. Une voiture de police arrive, les policiers tirent, ils ripostent...une femme est tuée, un policier est mortellement blessé. L'un des quatre, le frère du chef est grièvement blessé....et perd son sang...Seule solution trouver un médecin et partir loin...Ce sera une vétérinaire, qui sous la contrainte, les accueillera à son domicile et soignera le blessé. Il viennent d'entrer dans la maison du diable, celle de l'horreur.
Deux gamines sont enlevées à la sortie de l'école...Le pédophile a tout prévu.
Les deux histoires vont se rencontrer, mais je n'en dirai pas plus.
J'aime les livres qui me font voyager dans des pays que je ne visiterai sans doute jamais, dans des époques passées, aux cotés d'hommes ou de femmes qui ont façonné notre monde....
Un ami m'avait conseillé de lire un ouvrage de Karine Giebel..."N'importe lequel !" m'avait-il dit...il est fan ! Si tous sont comme comme celui-ci, je ne le comprends pas..
Elle a toutefois reçu de nombreux prix littéraires.
Je sors d'un voyage dans l'horreur, au pays de la mort, un voyage dans l'esprit d'un malade, pédophile, vicieux, manipulateur..Un voyage dans la torture, la séquestration, les coups, le sang qui ne correspond pas du tout à mes attentes. L'atroce sans limite... "Tuer n'est rien. La jouissance est ailleurs" !

J'ai failli lâcher le livre, passer à autre chose..Mais j'ai voulu savoir jusqu'où on pouvait aller dans cette littérature qui m'est étrangère, comment cette histoire pouvait se terminer...mon coté maso ou voyeur sans doute .
Certainement parce que l'écriture est efficace.
580 pages pour décrire cette dizaine de jours en huis clos, 580 pages de perversion de sadisme. Une dizaine de jours et des situations qui souvent ne m'ont pas paru crédibles : un type laissé pour mort après une volées de coups de batte de base-ball, qui lui ont fracturé les doigts de la main, creuse un trou à la pelle et à la pioche. Ils ne bouffent pas, ne boivent pas et ne vont pas pisser parce qu'ils sont toujours attachés, mais sont toujours lucides....celui qui a reçu une balle dans la jambre galope presque quelques jours après... le mauvais film de série B. A ceci il faut rajouter les retournements de situation parfois difficilement crédibles.
Mais le vice n'a pas de limite.
Ma sensibilité en a pris un coup ! Faut-il vraiment aller aussi loin dans la recherche de l'émotion du lecteur, dans la description de la noirceur des âmes ?
Si tous ses ouvrages sont comme celui-ci, je ne sais pas que je vous reparlerai de Karine Giebel.
Pour les amateurs du genre, je suis sans doute trop quelque chose...ou pas assez..autre chose...Il en faut pour tous les goûts.
C'est aussi notre monde, un monde qu'il ne faut pas ignorer..celui des malades, des tarés qui font l'actualité, c'est sans doute pourquoi je ne l'ai pas lâché
Passons à autre chose !
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Je ne m'attendais pas à ça. Ce livre est tellement dur et hard. Il y a beaucoup de torture, autant physique que psychologique. Ca en reste un livre tres interessant, de justement voir les choix que nous poussent a faire notre instinct de survie. C'est assez perturbant car le mechant devient le gentil et le gentil le mechant, on comprend leur point de vue malgre la torture qu'ils s'infligent les uns les autres.

Ce n'est par contre pas mon prefere de Karine Giebel, âme sensible s'abstenir!
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