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3,5

sur 6685 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Inutile de vraiment chroniquer ce recueil de nouvelles. Certaines sont intéressantes, pour d'autres je me suis posée la question : à quoi sert d'écrire ceci ? Ce sont des situations comme on peut en vivre tous les jours, des morceaux de vie sans intérêt.

Certes j'ai un peu de mal avec la forme des nouvelles, mais pour le coup ici j'ai été franchement déçue (enfin déçue le mot est fort car je ne m'attendais pas à grand chose ..). Bref vous l'avez deviné, je classe cet auteur dans les auteurs contemporains franco-français que j'exècre. Médiocrité de la prose, pauvreté des sujets …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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je l'avais encensé par erreur et j'essaie de le relire : impossible !
le style faussement gouailleur m'horripile et les personnages ne sont pas attachants ;
on ne réussit pas un bon roman à chaque fois : la preuve !
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Il y a quelques années, en 2001 pour être précise (j'ai noté la date sur mon livre), j'ai découvert ce recueil de nouvelles signées Anna Gavalda. J'avais apprécié ma lecture mais au bout de 12 ans il ne m'en restait rien. Aussi j'ai relu ces petites histoires pour me rafraîchir la mémoire et j'aurais peut-être mieux fait de rester sur mon bon souvenir.
Douze nouvelles que j'ai eu beaucoup de mal à terminer. Je me suis ennuyée et aussi beaucoup agacée face à la pédanterie de certains propos. A n'en pas douter, Anna Gavalda est une bobo qui méprise les provinciaux et surtout les campagnards. Les gens de la campagne sont des fainéants alcooliques qui donnent des prénoms débiles à leurs gosses et ont des goûts de chiotte dans tous les domaines. Et ne parlons pas du sort qu'ils réservent à leurs animaux de compagnie. Ou plutôt si, parlons-en. Je cite un extrait de "Catgut" pour que vous puissiez vous faire une idée : "On m'apporte surtout des chiens ou des chats. Plusieurs cas de figures : on me l'amène pour le piquer parce qu'ils souffre trop, on me l'amène pour le soigner parce que celui-là, y donne bien à la chasse ou, plus rare, on me l'amène pour un vaccin et là, c'est un Parisien." Et voilà, à Paris on vaccine, ailleurs on assassine !
Ce passage est révélateur de la pensée de l'auteur qui cultive les clichés comme Bonduel les carottes.
J'ai eu l'impression de lire des récits écrits pas une adolescente qui n'a rien vécu. La majorité des nouvelles sont des histoires banales du quotidien dépourvues d'intérêt et les autres sont irréalistes. La seule qui sort du lot à mes yeux est "IGG" mais il faut avouer que n'importe quel tâcheron arriverait à m'émouvoir avec une histoire d'enfant mort-né.
Quant au style, il est plat. On va à l"économat : sujet+verbe+complément et basta ! On ne va pas se compliquer la vie avec des adjectifs, des adverbes ou des tournures de phrases bien senties.
A la lumière de cette relecture, je me demande comment j'ai pu aimer ce livre un jour !
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N°463 - Octobre 2010
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque partAnna Gavalda.
Pour moi, cet auteur n'était qu'un nom et je n'avais rien lu d'elle. La nouvelle est un genre qui me plaît bien et le titre a quelque chose de d'attirant, à la fois plein d'espoir et d'amour déçu, bref du quotidien, de l'humain, un livre qui parle sans prétention de chacun d'entre nous avec ses aspirations et ses échecs.

Les douze nouvelles se succèdent et se déclinent sur le thème de l'amour déçu, contrarié ou hésitant. La première, une scène de drague ordinaire mais à St Germain des Prés quand même! Les autres sont de la même veine, celui qui attend, sinon le grand amour, à tout le moins la bonne fortune et un bon moment à passer. Pourquoi pas? Les autres ont ce petit côté déprimant de celui qui attend quelque chose ou quelqu'un et qui est frustré parce qu'il n'a pas de chance ou pas assez de culot? Il y a aussi cette histoire de viol qui tourne mal ou d'envie d'enfant insatisfaite, ces histoires ordinaires qui ne le sont pas forcément...On peut lire aussi cette solitude qui irrigue tellement nos sociétés pourtant pleines de médiatisation, qui fait en tout cas partie intégrante et définitive de la condition humaine... et le mal de vivre qu'elle sous-tend. L'opposition entre deux frères, même pour la « possession » d'une fille, l'usure du couple qui entraîne le silence, l'indifférence ou la haine, le temps qui passe, la maladie, les regrets et les remords, les fantasmes tissés par les hommes à propos des femmes (les seins en sont souvent l'objet sous la plume de l'auteur), cela existe aussi et personnellement je trouve cela plutôt bien. Toutes ces choses appartiennent à la vraie vie. Après tout les thèmes préférés de la littérature sont toujours la vie, l'amour, la mort et on n'en veut pas à l'écrivain de les décliner à l'infini. Jusque là rien à dire, le fond me paraît plutôt bien traité par l'exemple et le lecteur aime se retrouver dans les préoccupations des personnages...

J'avoue que j'ai quand même été un peu déçu par le style. Je m'attendais à mieux. Ce n'est pas mal écrit mais pas bien non plus. La manière de s'exprimer est celle de tous les jours à l'aune des aventures qui y sont racontées et qui appartiennent, elles aussi, au quotidien.

Cela dit, qu'attend-on d'un écrivain, qu'il nous fasse rêver avec des histoires qui n'arrivent qu'aux autres ou qu'il nous parle de notre vécu? Souhaite-t-on qu'il contrebalance le factuel par l'imaginaire? Lui demande-t-on un dépaysement bien venu où qu'il évoque pour nous un train-train déprimant que nous souhaitons fuir précisément par la lecture d'un roman qui tisse pour nous la trame d'un rêve? Souhaite-t-on qu'il nous invite à réfléchir où qu'il nous endorme avec des histoires de midinettes? Qu'il le fasse dans un style populaire, brut et sans recherche où qu'il y mette des formes même si cela passe pour un exercice de style intellectuel qu'on a parfois du mal à comprendre? Souhaite-t-on trouver dans les livres que nous lisons notre langage ou l'usage correct de notre langue? L' écrivain doit-il prendre en compte l'évolution de la langue, l'employer à son tour comme le commun des mortels, comme Racan s'inspirait du langage des « crocheteurs du port aux foins » ou l'exercer dans un classicisme parfois désuet?

C'est à chacun de voir, comme dit le comique. Cela dit, on peut violer la langue à condition de lui faire de beaux enfants. Je ne suis pas sûr que cela soit le cas ici. Pour moi qui ne suis qu'un simple lecteur sans aucune prétention je goûte peu ce style brut et ce que je demande à un écrivain c'est de servir correctement notre belle langue française par un usage fidèle et si possible poétique. Là, je ne l'ai guère rencontré et je suis resté un peu sur ma faim, surtout que le nom de l'auteur, sa renommée me laissaient espérer autre chose.

Mais cela doit probablement tenir à moi!


Hervé GAUTIER – Octobre 2010.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Recueil de nouvelles qui a permis de faire connaître Anna Gavalda. Il a été beaucoup lu, beaucoup édité, et même adapté au cinéma et je ne comprends toujours pas l'engouement pour ce livre. Je l'avais déjà lu il y a longtemps et je n'avais pas aimé. J'ai réessayé au cas où car j'ai aimé certains autres romans de l'auteure mais vraiment non.
Ces nouvelles réunissent le pire de ce que l'humain peut accomplir, ressentir. Pourquoi ? Les personnages sont extrêmement caricaturaux. Elle n'a aucune tendresse, aucune empathie pour les gens dans ce recueil. Elle les regarde juste faire des choses horribles, vivre des choses terribles et nous laisse avec ça. Ce livre me met en colère, c'était le cas avant, ça l'est toujours maintenant.
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Ma note : 1.5/5

En dehors du style de l auteur pour decrire les personnages que j ai trouve plaisant,ce livre n'a pas ete pour moi d'un grand interet...
Ces nouvelles sont rassemblees selon les themes de la vie courante de maniere a toucher le plus grand nombre, et on se retrouve forcement dans une ou l'autre histoire mais bon! Cela se lit tres vite c'est pour moi le point positif majeur de ce titre ... et le seul
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Ce recueil de nouvelles me fait beaucoup penser au roman de Andreï Makine « le livre des brèves amours éternelles ». Mais la comparaison s'arrête juste au genre. Car, je n'ai déjà presque plus de souvenirs des nouvelles du livre de Anna Gavalda. Ce sont des amourettes, les histoires sont peu crédibles, qui pourrait être interpellé(e) en pleine rue pour un rendez-vous en amoureux ? qui verrait un/une collègue décidé(e) d'une rencontre en amoureux sur un coup de tête ?? Des histoires qui peuvent peut-être en faire rêver quelques uns… A mon avis, si vous voulez des histoires d'amours plus profondes, sincères, avec des sentiments enfouis que nous ne pourrions pas nous-mêmes décrire, alors je vous conseille plutôt le livre de Makine.
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Je suis laborieusement parvenue à la page 58 avant de décider d'abandonner ce livre absolument assommant. J'ai bien tenté de feuilleter la suite sans succès et pourtant, il est rare que j'abandonne un livre en cours de route. Les histoires sont d'une banalité affligeante, les personnages pour l'essentiel inintéressants, le tout arrosé par un style inexistant et un langage familier exaspérant.
Lien : http://www.myloubook.com
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Je ne sais pas pourquoi, je me sens trahi par ce livre. Peut-être parce que j'avais placé trop d'espoir en lui. "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part"... Rien que le titre est évocateur, on s'attend à un voyage, un voyage vers soi, à une sensibilité et une fragilité. Et... Patatra.

Petite mise en contexte. J'ai voulu lire au départ un ouvrage de type "roman de gare" dont tout le monde parle, style Musso, Levy ou Gavalda, afin de pouvoir juger en connaissance de cause, et c'est sur ce petit bonhomme de livre que j'ai décidé de me lancer. Verdict : aucun. C'est bien là le souci. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, c'est que je n'ai strictement rien ressenti. Et rien retenu. Je ne serais plus capable de citer une seule nouvelle qui m'aurait éventuellement marqué. le manque d'action ne m'a pas gêné, au contraire, j'aime ces "photographies de l'instant", où l'on parle juste d'un homme assis sur un banc entre deux pigeons, perdu dans ses pensées. Et c'est bien ça qui m'a attiré au premier abord. Pourtant, je n'ai pas trouvé la poésie escomptée, la rêverie promise. Je ne suis pas particulièrement fan de la plume de Gavalda, du moins sur ce genre d'exercice, elle ne met pas en valeur la fragilité des instants qu'elle raconte et, de fugaces, ils en deviennent littéralement transparents.

"Roman de gare", le terme semble donc adapté. Il m'a sans doute occupé entre le "talatata" de la SNCF et la cigarette à la sortie de la gare, et encore, je ne m'en souviens même plus. Je ne lui demandais pas d'être constructif (encore heureux), juste d'avoir un brin de mélancolie. Raté.
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Pour moi, ce titre d'Anna Gavalda a été une grosse déception...
Je n'ai pas du tout accroché... Alors que j'avais adoré son roman : "Ensemble, c'est tout"...Précisons que j'aime moyennement les nouvelles car elles sont souvent inégales... Certaines de ses nouvelles sont plates et manquent des ingrédients qui donnent envie de lire ...
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