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4,05

sur 18287 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une belle histoire d'amitié surtout, et d'amour un peu… J'ai apprécié ma lecture, les phrases sont courtes, simples. Bien que j'y aie trouvé quelques longueurs, la construction presque entièrement faite en dialogue rend la lecture très dynamique. Ne vous laissez pas impressionner par le nombre de pages, ça se lit vraiment rapidement. Un bon moment de lecture.
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Un très joli roman rempli de bonnes intentions, de bons sentiments, avec humour et poésie même dans les situations du quotidien, qui vous fait flotter hors du temps dans une petite bulle de bonheur et d'émotions ,
La rencontre improbable de quatre coeurs cabossés
( comme la bibliothèque du même nom ;-)),

On aimerait que ce genre de situation existe réellement
Un conte de fée moderne sans prétention mais qui fait beaucoup de bien ... surtout à l'heure actuelle !
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Littérature doudou.
Vous reprendrez bien un petit sucre ou un chocolat chaud?
Mais oui, ça fait du bien de lire un roman de Gavalda. Ses petits personnages cassés, fragilisés par la vie (pas plus odieuse qu'ailleurs) qui se reconstruisent au contact de l'amitié, de la famille, de l'amour.
Surtout celui-là qui parle notamment de dessin, de cuisine, de théâtre, de jardinage ou comment l'art épaule nos vies modestes.
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Il est indéniable que ce roman, comme je l'ai écrit ailleurs, est une sucrerie et qu'une sucrerie ne saurait composer un festin inoubliable, de ceux que l'on fait, par exemple, entre amis et dont on se souvient longtemps après, particulièrement quand l'un d'entre eux manque à bord. Ceux qui connaissent Brassens me comprendront !
Pour autant, doit-on accabler Anna Gavalda d'écrire comme elle le fait ? Je ne le crois pas, cela dit en étalant vaniteusement – et partiellement ! – mon panthéon littéraire, où se côtoient par exemple Flaubert, Balzac, Kafka, Jules Verne, Proust ou Hugo, histoire de me rassurer, peut-être, sur ma « grosse » intelligence ! Ceux qui auraient compris autre chose, sachez, bandes de pervers, que Babelio est une maison respectable !
Donc, Ensemble, c'est tout est agréable à lire, rassurant un peu aussi parce que le puzzle délirant de la vie s'y trouve remis dans l'ordre d'un certain bonheur. La conclusion est d'ailleurs un cheminement salutaire vers cette vie qui se prolonge.
Livre facile, c'est un fait, et qui n'atteint pas les cimes romanesques les plus exigeantes. Mais n'est-il pas reposant de se pencher quelquefois au chevet d'oeuvres sans prétention, quitte à avaler une bonne dose de naïveté dont l'utilisation prolongée peut convenir à certains esprits candides, nettement plus fréquentables que des ordures narcissiques et destructrices ?
Certes, ce récit se dilue avec le temps dans notre mémoire volage, bien plus sûrement qu'un roman charpenté pour soutenir une cathédrale de génie. Pour autant, se pincer le nez en lisant Gavalda est d'un snobisme qui confine à la bêtise. Oui, tout ne relève pas de profondeurs dantesques dans l'existence et c'est heureux car, dans le cas contraire, nous serions tous des Werther en puissance.
Ceci me rappelle d'ailleurs une anecdote (je commence à avoir l'âge pour les raconter, au risque d'être pénible !) :
Il y a de cela quelques années – du temps où, quand nous étions ENSEMBLE, nous nous regardions en lieu et place d'un écran de smartphone –, je bullais dans une de ses soirées où l'on cause beaucoup de soi en écoutant pousser ses cheveux. Là, ce sont ceux qui connaissent Brel qui me comprendront !
La discussion glissa sur Spielberg et Jurassic Park (le premier et l'unique), qui venait de sortir dans les salles. Je confessais alors que le réalisateur avait exaucé un de mes rêves de gosse en me donnant l'illusion que « mes » dinosaures étaient bien vivants, même s'il avait omis le meilleur d'entre tous : Casimir !
Soudain, une furie intello me tombe dessus en raillant mes goûts cinématographiques. Ce à quoi je lui réponds, avec toute la morgue dont je suis capable, qu'il est vrai que Spielberg n'est ni Renoir, ni Fellini, encore moins Welles, en développant sur le cinéma des réalisateurs nommés. Il faut vous dire, chers lectrices et lecteurs, que j'ai longtemps hésité entre des études de lettres et de cinéma. Conclusion, j'avais affaire à une snobinarde qui ne connaissait à peu près rien du « vrai » cinéma et lisait juste les critiques de Télérama, ce qui est un signe d'inanité en la matière. Moi, je suis retourné sans honte à mes dinosaures !
Tout ça pour dire, qu'à la condition que le roman soit honnêtement écrit – amateurs de Christine Angot, veuillez sortir ! –, je ne vois pas pourquoi il serait honteux de le lire sous le prétexte fallacieux que ce n'est pas de la littérature d'exception. Gavalda est un auteur honnête ; sans être écrivain, évidemment. J'avoue même avoir encore plus apprécié Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, un recueil de nouvelles assez touchant. Je pense notamment à cette maman qui porte en elle un enfant mort et dont les états d'âme sont très justement rendus.
Donc, si vous m'en croyez, mignonne ou pas – dixit Ronsard –, cueillez de temps à autre de tels ensembles, qui ne remettront pas en cause votre intégrité morale de lecteur, je vous l'assure.
Enfin, si, après ces sortes de lectures, votre moi vous chagrine plus que de raison – ici, ceux qui connaissent Ferrat me comprendront ! –, repentez-vous en lisant Virginia Woolf ou les soeurs Brontë, pour rester chez les femmes.
Ensemble ou pas, c'est tout !

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J'ai du m'y prendre à deux fois pour lire ce livre, son engouement sur le net, à l'époque m'a insité à le lire en entier, et peu à peu, je me suis attachée aux personnages.
J'ai bien aimé faire partie de cette petite famille, le temps d'une lecture, tout est dit dans le titre "ensemble c'est tout",
Avec "je l'aimais", ce sont les seuls livres de l'auteur que j'ai apprécié, j'ai même abandonné "la consolante, je lui repproche une écriture trop hachurée et difficile à lire pour bien rentrer dans ses histoire ; dans ce roman, c'est moins génant.
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Ah, que je suis partagée sur les commentaires à faire sur ce livre...
D'un côté, une certaine recherche pour avoir des héros touchants, pas trop trop clichés, qui nous permettent de rentrer facilement dans l'histoire. Camille n'est pas vraiment jolie, c'est une fille passe partout, qui vit dans des conditions difficiles. Philibert est bègue, timide et réservé. Franck est une âme en peine (pour être poli...), et Paulette une petite mamie qui craint de perdre sa maison si elle ne peut se débrouiller seule. Alors, oui, ces personnages peuvent effectivement faire écho à la vie...Mais voilà, on tombe vite dans le "facile", l'attendu, et le bienséant. Bien sûr, c'est agréable de lire des belles histoires où tout fini bien, ou presque. Comment ces profils si différents peuvent-ils être amenés à se rencontrer et à vivre ensemble? On le découvre, au fur et à mesure, sans vraiment de surprise, et avec quelques facilités.
Pour tout dire, j'avais beaucoup aimé ce livre la première fois où je l'ai lu. Puis, en y repensant, et en m'y replongeant, je le trouve prévisible. Ma préférée reste Paulette,avec son envie d'indépendance et de liberté. Donc voilà, je suis mitigée. Je pense que c'est une belle histoire pour ceux qui veulent lire des contes modernes, romantiques, et mener des petites réflexions gentilles sur la vie, la mort, le temps, l'amour, l'amitié, la solidarité...
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Etre différents les uns des autres ? N'être plus que des torchons et des serviettes qu'il faut classer par tiroirs ou étagères ? N'est-ce pas ce qui se produit trop souvent ? Cette petite phrase "ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences" m'a interpellée. Petite hésitation en découvrant la liste des personnages visiblement caricaturaux, mais au moins, ai-je pensé, je ne plongerai pas dans ce roman avec trop d'illusions et de grands espoirs de bonheur littéraire. :)

Les premières pages se sont tournées avec plaisir. Facilité de la lecture, écriture fluide, un peu trop facile/familière à mon goût quelquefois, mais bon, l'auteure maîtrise ses personnages et son histoire, je me suis donc laissée entraînée. Un grand bémol cependant : le viol n'est pas un jeu et j'aimerais que l'on n'utilise pas ce terme à tort et à travers ! Non, même dans un contexte amoureux, on ne peut pas jouer au viol consenti. Un viol n'est jamais consenti et ce genre de termes mal choisis contribue à décrédibiliser les femmes qui sont violées par un amant, un mari... Pensons-y avant d'écrire ce type de phrases ou bien, au quotidien, d'en plaisanter...

Mais revenons à notre roman. Si j'ai poursuivi ma lecture pendant près de 600 pages, c'est tout de même que j'ai apprécié celui-ci ! :) Quelques bémols ici et là : des personnages tout de même peu courants, parfois le sentiment qu'ils n'étaient pas assez "explorés". Par exemple j'ai été surprise que Camille dévore ainsi une soupe alors qu'elle est anorexique et grippée... Un estomac vide/rétréci ne réagirait-il pas plus violemment face à une grande quantité de nourriture ? D'autre part, j'ai parfois trouvé les pages un peu longues alors que l'anorexie, les TOC étaient à peine présentés. Souvent cités, oui, mais pas toujours "vivants". de plus, le dénouement était un peu trop "facile".

Et pourtant, j'ai apprécié cette histoire.
Et pourtant, en lisant les derniers mots, j'ai souri parce que c'est un roman qui "fait du bien" ! Un livre où les "bras cassés" s'entraident, apprennent à s'ouvrir à l'amour, à la vie... Un roman où l'on pense "ensemble, vous et moi, eux et nous, c'est tout"...
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Ce qu'il y a d'agréable avec les romans de Gavalda, c' qu'elle traite des histoires de vie, des histoires de tous les jours. Aucun langage soutenu. Sa plume peut même parfois paraitre très " familière " sans tomber dans la vulgarité. Quand on lui lit, on se retrouve, sans le vouloir, plongés dans ses histoires et personnages, qui, sans doute, nous rappellent au moins une personne dans notre vie, une partie de notre vécu, ou une partie de nous-même. de plus, j'adore son humour déjanté, qui m'a fait sourire ( sur des passages, j'ai carrément ri ). Son style est très fluide qu'il arrive à nous toucher sans difficulté et à nous faire passer par tous les états d'âme.

Cette famille de bras cassés qui va se serrer les coudes est un hymne à l'amour, à l'amitié, à la solidarité, à la joie de vivre, à l'humanité et à toutes les belles choses de ce bas monde, que je souhaite à chacun de vous ( et à moi bien sûr, hihi ).
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Camille est dans la merde, et c'est le cas de le dire. Vivant dans un appartement pas plus grand qu'un placard, sans chauffage, elle a froid. Elle a froid, et elle n'en peut plus. Mais un jour, un drôle de lascar entre dans sa vie, accompagné de sa mémé et d'un aristocrate bégayant, et tout va changer.

C'est le premier roman d'Anna Gavalda que je lis, et je n'ai pas été déçue, ni surprise. C'est exactement à quoi je m'attendais : un roman frais, parfois drôle souvent triste. Un roman avec lequel on ne se prend pas la tête, sans pour autant être un roman frivole et sans intérêt. C'est une belle découverte, et les personnages sont tellement attachants qu'il est difficile de s'en séparer lorsque le livre est terminé !
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Au début, j'ai eu un peu peur : on passait d'un personnage à l'autre et comme le livre est plutôt épais, je n'imaginais pas devoir suivre plusieurs histoires tout le long. Mais très vite des liens entre les différents protagonistes sont apparus et l'histoire par la suite les a réuni tous les quatre !

Un livre qui semble un peu long par son volume mais qui se lit bien, avec beaucoup d'émotions et des personnages vraiment très attachants ! La frêle Camille, jeune artiste fauchée qu'on aimerait protéger tout comme le fait Philibert. Philibert l'aristocrate timide et bégayeur que l'on a envie de pousser à être plus extraverti. Franck le cuisinier au caractère de cochon qui nous tape sur le système mais qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier ; et Paulette sa charmante grand-mère qui est tout simplement adorable.

On suit ainsi les péripéties de ces quatre là et leurs petits malheurs, leur rencontre et leur vie commune pas toujours facile. Entre les coups de gueule de Franck, ses disputes avec Camille, les moments d'émotions avec Paulette, les instincts protecteurs de Philibert, … les relations entre les personnages se construisent, se défont pour mieux se consolider.

L'auteur nous offre une palette de sentiments très large : le rire, l'amour, la tendresse, l'attirance, la colère, la peur, la tristesse, la mélancolie, …
On n'est jamais au bout de nos surprises car tout est imprévisible avec eux. Ce qui nous permet aussi de vivre pleinement les émotions: on pleure, on rit, on s'énerve, on s'attendrit, ...
En se trouvant, ces quatre-là vont vivre beaucoup d'émotions, pour peut-être enfin trouver le bonheur...

Une très belle histoire d'amour, d'amitié et de solidarité.
Lien : http://lizzoneimaginativeetl..
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