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Critique de silverfab


Signal To Noise relate les derniers mois d'un cinéaste atteint d'un cancer en phase terminale. Celui-ci décide malgré tout d'écrire le script d'un nouveau film qu'il sait ne jamais pouvoir réaliser. Son sujet : l'histoire des habitants d'un village perdu en Europe centrale qui attendent l'Apocalypse, le jour du 31 décembre 999. L'idée est plutôt alléchante. Un réalisateur qui se meurt et décide d'investir ses dernières forces dans une oeuvre d'art pour arracher un peu quelque chose à l'Eternité. Un parallèle pertinent entre cet homme qui attend sa propre mort et ses personnages de l'An Mil persuadés que leur monde va disparaître quand sonneront les douze coups de minuit. le résultat laisse malheureusement sur sa faim. La BD se transforme en une série de réflexions existentielles, parfois pertinentes, souvent hermétiques, disloquées au milieu de planches tellement travaillées qu'elles finissent par devenir indigestes. McKean mélange le dessin traditionnel, la photographie, les collages et les superpositions de textures, comme il l'avait fait dans Arkham Asylum. Graphiquement, le résultat est impressionnant, mais sur la longueur cet exercice arty devient pénible et finit par noyer complètement une histoire pourtant prometteuse. En revanche, l'éditeur a eu l'excellente idée d'inclure trois « nouvelles » au début du livre : Hackers, une double page de McKean publiée dans le magazine The Face en 1989, Déconstruction et Frontières (sur un texte écrit par Gaiman) où le travail éclaté et protéiforme du dessinateur fonctionne parfaitement. le mieux est l'ennemi du bien ...Un conseil d'écoute musicale: http://bobd.over-blog.com/2015/09/de-bruit-et-de-bruit-signal-to-noise-vs-signal-to-noise.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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