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3,94

sur 2830 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En fin d'année dernière, j'ai lu "Les francs royaumes" que j'ai vraiment adoré. J'ai même mis 5 étoiles au 1er tome, ce qui est tout à fait exceptionnel pour moi.
Mais là, je n'ai pas retrouvé la magie qui m'avait emportée. J'ai trouvé les descriptions longues à mourir. Parfois, j'avais même l'impression de lire un plan de Paris avec le nom des rues. Au milieu du livre, j'ai senti un frémissement. Je me suis dit : Super, ça va démarrer. Mais non, l'histoire reste très classique.
Alors grosse déception pour moi qui attendait beaucoup de cette nouvelle série historique, mais je ne lirai pas la suite.
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Au vu des retours que j'avais lus sur ce roman, j'y allais les yeux fermés. Un polar historique sous la monarchie de juillet ? Banco pour l'originalité du cadre. Et puis tout le monde semblait unanime pour dire que c'était ultra bien documenté, ce qui pour moi est d'une importance majeure dans les romans historiques, afin de permettre une véritable immersion.
Malheureusement, le résultat n'a pas été à la hauteur de mes attentes.
Alors oui, c'est documenté, indéniablement. le gars a bossé, c'est clair. Au point de nous assommer parfois avec tous les noms de rues parisiennes, et de plaquer des anecdotes historiques qui n'avaient pas forcément grand-chose à faire là, mais qu'il avait visiblement envie de placer.
Ensuite, sur la narration en elle-même, j'ai été agacé par des poncifs en pagaille, avec un héros beau et ténébreux au passé mystérieux et au traumatisme omniprésent. Les dames se l'arrachent, mais lui a du mal à conclure, sinon... ben sinon il serait moins ténébreux, forcément.
Le scénario, hélas, est très prévisible (c'est la rançon des poncifs, logiquement), sauf... sauf pour le dénouement. Alors là, il faut l'admettre, Fouassier m'a cueilli... mais alors, à quel prix ! Totalement invraisemblable ! Une histoire abracadabrantesque à laquelle on ne croit pas une minute.
Si l'on ajoute que tout cela est mené dans un style correct mais sans éclat, avec des dialogues assez convenus, eh bien me voilà très loin de mes espérances d'origine.
La fin nous annonce la couleur pour la suite (les suites, même, sûrement), elle s'apprête à sortir et clairement, ce sera sans moi, mais je me perds tout de même en conjectures sur l'enthousiasme soulevé par ce bouquin, qui pour moi est assez médiocre.
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Je ne peux me mettre au diapason de tous les éloges lus. Je suis difficile en ce moment, c'est sûr, mais là je me suis ennuyée dans une intrigue que j'ai trouvé convenue, comme le style. Je ne nie pas les recherches historiques qu'a dû faire l'auteur. Mais Valentin, beau ténébreux, super intelligent et au lourd secret…pfttt… même avec le côté historique de l'histoire, ça me lasse. Et puis la soeur « boulotte » répétée plusieurs fois pour la décrire, ça m'agace, car évidemment, Valentin ne peut avoir son coeur tourneboulé que par une brune piquante au corps de liane… grrrrrr
Alors l'histoire me direz-vous ? en 1830, Valentin est un jeune inspecteur brillant bien sûr auquel on confie une enquête à la sûreté où il aura à faire avec Vidocq. Un fils de bourgeois se suicide devant les yeux de sa mère alors qu'il n'avait aucune raison de le faire : enquête ! et puis en parallèle dans le récit, un témoignage d'un certain Damien, enfant de 12 ans enfermé dans une cage par l'Abominable Vicaire. Ok, oh surprise, les deux histoires se fondent et je ne vous dirais rien de ce terrible suspens…hum…je vous écris une phrase de la 4ième de couverture pour vous donner le ton « qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ? ». j'ai tout dit.
Je l'ai lu car il a eu des prix et de très bonnes notes sur babelio, comme quoi, il faut de tout pour plaire…
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Un coté roman d'aventures, feuilleton du XIX ème siècle qui ne m'a pas accrochée....Contente d'avoir rencontré Evariste Gallois, une grande envie de me replonger dans les débuts de la monarchie de Juillet mais je ne pense pas que je lirai la suite...Et pourtant je consomme abondamment les polars historiques...
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L'éternel effet des prix littéraires ! Sans ce dernier, aurais-je acheté ce roman ? La réponse est non. Me serait-il venu aux oreilles par un effet de bouche à oreille de lecteurs enthousiastes ? Je ne crois pas, car "Le bureau des affaires occultes" est loin d'être le polar historique de l'année. On peut même se poser la question parmi quels autres romans, le jury du prix Maison de la Presse 2021 l'a t-il choisi ? Néanmoins ce livre n'est pas désagréable à lire et annonce tout simplement la naissance d'une longue série d'enquêtes à venir. Longue vie donc à l'inspecteur Valentin Verne. Attention à l'auteur éric Fouassier dans l'imagination de ses trames futures, car là, dans ce tome 1er, on est très loin de ce qu'annonçait la 4e de couverture. La série de morts étranges donne une enquête plan-plan, des scènes vraiment téléphonnées et une solution ou résolution policière pour le moins quelconque, voire tirée par les cheveux. Où est donc cette science qui progresse que l'on retrouve par exemple dans les oeuvres de Caleb Carr ? L'utilisation du personnage de Vidocq ne me semble pas très réussi. Autre remarque. Pourquoi les auteurs contemporains à l'image de Niklas Natt Och Dag (dans 1793) veulent absolument que les rues des villes européennes du XIXe sentent l'urine ou les déjections à tout va ? Je m'arrête là pour ne pas spoïler et je poursuis avec le côté plus positif de ce polar : le passé du jeune inspecteur Verne. Récit pas mal amené et nous avons là ce qui sauve le roman et qui a probablement plu au jury Maison de la Presse, même si je déplore que les auteurs contemporains ne trouvent attrayant que la pédophilie pour appâter leurs lecteurs. Je surveillerai peut-être la sortie de la prochaine enquête de ce Valentin Verne, mais avec prudence.
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A la suite de l'immense succès de la série Nicolas le Floc'h de Jean-François Parrot, ont fleuri quantités de concurrents, du mauvais (Chevalier de Volnay, Commissaire aux morts étranges - O. Barbe-Cabuçon) au médiocre (Victor Dauterive, gendarme de la Révolution - J.-Ch. Portes - et Donatien Lachance, détective de Napoléon - L. Joffrin), qui ne peuvent rivaliser avec l'original !
Voici un nouveau candidat : Valentin Verne, policier sous la monarchie de Juillet. Évidemment, impossible d'échapper à la comparaison, et le couperet tombe inévitablement. Cependant, la lecture de ce premier tome des aventures de ce jeune inspecteur n'est pas sans intérêt, certaines qualités palliant des défauts inacceptables. Développons :

Les bons points.
L'auteur semble s'être documenté sérieusement pour décrire le Paris de la Restauration, installer son intrigue dans une société instable gouvernée par un régime balbutiant et controversé, et utiliser les avancées scientifiques de cette période. L'effort de recherche de mots, notamment argotiques, de l'époque est louable et participe à la richesse du vocabulaire de ce roman. Tout ceci permet une excellente reconstitution de la société de ce début dix-neuvième.
Le personnage principal, Valentin Verne, jeune homme solitaire, taciturne, cultivé, policier de génie, féru de sciences, notamment chimie et pharmacie, est plutôt bien appréhendé. Bonne idée également d'insérer dans le récit des personnages historiques réels à côté des protagonistes de fiction.
L'intrigue est assez originale et prenante, soutenue par un style simple, fluide, et agréable. le roman se lit facilement.

Les moins bons points.
De nombreux rebondissements viennent épicer l'intrigue, malheureusement la plupart sont de véritables tours de passe-passe et des pirouettes abracadabrantesques nouées de ficelles bien trop grossières (dommage). La série de morts occultes aboutit à une résolution policière légèrement tirée par les cheveux (les enquêtes de Nicolas le Floc'h ne sont pas non plus des parangons de polar, mais elles sont plutôt solides et surtout la truculence et la perfection du verbe de J.-F. Parrot, sa connaissance du siècle des Lumières, lissent cette légèreté de l'intrigue). Ici, la narration est émaillée de trop nombreux poncifs et de remplissages qui ne servent en rien le récit (à lire en diagonale) et nuisent gravement au rythme de l'histoire.
De plus, malgré la richesse de vocabulaire déjà soulignée, de nombreuses fautes* de Français (mésusages de mots, psittacismes du moment, approximations lexicales) perturbent la lecture.

Espérons que l'auteur biffera ces quelques défauts pour produire un deuxième tome plus rythmé, parfaitement écrit, et une intrigue plus solide, la traque du Vicaire promettant d'être intéressante !


* Quand on utilise à bon escient "étrécir" et "emplir" au lieu des erronés "rétrécir" et "remplir", pourquoi "retrouver", "rapprocher", "repousser", "rajouter" plutôt que les verbes sans "re", plus judicieux dans le contexte !?!
Quand on se lance dans une recherche de mots d'époque pourquoi utiliser les psittaciques "clôturer" pour clore, "échanger" pour discuter, et de trop nombreux "faire" pour dire !
Pourquoi "truster", mot Anglais, inusité en Français de l'époque, et non "accaparer, accumuler, monopoliser" ?

Et enfin quelques petites erreurs :
J'ai cru déceler quelques incongruités dans la reconstitution du Paris de l'époque (par ex., pourquoi passer par la rue Saint-Honoré pour rejoindre la rue de Rivoli et se rendre place de la Concorde quand on vient de la rive gauche et qu'on a longé le Louvre par les quais ?) ;
Une lettre fermée à la cire est forcément cachetée, même si le cachet ne porte pas d'empreinte de sceau ! ;
Un gentilhomme évoluant dans le grand monde ne devrait pas baiser la main d'une demoiselle !
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Les polars historiques font recette depuis le regretté Jean-François Parot et Nicolas le Floch(entre autres). C'est un moyen agréable pour mieux comprendre l'ambiance qui régnait dans les périodes troubles de la Révolution (Jean-Christophe Portes, Henri Lövenbruck, Anne Villemin-Sichermann) le Paris de 1900 (Claude Izner), la Restauration après les "Trente glorieuses" de 1830 comme c'est le cas de cette suite d'épisodes d'Eric Fouassier

Comme dans les séries policières américaines, on retrouve un procédé narratif classique : deux intrigues entrelacées, ce qui permet de planifier une suite. Et, au coeur de l'histoire, la mise en danger mortel - et à plusieurs reprises - du principal personnage à l'histoire familiale compliquée.

Le bureau des affaires occultes n'échappe pas à ce schéma avec en supplément la réapparition, parmi d'autres personnages historiques, de l'ancien forçat François Vidocq devenu chef de la Sureté avant de fonder le « Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce », prototype des agences de détectives privés et indice transparent pour le titre du roman.

Malgré le caractère hautement improbable de l'intrigue politico-criminelle, on y apprécie les scènes de combat parfaitement décrites, la psychologie complexe du héros beau comme un ange déchu, les parcours dans les rues du Paris de ce début du XIXème siècle, les affrontements politiques et les sociétés secrètes rêvant de renverser le pouvoir jugé illégitime, l'engouement pour les sciences occultes parmi les classes dirigeantes.

En revanche, je ne sais pas si je vais me procurer la suite …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un thriller ésotérique (?) aux allures de téléfilm de TF1.
Ca se lit en mode je regarde défiler les pages au fil des rebondissements téléphonés, mais je ne comprends pas vraiment l'emballement.
Il en faut bien sûr pour tous les goûts et ce roman ne colle pas avec les miens.
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Tous les ingrédients sont réunis ici pour en faire un bon thriller, mais le résultat ne fonctionne pas.
On y trouve des personnages plats pour lesquels on n'a aucune empathie, des intrigues entremêlées clichées et mal gérées dont on devine vite la chute, de longues descriptions inutiles qui plombent le rythme... le tout donne une lecture particulièrement ennuyeuse.
Reste Paris et son contexte historique, bien documentés qui sauve un peu l'ensemble.
Pas de doute, ce tome prépare le terrain pour une suite, ou même une saga, que je n'ai aucune envie de lire.
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Je viens de terminé ce livre rien il m'a laissé des impressions contrastées 😵
Bien que j ai apprécié la double enquête, je dois avouer que je n'ai réellement été absorbée que par l histoire de Damien et du vicaire .

Je pense que le contexte historique est trop éloigné de mon style de lecture et les descriptions historiques m'ont fait quelques fois décrochés du livre 📕 .
Quant à savoir si le vicaire va être arrêté ou pas je ne pense pas continuer cette série 😓
Mais si vous avez des infos je suis preneuse 🤗 ( en mp bien sûr pour garder le secret 🤫 )
Avez vous lu cette série ? Qu'en avez vous pensé ?
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