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4,23

sur 2265 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre, c'est une véritable machine de guerre.
Bien pensée, bien conçue, bien huilée.
Et moi, j'aime pas les machines de guerre...

Ô rage, tempête et désespoir ! Alors que je pensais me régaler avec le dernier pavé de Ken Follett, me voilà bien marrie.
Par où vais-je bien pouvoir commencer pour vous narrer cette énorme déception ? le mot « énorme » est exagéré, je vous l'accorde mais il faut dire aussi que mes bras et mes poignets s'en souviennent encore de ce poids si conséquent. Au début, tout allait bien. Ce pavé de plus de 900 pages me paraissait léger mais plus j'avançais dans ma lecture, plus il s'alourdissait...

Cette fresque relatant les guerres de religion du XVI e siècle est, certes, impressionnante. Ken Follett a fourni là un véritable travail de titan, en voulant restituer un tableau général de l'Europe écartelée entre un catholiscisme embourbé dans de vieux rites ancestraux et corrompus et un protestantisme puritain naissant. C'est tout à son honneur d'avoir voulu étendre son Histoire britannique à celle de la France, de l'Espagne, des Pays-Bas et d'y placer des personnages fictifs issus principalement de deux familles.
La première, la maison Fitzgerald, soutenant avec ferveur la catholique Marie Stuart et l'autre, la maison Willard, plus indulgente, défendant Elisabeth Iere.
On suit donc chaque événement historique du point de vue de chaque personnage fictif, chacun y jouant un rôle très prépondérant. Et c'est là que le bât blesse. Ned Willard, son frère Barney, Rollo Fitzgerald, ou encore Pierre Aumande de Guise se verront attribuer des rôles de plus en plus influents. Ken Follet les immisce subrepticement dans L Histoire, leur prêtant même parfois des responsabilités incroyables. Son « méchant » Pierre Aumande, personnage odieux et cruel, devient, sous les yeux du lecteur, un des principaux meneurs de la Saint-Barthélémy. Ned Willard, lui, devenu espion aux côtés de Walsingham, chef des services secrets d'Elisabeth Iere, déjouera bien des complots et se trouvera aux premières loges lorsque Marie Stuart sera décapitée. Et ce ne sont que des exemples.
Les personnages fictifs de Ken Follett sont partout, ils sont omniprésents ! Ce qui facilite diablement le scénario quand on connait bien cette période. Une trame qui suit les événements un à un et qui ne donne guère d'envergure et de liberté au destin déjà tout tracé des Willard, Fitzgerald et Cie...

Au final, j'ai suivi avec intérêt le roman parce que j'aime beaucoup cette période historique mais je l'ai lue sans passion.
Je ne me suis pas attachée aux différents personnages fictifs – et pourtant, il y en a une sacrée palette – qui font figure, à mon humble avis, de simples marionnettes dirigées par la main d'un auteur dont l'objectif n'était pas de créer des émotions mais de relater des événements.
Pourtant, de l'émotion,  il y avait lieu d'en trouver ! La Saint-Barthélémy racontée par Dumas ou encore par Robert Merle dans Fortune de France m'a bien plus remuée qu'ici.

J'ai aussi l'impression que Ken Follett, en voulant en faire trop, n'en a pas fait assez. Les faits historiques sont bien décrits mais l'essence même de ces faits n'est pas toujours bien approfondie. Exemples : Les relations tendues entre Marie Stuart et Elisabeth, ou encore les tenants et les aboutissants de l'Armada espagnole s'approchant dangereusement des côtes britanniques sont à peine évoqués. Trop ambitieux, peut-être, le p'tit père Follett ??
Toujours est-il que cela m' a donné furieusement envie de lire la biographie de Marie Stuart par Stefan Zweig. J'y trouverai sans doute plus facilement mon content.


Pour finir, je tiens tout de même à dire que le titre est bien trouvé et qu'il représente tout à fait le message sous-jacent à ce roman.
Il est issu d'un extrait de l'Exode : «  le Seigneur lui-même marchait à leur tête : colonne de nuée le jour, pour leur ouvrir la route – colonne de feu la nuit, pour les éclairer ; ils pouvaient ainsi marcher jour et nuit. »
Ces deux colonnes peuvent représenter les deux religions, deux voies différentes mais la citation n'indique pas qu'il convient de les opposer. Bien au contraire, tout porte à croire qu'elles se complètent parfaitement …
C'est aussi ce que Ken Follett tend à prouver dans son roman. Que le clivage marqué entre les deux religions n'est pas vraiment celui qu'on croit mais qu'il se situe plutôt entre ceux qui tolèrent et respectent la différence et ceux qui tentent d'imposer aux autres leur « vérité ».


J'octroie trois étoiles à ce roman, même s'il en mérite sans doute une de plus parce qu'il n'était pas à la hauteur de mes attentes...Ceci dit, c'est un roman qui se lit bien..(trop bien, peut-être) et que j'ai pris plaisir à lire jusqu'aux deux tiers du roman.
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Que dire ? En quelques mots : il y a bien 200 pages de trop pour moi dans ce troisième opus. Dis comme ça, on pourrait penser que je ne l'ai pas aimé. Ce n'est pas cela. Mais après les deux premières sagas, qui m'ont tenue en haleine du premier au dernier mot - je me souviens avoir embarqué en formation les deux énormes tomes qui ont pesé bien lourd dans ma valise avec mes trois changements de gare, tellement l'idée de ne pouvoir poursuivre ma lecture m'était intolérable. Là, j'ai vraiment peiné sur les deux cents dernières pages. Il me tardait d'en voir le bout de cette histoire... Et pourtant, cela reste du Ken Follett, donc un récit souvent exaltant, des références historiques sûres qui nous ouvrent aux sources de ce conflit entre catholiques et protestants et toujours cette fine mise en perspective de problèmes qui font encore malheureusement écho dans notre actualité.

"Quand un homme est convaincu de connaître la volonté de Dieu, et qu'il est résolu à l'accomplir à tout prix, il devient l'être le plus dangereux du monde."

Le destin tragique de Marie Stuart a été un des moments forts du récit pour moi. Sa rivalité avec Elizabeth, les tentatives d'instrumentalisation de ce conflit entre ces deux reines par divers conseillers ou hommes de guerre, et la manière dont elles ont fait face, essayant de reprendre la main sur ce jeu de pouvoir et de dupes, en sachant pertinemment quel serait le prix à payer pour celle des deux qui échouerait... un événement sans précédent, à cette époque.

Je referme le livre avec une formidable envie de découvrir le film qui va sortir bientôt sur Marie Stuart, reine d'Ecosse, et espère ne pas vous avoir détourné de la lecture du dernier opus de cette si belle saga ! Ne vous privez surtout pas de le lire, si ce n'est déjà fait !
Lien : https://page39web.wordpress...
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Je viens de finir Une colonne de feu après une lecture qui s'est avérée bien plus longue que prévu.
D'habitude, je dévore les pavés de Ken Follett avec avidité, mais pour des raisons qui m'échappent un peu, j'ai lu celui-ci sans passion.
Pourtant, tous les ingrédients qui font le succès des sagas historiques de Ken Follett étaient réunis, mais j'ai trouvé que la sauce ne prenait pas alors même que la période et le thème des guerres de religion m'intéressaient particulièrement.
Les personnages sont intéressants , mais il manque un petit quelque chose pour les rendre attachants.
La réflexion sur la tolérance religieuse est intéressante également, mais là aussi les positions de certains personnages auraient pu être plus développées. Globalement, je trouve d'ailleurs que l'auteur analyse et présente moins bien le contexte historique que dans certains de ses autres romans.
Curieusement, alors que le livre fait déjà près de mille pages, j'ai aussi trouvé que certains épisodes de l'histoire auraient pu être plus développés, certains liens entre les personnages mieux creusés (par exemple entre Ned et Roger).
Je sors donc de cette lecture un peu déçue, mais sans doute aussi parce que j'en attendais beaucoup, en voyant pour la première fois la couverture très réussie de ce nouvel opus de l'un de mes auteurs favoris.
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Dans l'Angleterre d'Elizabeth 1ère, au milieu du 16ème siècle, les conflits religieux sont légion depuis qu'Henri VIII a créé l'anglicanisme. Les souverains successifs, tour à tour catholiques et protestants, poursuivent les hérétiques au gré du culte à la mode et chacun complote pour mettre sur le trône l'"héritier" qui leur convient le mieux. Tout juste âgé de 18 ans, Ned Willard revient de France et espère épouser la jeune Margery. Mais ses plans vont très vite tomber à l'eau, le menant à un poste crucial dans le maintien de la reine sur son trône...

- Ahhhh Kenny, Kenny, Kenny...
- Quoi, ça va pas ?
- Non, ça va pas du tout. Ton tome 3, là, c'est du copié-collé, non ?
- Comment ça ? Mais nooon, il est très différent des deux autres !
- Ah ça oui il est très différent des deux autres ! Mais pas dans le bon sens, c'est ça qui est triste. Et je maintiens que tu as fait du copié-collé. Je t'explique.

Ce roman m'est tombé des mains. Littéralement. Je partais tellement confiante, tant j'avais aimé les deux tomes précédents. Je me suis fourrée sous mes couvertures, la langue pendante, satisfaite de ma lecture à venir et j'ai ouvert à la première page.
Au bout de 100, je me suis rendu compte que je n'en avais rien à faire de la vie des héros. Au bout de 200, je n'en pouvais déjà plus du nombre catastrophique de personnages et de lieux. Au bout de 400, j'ai compris que j'avais déjà rencontré toutes les têtes importantes de l'histoire et qu'il n'y en avait aucune que j'appréciais. Au bout de 500, j'ai fait une overdose du jeu de ping pong entre protestants et catholiques qui s'entretuaient toutes les cinq minutes, chacun étant l'hérétique de l'autre. Au bout de 700, je me suis aperçue que je ne prenais aucun plaisir à lire ce livre et que je préférais largement me refaire les 4 saisons des Tudors. C'est d'ailleurs après la page 700 que j'ai pratiqué la lecture en diagonale et les sauts de géant pour arriver 300 pages plus loin à la fin.

- Wouah, mais... qu'est-ce qui s'est passé ?
- C'est justement ça, Kenny, que s'est-il donc passé ?

Premièrement, et franchement c'est ce qui m'a le plus choquée, c'est l'histoire d'amour entre Ned et Marjory, aux combles du ridicule et cousue de fil blanc. On comprend déjà au bout de 20 pages qu'ils ne pourront pas être ensemble avant la fin. Attends, j'ai déjà vu ça quelque part... Ah oui, avec Jack et Aliéna dans Les Piliers et Merthin et Caris dans Un monde sans fin. Et là où les relations de ces deux couples étaient parfaitement épiques, tristes, injustes, que de nombreuses fois ils se sont manqués de peu et que ça nous a retourné le coeur, celle de Ned et Marjory est relativement plate et fadasse. Pas de quoi retourner l'estomac. le comble est atteint à trois reprises, quand 1 : les deux se rendent dans la forêt pour affaires et oh comme c'est étrange ils finissent par se rouler tout nus dans les pâquerettes et oh on l'avait pas vu venir Marjory tombe enceinte ; 2 : quand Sylvie, la femme de Ned, discute avec Marjory et qu'elle lui dit qu'elle sait que Ned l'aime toujours et qu'elle voudrait vraiment qu'ils se retrouvent si jamais elle devait disparaître et que l'autre répond "merci" (nan mais sérieux quoi !) ; 3 : quand Sylvie meurt (bah oui, on a compris qu'elle allait y passer dès la première seconde où elle a posé les yeux sur le méchant, 10 pages plus tôt) et que Ned la voit dans ses rêves et qu'elle le supplie d'épouser Marjory. Je vous jure qu'à ces trois moments-là, j'ai physiquement lâché le livre tellement c'était à chaque fois risible et du même niveau sentimental que de la chick-lit.
Ensuite, parlons de tous ces personnages et de tous ces lieux mentionnés. Dans les deux premiers tomes, l'histoire se concentrait surtout autour de Kingsbridge et de sa cathédrale, laquelle jouait elle-même un rôle. Dans ce tome, Kingsbridge n'est qu'un lieu parmi d'autres (ouais, Sylvie meurt à la cathédrale, mais c'est le seul évènement marquant là-bas) et on suit l'intrigue en France, en mer, aux Antilles, aux Pays-Bas, en Ecosse et bla bla bla... le problème ici, c'est que les fresques locales des deux autres tomes se sont transformées en un récit européen qui engage beaucoup trop de têtes, couronnées ou non, y compris bien évidemment des personnages hyper secondaires qu'on ne croise pas longtemps et dont on se fout pas mal. Pourquoi nous avoir entraînés dans un tourbillon aussi gigantesque ?? Pourquoi ne pas se contenter de la cour de la reine Elizabeth et de notre petite bourgade préférée ? Y avait suffisamment matière sans partir aux quatre coins du monde et dériver de ce qui a fait la renommée des Piliers !
Du coup, le sujet porte plus sur les complots et guerres de religion qui ont déchiré l'Europe à l'époque. Sauf qu'on n'était pas vraiment venus pour ça, pas pour voir des centaines de pages perdues pour organiser divers complots, avec des dialogues tous ressemblants et interminables parfois, ni pour vivre ce cataclysme fanatique et extrémiste sanglant et irrationnel. On comprend bien que l'auteur a créé plusieurs ramifications d'histoires qui finissent par se rejoindre, mais au final on s'en fiche de Marie Stuart et de sa copine Allison, ou des cousins aux Pays-Bas, ou de Carlos et compagnie et de leur business, ou de Pierre Aumande et de sa femme, etc etc...
Ah tiens, parlons donc des méchants. Mais où sont passés les diaboliques vilains qu'on avait envie d'étriper dans les deux premiers opus ? Les méchants ne sont pas plus intéressants que les gentils, et en plus on a connu bien plus vil et fourbe que ce qui nous est proposé ici. Ah, et Marjory qui se fait violer par son beau-père, on ne l'avait pas DU TOUT vu venir non plus, ça... A chaque fois qu'une crasse se produit, on n'est pas plus que ça perturbé, l'adrénaline reste à un niveau proche de zéro. le lecteur est-il devenu immunisé aux coups bas ? Follett a en réalité fait tellement plus tordu et ignominieux qu'on a de quoi être déçu.
Oh et puis parlons de ces apartés façon témoignage/journal intime. Elles sortent de nulle part, le genre de type de narration qu'on ne trouve pas dans les deux premiers livres mais qui n'apporte absolument rien au troisième si ce n'est de casser le peu de rythme installé. Et puis ces passages sont tellement rares qu'on n'en voit vraiment pas l'intérêt !
Au final on se retrouve avec le même moule d'amoureux et de gentils qui gagnent à la fin, dans un style pas non plus folichon, saupoudré de clichés dans un contexte historique beaucoup trop détaillé et long. Quelle déception, combien de soupirs de lassitude ai-je poussé ? Que devient Kingsbridge après ces quelque mille pages ? Vous ne savez pas ? Bah moi non plus ! Et puis Kingsbridge on s'en fout hein, vu que la fin montre que l'avenir se trouve où ? Dans le Nouveau Monde pardi, à bord du Mayflower.

- Kenny, t'as ratissé trop large et en plus on a des calques de tes autres histoires. Une recette ça se réinvente, tu sais ?
- Et pourtant, tu en redemandais à la fin du II !
- Ouais je sais, mais t'as pas "delivered", que veux-tu.
- Et ma préquelle sortie cette année, tu la liras ?
- Si c'est pour lire exactement la même structure, alors non, j'ai eu ma dose, merci.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Même si le deuxième opus des Piliers de la terre ne s'était pas ancré dans ma mémoire, j'étais curieuse de lire le 3ème volume.
J'avais tenté de le lire il y a deux ans et arrivée à la moitié de cette brique (presque 1000 pages), je l'avais abandonné par ennui
J'ai fait une nouvelle tentative en audiolivre et bien m'en a pris car accompagnant d'autres activités, le support m'a permis d'aller jusqu'au bout malgré la quarantaine d'heures d'écoute.
C'est une grande déception sur le plan littéraire : roman de gare dans son acceptation péjorative, ce roman s'avère très bavard. Certes documenté, il m'a aidé à me remettre en mémoire les grands événements de la Renaissance et ses grands personnages.
Mais on est très loin d'un grand roman historique.
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Un peu déçue par ce pavé de Ken Follett. le thème principal de l'histoire relate la guerre des religions entre catholiques et protestants. Bien que m. Follett décrit des faits véridiques et relate avec précision les différents éléments historiques, l'histoire traîne en longueur et est saturée de détails, trop de détails. J'ai eu de la difficulté à rester plonger dans l'essence de l'histoire. Chose inhabituelle chez moi, j'abandonnais parfois la lecture du roman, pour quelques jours. En résumé : bonne leçon historique mais trop de détails inutiles.
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Autant j'avais adoré et dévoré "Les piliers de la terre" et " Un monde sans fin " , autant la lecture de ce roman a été plutôt laborieuse .
Beaucoup de lieux différents , beaucoup de personnages qui , bien sûr , finissent par se rencontrer . Ken Follett , comme d'habitude , mêle personnages fictifs et réels , intrigue de fiction et faits historiques .
A partir du milieu du roman , j'ai trouvé le temps long ...
Comme on connaît le destin des personnages historiques ( Gaspard de Coligny , le duc de Guise , Marie Stuart , Elizabeth 1ère , Guy Fawkes et sa conspiration ratée ) , il n'y a pas vraiment de suspense et j'avoue que tous ces vrais protestants , ces vrais catholiques , ces protestants qui font semblant d'être catholiques et vice-versa, ces espions ( parfois agents doubles ) m'ont un peu lassé !
Après 920 pages , j'ai dit ouf ! Ce gros roman de Ken Follett ne vaut pas les précédents !
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Ma première descente dans Ken Follett! Ce pavé s'étale du règne de Marie Tudor jusqu'au départ du Mayflower et, comment dire....c'est peut-être un peu beaucoup. Au point que plusieurs fois l'auteur éprouve le besoin de rappeler des événements/circonstances de la vie de ses personnages, comme si le lecteur avait eu le temps d'oublier.
C'est une tellement longue période historique que les personnages principaux, deux familles plus ou moins rivales, catholiques contre protestants avec Romeo et Juliette au milieu, se trouvent mêlés à plus d'événements historiques majeurs que je n'aurais cru possible pour des personnages de romans. C'est parfois presque trop, à vrai dire; trop riche en événements, trop long, et ce malgré un petit effet page turner. le style est correct, mais loin d'être superbe. Je dois signaler aussi que la subtilité n'est pas trop son fort en matière de personnages, il y a les gentils et les horribles, et le trait est très, très appuyé, toute idée de nuance dans leur construction totalement disparue.
Je semble dure, mais cela reste un livre qui se lit facilement, surtout vu sa taille, et qui plonge dans un période historique réellement fascinante. Je suis bien contente d'avoir essayé l'auteur, mais je ne suis pas sûre d'y revenir.
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Après avoir adoré les Piliers de la Terre, j'avais été un peu déçue par Un monde sans fin, qui m'avait semblé n'en être qu'une pâle copie. Aujourd'hui je trouve que pour le troisième volet de sa trilogie, Ken Follet a su s'extraire du schéma "Kingsbridge"... pour retrouver celui du Siècle ! Adieu donc les personnages hyper-manichéens – les "méchants" ont des motifs légitimes (sans pour autant être excusables) qui les poussent à agir, les "gentils" sont loin d'être irréprochables – et bienvenue aux personnages de fictions tous proches d'illustres figures (Elisabeth Ire, le duc de Guise, Marie Stuart...) mettant en valeur L Histoire au travers de leurs histoires.

Je vous fais grâce du résumé, n'oublions pas que ça reste du Ken Follet : on a bien entendu droit à une histoire d'amour contrariée, une palette de personnages hauts en couleurs et moult dénouements moralisateurs ! Facile à lire, bien documenté sans oublier d'être captivant, "Une Colonne de Feu" reste pour moi un bon roman de vacances, à qui il ne faut pas demander plus que ce qu'il n'est...
Lien : https://www.labiblidekoko.cl..
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Un peu déçue par ce pavé après la première moitié... j'ai trouvé le style alourdi par de nombreuses répétitions, je garde un meilleur souvenir des autres livres de Ken Follett.
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