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4,08

sur 812 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sal Clitheroe est mariée à Harry. Ils ont un petit garçon Kit. Ils sont pauvres, mais heureux jusqu'à ce qu'Harry meurt, écrasé par un tombereau de navets. Sal manque d'argent et demande de l'aide au châtelain. Après tout, c'est la faute de son fils Will si elle a des difficultés à vivre. L'aide arrive, mais sous une forme inattendue : le châtelain embauche Kit (même pas sept ans) comme cireur de chaussures.

Dès les premières pages, sont posés les personnages que nous allons suivre sur plus de deux décennies.

L'intrigue est un peu linéaire, un méchant fait des coups en douce ; Sal, sa famille, ses amis perdent, souvent, ou quand ils gagnent, ce n'est jamais pour longtemps. Ce n'est pas ce que j'ai préféré du livre, même si c'est une lecture distrayante et agréable.

J'ai aimé la description de la bataille de Waterloo, vu par des Anglais, hommes de troupe, officiers, et même le duc de Wellington. Un moment fort du roman.

Les armes de la lumière se concentrent davantage sur les vies de chacun des personnages sur fond historique que sur les conséquences des révolutions et des guerres. Très bien documentées, des lois apparaissent tout au long du livre, elles sont le fait d'aristocrates ou de riches marchands effrayés par la moindre revendication des ouvriers.

Un nouveau roman historique de Ken Follett, ça ne se rate pas, surtout quand il se déroule à Kingsbridge. C'est l'assurance d'un bon moment de lecture, même si aucun n'a jamais été à la hauteur des Piliers de la terre. Les armes de la lumière ne fait pas exception.

Lien : https://dequoilire.com/les-a..
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Il m'a fallu presque un mois pour venir à bout de ce roman et quand une lecture s'éternise, ce n'est pas bon signe.

Cependant, je reconnais que cette nouvelle fresque historique est digne d'un bon Ken Follett. Tous les ingrédients sont là pour plonger le lecteur au coeur d'une Angleterre en pleine expansion. C'est la fin du 18eme siècle et l'ère industrielle approche à grands pas.
Avec ce nouvel opus, toujours situé à Kingsbridge, Ken Follett nous raconte l'histoire de personnages de toute catégorie sociale et à travers eux, l'histoire des métiers liés au textile. Sal la fileuse, Amos le drapier, Kit le fabricant de métiers à tisser modernes, Spade le tisserand, l'échevin Hornbeam propriétaire de grosses entreprises textiles..
On échappe guère au manichéisme de Follett avec des personnages puissants et peu scrupuleux qui écrasent et maltraitent les plus défavorisés, mais, c'est la marque de fabrique de Follett et ce n'est pas non plus ce qui m'a le plus dérangée.
Si le contexte historique, social et religieux m'a beaucoup intéressée, j'ai néanmoins trouvé cette lecture très longue car j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. Peut être est-ce dû au fait qu'ils sont très nombreux et qu'on passe de l'un à l'autre rapidement.

Décidément mes lectures de Ken Follett me réservent toujours des surprises. Dans un sens comme dans l'autre !



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John Paul Young chantait ♫ Love is in the air ♪ et Ken Follet, lui, ce sera ♫ Revolution is in the air ♪…

Kingsbridge, le retour ! Mais cette fois-ci, nous sommes à l'époque où un petit corse monte en France, où le roi Louis XVI s'est fait décapiter et où l'Angleterre regarde tout ces événements avec un regard acéré.

Faudrait pas que les froggies exporte leurs idées révolutionnaires chez les rosbifs, non mais !

Comme toujours, c'est un plaisir de lire le dernier Ken Follet, mais comme toujours, les ficelles sont les mêmes, la trame aussi, le tout étant cousu de fil blanc. C'est de rigueur, puisque dans ce roman, on parle de confection de vêtements, de filer la laine et de métier à tisser…

Bon, comme d'habitude, le manichéisme est de rigueur : les deux méchants sont méchants (dont un est bête et cupide, tandis que l'autre est cupide et haineux), mais ils m'ont semblé être moins caricaturaux que d'habitude. Quant aux gentils, ben, ils sont gentils. Mais là aussi, je les ai trouvé un peu plus vindicatifs, plus énergiques que dans les autres romans où les gentils étaient des tous mous. Ils sont attachants, en tout cas.

L'auteur nous fait voyager dans l'Angleterre de 1792 à 1824 (post Waterloo), une Angleterre conservatrice (peur d'une révolution), mais qui avance tout de même à grand pas dans la mécanisation dans les ateliers de confection. Les ouvriers sont contre cette mécanisation qui leur fait perdre leur travail et des syndicats commencent à se former, ce qui est vu d'un très mauvais oeil.

Comme toujours en ce bas monde, les injustices sont légions et l'iniquité entre les maîtres propriétaires et leurs ouvriers est immense. J'ai tremblé plusieurs fois pour les personnages que j'aimais, tant ils pouvaient se faire accuser pour un rien, sans même un début de preuve. Ça me fait toujours froid dans le dos et le Combination Act était terrible.

Le roman est ultra documenté, ultra précis et c'est vraiment un pan de l'Histoire qui se joue sous nos yeux, sans que l'on ait l'impression de bouffer de l'Histoire. Tout est assez fluide, se lit facilement, assez rapidement aussi.

Le seul passage un peu long, ce sera celui de Waterloo, trop détaillé à mon goût, mais ceci n'est jamais qu'un avis personnel. Je comprends cette profusion de détails, des personnages du livre étaient impliqués dans cette bataille et certains dans cette guerre qui durait depuis plus de 20 ans. Spolier alert : vous voulez savoir qui a gagné à Waterloo ou pas ?

Anybref, dans ce roman épais comme un pavé, la lumière est une arme, autrement dit, l'instruction, l'intelligence, la réflexion, étaient des armes utiles pour se défendre contre les propriétaires qui voulaient gruger leurs ouvriers. Hélas, tout le monde n'était pas instruit.

Une monumentale fresque historique, que ce roman, qui vient s'ajouter aux autres, afin de former une fresque encore plus grande qui nous fait voyager dans le temps et en Angleterre.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Fin du XVIIIe siècle, l'Angleterre conservatrice craint la France révolutionnaire et ce petit Corse dont le pouvoir et l'influence vont mettre l'Europe à feu et à sang. Bien que très éloignées du quotidien des ouvriers anglais, ces querelles Internationales influent les lois (arbitraires) et l'économie (toujours déjà si capricieuse) qui régissent leur vie. Par l'entremise de Sal, fileuse au grand coeur, Amos, drapier un peu niais pas fiable, Spade, le tisserand à l'écoute, Hornebeam, le terrible échevin, et plein d'autres personnages, c'est toute une époque que Ken Follett nous fait vivre une nouvelle fois à Kingsbridge.
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"Les armes de la lumière" n'est pas spécialement original, on retrouve les ficelles qui ont fait le succès de l'auteur anglais. Parfois celles-ci sont même trop visibles (pour un livre qui parle de tissu, c'est un comble! Mwahaha). Et puis, normalement les phrases didactiques, les répétitions (je suis sure qu'on aurait pu enlever au moins 50 pages) et les scènes de sexe pataudes, ça me fait dire miè ou gnia, pire ! parfois j'arrête ma lecture. Mais pas avec Ken Follett car il a cette faculté de rendre ses personnages tellement tangibles qu'il est impossible de les abandonner... Quand j'ai tourné la dernière page, je me suis demandé où étaient passés tous mes nouveaux amis du XVIIIe siècle. Et c'est sans doute le meilleur compliment qu'on puisse faire à un roman.
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Il est évident que ce livre a un peu de l'ADN des Piliers de la Terre. 600 ans après, nous retournons sur les lieux de Kingsbridge sans soucis.. Cela dit, on ne retrouve pas le même ressenti qu'en lisant les Piliers qui était vraiment enlevant. Ce n'est pas ce que l'on cherche, c'est un nouveau livre, une histoire qui est bien racontée, une période bien mise en avant. Les personnages sont intéressants et les faits bien racontés. J'ai trouvé un peu trop facile pour ce talentueux écrivain, mais c'est un très bon moment de lecture. J'ai bien aimé.
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Le dernier opus de la magnifique série Kingsbridge ! En tant que fan de longue date de Kent Follett, il était évident que je ne pouvais pas ignorer cette nouvelle sortie. Les Piliers de la Terre et Un Monde sans Fin m'avaient enchantée, bien que Une Colonne de Feu m'ait un peu moins convaincue. Mon ressenti est similaire ici. J'ai apprécié ma lecture, portée par une écriture fluide et captivante, ainsi que des personnages forts aux personnalités intrigantes. Contrairement aux précédents tomes, la religion ne joue pas un rôle central, et les antagonistes, bien que moins détestables, demeurent moins marquants.

Cependant, la recette demeure inchangée. Une protagoniste féminine forte et indépendante, la lutte des classes, la mise en parallèle entre les puissants et les petites gens, des histoires d'amour compliquées et tortueuses, et l'avancée de l'intrigue dans le cadre d'une épopée historique nous plongeant dans des temps anciens. Cela engendre un léger sentiment de déjà-vu, bien que l'ensemble fonctionne et m'ait captivé. Malgré cela, je suis restée quelque peu sur ma faim.

Je recommande vivement cette lecture, que ce soit aux fidèles lecteurs de la saga Kingsbridge ou à ceux qui la découvrent pour la première fois. Il n'est pas nécessaire d'avoir parcouru les autres tomes avant d'entamer celui-ci.
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C'est un peu le problème avec Ken Follet.
Aussitôt reçu, aussitôt lu, et bim on en reprend pour (au moins !) un an !
Faut quand même dire ce qui est, à chaque fois, ça vaut le coup. Et là, ça n'a pas raté.
Kingsbridge !
Nuançons, ce n'est pas le coup de coeur magnifique des Piliers de la Terre, ni la pâmoison du Crépuscule et l'Aube, mais c'était quand même jouissif.
Déjà, Ken Follet. Kingsbridge. Ça partait bien. Des ouvriers qui n'ont pas oublié d'être malins et des maîtres voraces et violents, chouette. Napoléon pour le coup, bof, mais avec des passages bien sympas.
Et puis alors, dans cet opus, on s'aime à tours de bras. Ah ! L'amour ! Seigneur (anglican, méthodiste...) tout le monde s'aime, mais alors, qu'est-ce que c'est compliqué !
M'enfin ! Elle te plaît, dis-le-lui !
Ça passe mieux avec du gin, quoi !
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Je viens de terminer le 5ème tome de la saga Kingsbridge de Ken Follett.

J'aime beaucoup ses romans, et cela depuis des années.

J'ai commencé avec le tome 1 : « les piliers de la terre » il y maintenant plusieurs années peut être même des dizaines car il est paru en 1990.
Je ne me souviens pas exactement quand j'ai lu ce premier volet.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les "épisodes" suivant de cette « saga ».

J'aime l'écriture de Ken Follet et sa façon de raconter les histoires, raison pour laquelle je ne suis peut être pas le mieux placé pour émettre une critique objective de ce dernier livre.

J'ai aimé ce livre.
Je me suis senti « comme chez moi » retrouvant le plaisir que j'avais eu à lire les précédents.

Je n'aurai pas imaginé que je me retrouverai au milieu de la bataille de Waterloo, dans un ouvrage qui raconte la montée de l'industrie textile, fin 18ème siècle, début 19ème au sud de l'Angleterre.
C'est une des qualités de Follett, vous décrire l'histoire, certes romancée mais néanmoins pertinente .

C'est le 8ème roman que je lis de Ken Follett après avoir également « dévoré » les 3 tomes de « Le siècle » autre saga.

Comme j'apprécie beaucoup les romans de cet auteur, je me pose maintenant la question de lire ses autres romans.
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Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ……..
Ouf, je viens de terminer le dernier volume à date de la saga Kingsbridge. Ce dernier ouvrage ne déroge pas à la règle structurelle des romans de Ken Follet. Malgré le tissu de références et d'évènements historiques, je me suis lassé des fictions historiques de cet auteur. D'un autre côté, il est difficile de ne pas aller jusqu'au bout du roman. Donc un sentiment mitigé, après avoir tourné la dernière page, quant au plaisir de lecture éprouvé.
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J'ai préféré la construction des cathédrales dans "Les piliers de terre" que la révolution industrielle dans ce titre mais le talent de conteur de Ken Follett est toujours au rendez-vous.
On vit avec les personnages, on ressent leurs joies, leurs colères, leur intimité: l'immersion est totale! Voilà ce qui fait qu'on va au bout des 700 pages, on devient un membre de la famille.
Bien sûr le travail historique est intéressant et passionnant: le détail de l'émergence des machines, la révolution ou le bouleversement social ( c'est selon si on est pauvre ou riche) que cela implique.
Mais ce que j'aime surtout c'est me sentir avec eux: on transpire, on râle, on s'indigne, on est malade, on tombe amoureux mais on avance...la vie quoi!
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