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4,35

sur 929 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Traîner, s'ennuyer, pester sur un livre, ne pas comprendre ce qui a suscité un engouement quasi-unanime, se sentir à contre-courant...
Voilà exactement ce que j'ai ressenti avec cet ouvrage, attendant vainement le déclic, me poussant pour avancer à coups de 20-30 pages toujours désespérément vides et redondantes à mes yeux, entre jument et poules de Corrag la "sorcière" (guérisseuse en réalité) emprisonnée et condamnée au bûcher, biches et cerfs dans la forêt, paysages et ciels splendides, tourbe et neige, herboristerie et son lot de potions, d'onguents...
Oui, ce récit est certainement joli, magnifique même, dépaysement garanti dans le temps (XVIIe siècle) et l'espace (Ecosse), on s'y croit, mais... La plume est sûrement beaucoup trop lyrique pour moi, pas assez sobre, pas assez vive. de ce fait, je suis restée très loin de tout : du contexte politico-religieux dramatique (le massacre de Glencoe), de la destinée tragique d'une jeune femme contrainte à fuir et se cacher, des sentiments profonds qui unissent les personnages...
Un beau livre que je devrais recommander, mais que je n'ai pas su apprécier.

Lien : http://www.canelkiwi.com/arc..
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impossible d'aller au delà de la page 145 (sur 390)... trop lyrique, trop ampoulé, histoire qui n'en finit pas. je sais bien que les critiques sont dithyrambiques, mais je n'accroche décidément pas après 3 jours d'efforts... en fait je me suis ennuyée.
il faudrait rajouter un statut "lu à moitié" :)
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Écosse, 17ème siècle, au coeur de l'hiver. Corrag, jeune fille anglaise est condamnée au bûcher. Elle est accusée d'être une sorcière. Elle attend son heure, la neige et le gel ne permettant pas d'allumer le brasier. Un homme lui rend visite. C'est un révérend irlandais, Charles Leslie, venu enquêter sous le compte des jacobites sur le massacre qui a eu lieu à Glencoe en cette funeste année 1692. Corrag y était, elle vivait parmi le clan des Macdonald. La visite de cet homme alors qu'elle est enchaînée lui a été prédit. Elle accepte alors de dire au révérend ce qu'elle sait mais à la condition de raconter d'abord son histoire et ce qui l'a mené dans les Higlands.

Quelle énorme déception ! Je n'ai pas du tout aimé cette lecture qui a traîné en longueur.
Je me suis pourtant procuré le roman dès sa sortie en poche en 2022, attirée par sa sublime couverture et un résumé convaincant. Suite à des nombreuses chroniques dithyrambiques, je me suis donc lancée avec grand enthousiasme dans le roman.

Je n'ai adhéré ni au style de l'autrice ni à la construction du schéma narratif.
Les longs monologues de Corrag alternent avec des lettres larmoyantes écrites par Charles pour sa femme restée en Irlande.
Corrag "babille" comme elle le dit elle-même. Sa partie est racontée de manière trop enfantine. Certes, elle est d'une grande bonté et trouve le meilleur dans ce monde si dur mais elle a tout de même vécu des moments traumatiques. J'attendais donc plus de maturité. Ce qui n'aurait pas été incompatible avec sa candeur.
Son discours est un fouillis de descriptions et détails qui n'apporte pas grand chose au propos. Il y a aussi beaucoup trop de répétitions. Cela alourdit et fait éterniser inutilement l'histoire selon moi. Ce n'est plus de la lenteur mais clairement de l'ennui.

J'ai eu le même sentiment pour la partie du révérend. Ses lettres se suivent et se ressemblent. Il change d'avis sur Corrag assez rapidement. Je ne spoile rien, cela est écrit sur la 4ème de couverture.
Cela m'a gêné. Les deux discours, celui de Corrag et de Charles ne se font pas échos. L'autrice a juste accolé ces deux visions différentes. Il n'y a pas de dialogue. Et c'est là où le procédé pêche selon moi. Corrag balance sa vie et Charles ne pose aucune question. Au départ il veut seulement savoir qui a perpétré le massacre et comment. Puis il est attendri et a de la compassion pour cette jeune femme d'un quasi claquement de doigts. Une explication est bien donnée mais on ne vit pas profondément ce changement de point de vue et d'évolution de la pensée.
Or c'est de l'écoute mais aussi du dialogue que viennent l'enrichissement et la tolérance. Comprendre l'autre en le questionnant est important. Il m'a donc manqué de la nuance et de la profondeur pour arriver au chemin que prend Charles. Cette confrontation d'idées, je l'attendais, je l'espérais. Ainsi pour moi, le personnage de Charles n'est pas essentiel à part pour justifier les monologues de Corrag et accentuer son sort dramatique. D'ailleurs dans ses lettres, l'homme n'oublie pas de répéter combien la vie s'est bien acharnée sur elle.

L'autrice étire son récit et fait durer le suspens jusqu'au moment fatidique où Corrag va enfin parler du massacre de Glencoe et du clan qui l'a accueilli. Mais avant elle racontera toute sa vie dans les moindres détails. Il faudra tout de même attendre 210 pages pour qu'elle atteigne enfin les Higlands. Et c'est long. Bien qu'il y ait beaucoup de descriptions (le roman en est composé à 80% je pense) je n'ai pas réussi à me transposer dans les lieux et à me les imaginer. Je n'ai pas été saisi par la beauté de Glencoe.

J'aurais aimé plus de sobriété et de simplicité pour traiter le sujet fort de ce roman à savoir la condamnation de sorcellerie pour les femmes indépendantes qui ont compris depuis longtemps que la foi et la politique enchaînent les Hommes et provoquent des guerres. L'autre thématique importante est l'acceptation de la différence. La différence physique, la différence de penser et de vivre autrement que la majorité.
Il n'est pas nécessaire de faire de longues phrases, d'insister sur une idée ou de prendre par la main la lectrice pour que la parole soit marquante. Car oui, à chaque fin d'un de ses monologues, Corrag explique clairement ce qu'elle a voulu imager. L'autrice en remet une couche avec Charles et ses d'explications dans la lettre qui suit cette sorte de "chapitre" .

Je n'ai alors pu ressentir qu'à de rares occasions de l'émotion et de l'intérêt. Ça a notamment était les cas lorsque la jeune femme évoque son lien d'amour pour sa fidèle jument. La scène du massacre est aussi une belle réussite de tension, d'urgence et de courage. J'ai d'ailleurs trouvé que ces deux moments n'étaient pas du tout écrits de la même manière que le reste du roman. Aucune fioritures ne venaient parasiter ces instants émouvants.
Une fois le massacre raconté, on est presque à la fin du roman. On retombe ensuite dans la même litanie du sort dramatique de Corrag qui est imminent.

L'histoire est inspirée d'un réel évènement historique et du folklore écossais comme l'explique la postface. Cela aurait pu être une bonne idée. Mais la lecture s'est éternisée. Je l'aurais abandonné si je ne voulais pas être sûre de passer à côté de quelque chose au regard des très bonnes critiques. Ce n'était pas une question de moment mal choisi. Ce livre ne m'a pas convenu ni convaincu.
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