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Si vous trouvez que l'Alchimiste de Paulo Coehlo est un peu con, ne lisez pas le Chevalier à l'armure rouillée. Dans la même veine (mais en vraiment concon), Robert Fisher nous dresse une petite allégorie simplette avec un brave chevalier qui réalise un jour qu'il ne peut plus enlever sa cuirasse. Eh ouais.


Alors hop, il est pris en charge par des petits animaux qui l'aideront à se déprendre de sa vieille armure. Il devra traverser les trois châteaux symboliques : le château du silence, le château de la connaissance et le château de la volonté et de l'audace, ce qui ne ressemble pas trop à l'ordre préconisé par les quatre Piliers du Temple de Salomon ("Savoir, Vouloir, Oser, Se Taire ») mais ça c'est pas bien grave.


Le problème c'est que c'est un peu trop nunuche, même si le fond n'est pas mauvais. Disons que si un adulte s'instruit vraiment de ça, c'est qu'il a vécu sa vie comme il se torche le cul chaque matin, sans y penser et en laissant des morceaux. Donc ce n'est même plus rattrapable. Par contre, pour un gosse, ça peut être cool. Soyez sympa avec un mioche aujourd'hui, lisez lui l'histoire de l'armure.
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Il était une fois un vaillant chevalier qui, vêtu de sa splendide armure, bataillait les dragons, sauvait les "belles demoiselles en détresse". Il était bon gentil, plein d'amour c'est ainsi du moins qu'il se voyait jusqu'au jour où il s'est retrouvé coincé dans son armure rouillée...
Que faire ? A qui demander secours? A Merlin bien sûr .
Il lui fallut emprunter le chemin de la Vérité, traverser les châteaux du Silence, de la Connaissance et enfin celui de l'Ambition et du doute...
Ensuite ? à chacun de parcourir le chemin et d'apprendre à se connaitre, à chacun de lire ce texte à sa manière , à chacun de prendre ou non le temps de se regarder dans un miroir, à chacun de faire ou non tomber son armure....

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Une jolie quête initiatique pour nous permettre de faire tomber les barrières que nous dressons inconsciemment autour de soi et qui nous empêche d'être nous-même.
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On a tous des moments dans notre vie où l'on ne se sent pas bien. On se sent perdu, on a peur de ne pas réussir les épreuves qui nous sont destinées. Et c'est dans ces moments là que je vous conseille de lire ce court-roman, qui fût pour moi un véritable réconfort !

Ce petit roman m'a permis de trouver certaines réponses à mes questions et à ma peine, c'est pour cela que je voulais vous le présenter, car c'est un roman qui fait du bien !

De plus, l'écriture de Robert FISHER est magique et douce comme une caresse, mais aussi, par moment, drôle. C'est léger, pas prise de tête et d'un vrai réconfort pour l'âme et le coeur.

C'est vraiment, comme son nom l'indique, un roman initiatique. Ne cherchez pas là une histoire avec beaucoup de détails et faits historiques, au contraire l'auteur nous amène à réfléchir sur des situations et des sensations, à réfléchir sur nous-même afin de se débarrasser de nos peurs, de notre armure pour devenir "amour", pour devenir "heureux".

Bien sûr, il ne nous dicte pas une marche à suivre pour y arriver, mais plutôt des étapes de questionnements. C'est un livre dont chacun a sa propre interprétation. Il n'y a pas de "bien" et "pas bien". Seul le sens que l'on donne aux mots permet de donner du sens à ce récit.

Pour résumé, un roman initiatique que je vous conseille de lire dans les moments où vous vous sentez au plus mal, afin de vous donner du courage !
[article complet sur le blog]
Lien : http://lacavernedhaifa.over-..
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Un conte philosophique agréable, utile pour ceux qui cherchent la paix intérieure. Il nous rappelle que la voie du bonheur n'est pas forcément la plus facile à trouver et qu'il faut savoir s'accepter et s'aimer avant tout. Un ouvrage de développement personnel à découvrir.
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Je me suis lancée dans un vrai marathon pour réussir le défi du challenge Mauvais genres, qui consiste à compléter un abécédaire. Je ne pratique pas ce genre de course contre la montre normalement, mais je me suis prise au jeu après quelques romans qui y entraient, du coup je privilégie en ce moment des livres courts ou des audio. Pour mon autre challenge favori, j'avais besoin d'un livre avec une arme sur la couverture. Voulant faire d'une pierre deux coups, j'ai sorti ce petit roman qui trainait depuis des années sur une étagère. Sa préface le compare au Petit prince, mais j'avais de sérieux doutes qui ont été confirmés à la lecture de cet opus. Son principal mérite sera de valider trois challenges en même temps, pour le reste il m'a plutôt déçue.

Un chevalier se pense bon et plein d'amour, il combat les dragons et sauve les demoiselles en détresse, qu'elles le veuillent ou non. Il désire devenir le meilleur chevalier du royaume et va de combats en combats. Il est marié avec Juliette, une jeune femme qu'il a secourue et ils ont un fils, Christophe. Etant très occupé par ses missions, il ne prend plus le temps d'enlever son armure dans son château, mais elle finit par rouiller. Il ne peut même plus ouvrir sa visière et Juliette en a assez de le nourrir par les ouvertures de sa cuirasse, elle se met à boire et n'a plus aucune patience avec lui. Notre héros se met donc en quête d'un moyen de se libérer de son armure devenue insupportable. Il se lance ainsi dans la vraie quête de sa vie, dans laquelle il rencontrera des animaux parlants et Merlin, qui ne sauraient manquer d'aider le malheureux chevalier à y voir plus clair.

Il s'agit donc d'un livre de développement personnel qui a choisi cette allégorie. le chevalier va peu à peu se rendre compte qu'il est à côté de la plaque, qu'il n'est pas plein d'amour, mais complètement dépendant de l'affection des autres, qu'il a négligé sa famille pour son travail et que son ambition ne lui vient pas du coeur. Bref le discours classique de ce genre de livre qui enfonce des portes ouvertes et sur lequel il ne vaut pas la peine de s'attarder.

Le petit Prince est un chef d'oeuvre qui peut se lire à différents niveaux, un monument de la littérature, alors que notre chevalier est un livre insipide. Il y a certes un public pour ce type d'ouvrages, mais je n'en fais pas partie. Toutefois comme je m'attendais au contenu que j'ai découvert dans ce petit roman que ma soeur m'a offert il y a des années, je ne suis pas déçue, je ne m'attendais pas à quelque chose de mieux. Je trouve quand même dommage d'avoir réduit Merlin à ce personnage falot, mais le chevalier aussi est bien loin de ses collègues de la Table Ronde. Pas si facile d'écrire une allégorie convaincante.
Lien : https://patpolar.com/
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Rarement un livre de ce style ne m'aura autant marqué, après le "Petit Prince" qui demeure pour moi la référence absolue en matière de profondeur scénaristique et de double lecture, à toutes les étapes de la vie. Ce livre narre l'évolution d'un homme "perdu": perdu par rapport à l'image qu'il a de lui - et s'il n'était pas bon et gentil en réalité? - perdu par rapport à l'image qu'il pensait donner de lui aux autres... (un preux chevalier!). Pourquoi a-t-il autant de problèmes, est-il autant incompris, alors qu'en apparence, tout allait pour le mieux (selon lui)? Nous suivrons par la suite tout son pèlerinage qui le mènera à la rencontre de l'authenticité, de son vrai "moi" intérieur, et donc de l'acception de la réalité: à savoir le fait de trouver - et légitimer - ses propres limites, sans pour autant passer pour un "monstre" ou un mauvais chevalier... (sans faire de spoiler, bien au contraire même!)

Ce livre est un conte fabuleux, qui peut difficilement se classer dans un style particulier, tout comme le Petit Prince (du développement personnel? un conte pour adulte? de la philosophie?). En effet, chacun y trouvera quelque chose de différent en fonction de sa propre histoire... et c'est ce que j'aime le plus avec ces bijoux "hors normes", qui prennent différentes saveurs selon les périodes de sa vie ou on le lit.
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Courte lecture initiatique intéressante pour petits et grands.
Certes l'histoire est simple pour ne pas dire simplette : un preux chevalier se croyant bon, juste et courageux ne peut plus ôter son armure; il va alors bénéficier de l'aide de Merlin, d'un écureuil et d'un pigeon pour aller à la découverte de lui même, parcourir le chemin de la vérité et par là-même faire tomber cette armure.
Mais il lui faudra pour cela passer par des épreuves, accepter ses faiblesses, apprendre à écouter.
Les propos pointent du doigt un certain nombre de vérités, poussent à réfléchir, font sourire parfois.
Mettre l'altruisme au dessus de tout, se fuir soit même sous prétexte d'aider les autres ont leurs limites et c'est ce que Robert Fisher nous propose de découvrir au travers de 7 petits chapitres.
Les initiés ne manqueront pas d'y voir des parallèles avec certains rites initiatiques, d'autres y verront un petit traité de développement personnel et enfin les petits y trouveront une histoire de chevalier devant l'ami des animaux et rencontrant Merlin.
Bref, il peut y en avoir pour tous les goûts.
Pour finir une mise en garde pour ne pas entretenir de faux espoirs : comparer ce roman avec le Petit Prince et Jonathan Livingston et le Goéland est plus qu'osé...
A lire donc mais sans chercher une comparaison.
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N°715 – Janvier 2014.
LE CHEVALIER A L'ARMURE ROUILLEE – Robert Fischer – Ambre Éditions.
(Traduction de Béatrice Petit).

Quand j'ai choisi ce livre, j'avais dans la tête, je ne sais pourquoi, le poème d'Edgar Poe, « Eldorado », à cause du chevalier sans doute et aussi de son éternelle quête, comme s'il devait être le seul à chercher quelque chose et aussi le seul à être dépositaire des valeurs traditionnelles véhiculées par la littérature. Celui de ce roman n'a pas échappé à la règle. Comme il est chevalier il se doit d'être « bon, gentil et plein d'amour » et c'est effectivement ce qu'il est, enfin, c'est le rôle qu'il veut jouer puisqu'il ne conçoit pas que les choses puissent être autrement. Il est donc toujours là, répond à cet appel intérieur quand il y a un dragon à tuer, une guerre à faire ou des jeunes filles à sauver. Il est toujours prêt à partir en croisade pour en découdre avec un ennemi nécessairement mauvais, quant aux jeunes filles, que cela leur plaise ou non, il les sauve, tant pis pour elles ! Comme tout bon chevalier, il possède un cheval et bien entendu une armure grâce à laquelle il est célèbre et qui brille. Il était donc normal qu'il rêvât de devenir le premier chevalier du royaume et, pour être à la hauteur de sa légende qu'il a lui-même tissée, il est toujours disponible ! Mais cette disponibilité l'a coupé de sa propre famille, de sa femme et de son fils au point qu'il ne leur parlait plus et qu'il s'enfermait dans cette fameuse armure au point de s'y recroqueviller et ce qui devait arriver arriva c'est à dire qu'il ne put plus la retirer, que la visière du heaume ne put plus s'ouvrir et que l'alimentation quotidienne devenait un véritable problème.
Il lui fallait donc faire quelque chose puisque, au lieu d'être un rempart, cette armure devenait une véritable prison pour lui. Comme nous sommes dans un conte, il va donc devenir un chevalier errant et se met en quête d'un sauveur. Bien entendu il croise un château mystérieux aux portes d'or, un miroir compatissant, un bouffon facétieux, des animaux qui parlent, un roi lui aussi en recherche et évidemment Merlin L'Enchanteur sans qui il n'y aurait pas de véritable conte merveilleux. Il mène sa quête allégorique à travers « le Chemin de la Vérité », « Le Château du Silence » celui « de la Connaissance », « de la Volonté et de l'Audace » et tout cela dans un espace-temps assez élastique. Bref, il perd tous les repères du chevalier traditionnel. Pendant tout ce périple, sa chère armure se met à rouiller, à se désagréger par petits morceaux et il parvient à s'en libérer complètement. Il trouve même son double, « Sam », sa conscience qui l'aide à revenir sur ses idées reçues, ses certitudes, la perception qu'il avait de la vie et des siens, lui montre une voie différente et notre chevalier, au terme de ce voyage initiatique finit par se regarder lui-même avec des yeux critiques, par s'amender, par reconnaître la puissance de l'amour.

A la lecture d'un tel conte, on ne peut pas ne pas penser à Saint-Exupéry perdu dans le désert et qui rencontre le Petit Prince ou à « Jonathan Livingstone le goéland » de Richard Bach et sa passion pour la liberté. Je dois être imperméable à tout cela, à ce message, à ce conte moralisateur et aussi didactique que ceux que le Moyen-Age savait produire mais le livre refermé, je suis resté sur mon chevalier de Poe et son Eldorado inaccessible. A cause de mon expérience des choses et de l'espèce humaine, de la réalité plus forte que la fiction sans doute ?

©Hervé GAUTIER – Janvier 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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S'il peut paraître parfois simpliste dans l'écriture et l'approche philosophique, ce petit livre est tout de même une très jolie quête initiatique. La métaphore de l'armure est bien trouvée.
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