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4,01

sur 1949 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est la première fois que j'ouvre un livre de Caryl Ferey, je pars donc en terre totalement inconnue.
Je me suis retrouvée en Afrique du sud après l'apartheid. Une étudiante blanche, fille d'un ancien champion des Springboks est retrouvée sauvagement assassinée dans un jardin botanique de Cape Town.
Ali Neuman, chef de la police, doit faire la lumière sur ce crime. Il est accompagné de deux policiers blancs : Brian Epkeen, et Dan Fletcher.
Je me suis rapidement trouvée face à un monde de violence, de perversion et de corruption.

J'ai apprécié l'écriture de Caryl Ferey, la construction du récit, la psychologie des personnages, mais la brutalité et la cruauté de certaines scènes m'ont laissée au bord de la nausée.
La fin de ma lecture a été éprouvante mais, je crois cependant que je tenterai une nouvelle expérience avec l'auteur.


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"Zulu" une enquête menée tambour battant entre les townships de Khayelitsha et les banlieues huppées de Cape Town.Trafic de drogue, viols, meurtres en série, labos clandestins - il ne manque rien pour donner du fil à retordre a Neumann, le super flic noir miraculeusement rescapé des années d'apartheid. Zulu , roman noir, sans grande place pour l'espérance, d'une Afrique du Sud qui est encore loin aujourd'hui d'avoir résolu ses multiples contradictions. Misère, drogue, discriminations raciales, meurtres... : l'Apartheid a disparu, mais la violence est toujours aussi présente.

Confinement numéro 2 mes livres commandés n'arrive pas , on me prête a défaut ce livre me disant que celui-ci est assez gore, après lecture je dirais noir plus que gore, car j'ai lu pire ... Je n'avais jamais lu un Caryl Ferey, on ne peut pas nier qu'il y a une sérieuse recherche sur l'Afrique du Sud. Concernant l'histoire je n'ai pas accroché l'auteur nous dresse un portrait de l'Afrique du Sud assez terrifiant : paysages merveilleux, violences d'un autre temps, maladies, traditions ancestrales, il décrit, ce pays à la dérive, entre violence,sida , fond de drogue, mafia et pauvreté ... Les personnages principaux malheureusement, sont survoles, on passe trop vite d'un personnage à un autre sans vraiment de profondeur , de lien ... J'ai attendu plus de 350 pages avant que cela bouge m'a lecture s'est accélère à ce moment pour finir sur une fin comme tout le livre assez sombre une étoile en plus pour cela. C'est le genre de livre que je tenterai bien en film (lien ci-dessous) seulement en livre pas mon style.


Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Une jeune étudiante blanche est retrouvée morte dans un parc du Cap, défigurée et droguée au "tik", une substance redoutable. Ali Neuman - un zoulou dont le père et le frère ont été massacrés - est sur l'affaire avec deux flics amis d'origines et de cultures différentes. Ils vont croiser l'horreur, la mort, dans cette enquête sur un trafic de drogue aux ramifications politiques.
Voilà un polar très dense, très riche, parfois confus, qui m'a beaucoup appris sur l'Afrique du Sud, un pays où misère et criminalité règnent encore en dépit de la fin de l'apartheid et du développement économique qui l'a accompagné. A travers la ville du Cap et ses townships, Caryl Férey dresse un tableau peu reluisant d'une nation encore bien mal en point, à la veille de la Coupe du Monde de football qui la mettra en vitrine. Drogue, violence, gangs, sida, prostitution des enfants, sorcellerie... tel est le lot des plus défavorisés dans ce pays encore à deux vitesses. Malgré le style fluide et plaisant, parsemé de traits d'humour acide et de quelques dialogues savoureux, cette lecture fut assez laborieuse pour moi, qui manque de culture géopolitique. J'ai parfois perdu pied dans les termes locaux mais heureusement, cela n'a pas nui à la compréhension globale. L'intrigue avance lentement puisque le roman est prétexte à des considérations sociales et politiques, et cela peut agacer si l'on s'attend à un polar dit "efficace". le dénouement donne lieu à une surenchère d'atrocités regrettable, et à quelques invraisemblances qu'on rencontre trop souvent dans ce genre d'ouvrage (un presque-mort doté de forces herculéennes)... En conclusion, un thriller intéressant et même important de par ses thématiques, mais pas une lecture agréable pour moi : trop de détails confus et surtout de violence sous forme de tortures et de massacres cauchemardesques. Je pense en rester là avec cet auteur...

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Premier livre de Caryl Férey que je lis, intriguée par l'avalanche de critiques élogieuses et noté sur ma PAL.
Je n'ai pas aimé le livre, trop violent, par moments assez gore, me dégoûtant à jamais d'aller faire une excursion touristique en Afrique du Sud, pays le plus dangereux au monde selon Férey.
Cet écrivain va au delà de ce que un natif sud-africain comme Deon Meyer peut nous raconter, c'est plus cauchemardesque, plus désespéré, plus atroce.
Néanmoins je reconnais l'énorme travail de documentation effectué et une écriture "musclée", comme un script de cinéma, avec des chapitres courts, dynamiques, à "l'américaine". Aucune envie de visionner le film de Jerôme Salle datant de 2013.
Zulu est un polar violent autour de meurtres perpétrés sur des jeunes blanches mortes de façon atroce avec un rituel identique. le chef de la criminelle du Cap est un zoulou qui traîne pas mal de casseroles et tous ses collègues ont une histoire forte à côté de leur rôle de flics. Mais c'est une police criminelle atone, inefficace face aux gangs et à la corruption ambiante.

Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Déçue ! Ça arrive quelquefois quand on a entendu tellement de bien d'un bouquin…

Sans froisser les louangeurs dithyrambiques qui se sont penchés sur ce roman, comment dire que ce Zulu de Caryl Ferey ne m'a pas spécialement émue, parfois un peu ennuyée, pratiquement jamais embarquée et par moments un peu perdue dans des dédales tortueux.

S'il y a une chose pourtant que l'on ne peut pas reprocher à l'auteur, c'est sa remarquable documentation sur l'Afrique du Sud. Les destinées croisées des laissés pour compte des townships et autres bantoustans sont bien présents, histoire de nous rappeler que le miracle sud-africain et la magie Mandela n'ont pas encore atteint les touchés du sida, et que la violence permanente va de paire avec la misère et le chômage.

Mais un ton un peu dogmatique lié à une approche assez décousue de l'intrigue m'ont vite déconnectée des personnages et principalement du supposé héros de l'histoire, le Chef Zoulou de la Police Criminelle du Cap. Ses tourments, ses relations avec les femmes, sa mère, son passé lié à l'apartheid, tout cela est abordé sans jamais vraiment nous entraîner bien loin. On ne s'y attache d'autant moins que l'auteur bascule régulièrement vers un autre personnage central, son collègue blanc, qui deviendra au fil des pages l'épine dorsale du bouquin.

Tous les ingrédients sont bien là, mais la mayonnaise n'a pas pris, pour moi, et pour retrouver la part plus que sombre de l'Afrique du Sud, je préfère de très loin les polars de Deon Meyer, auteur sud-africain (Les soldats de l'aube, le pic de Dante et Lemmer, l'invisible).
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Afrique du Sud. Contrairement à Okavango pas un seul animal exotique ou presque. Une bébête, grosse comme la main sur la lunette des chiottes (à mon avis il a pompé sur Annie Ernaux) une mygale, sans commentaire, on sait ce que c'est et ça fait peur, un chat un peu particulier, quelques cochons qui mangent n'importent quoi et un cheval! Et c'est tout!
Déception !
Toutefois Caryl Férey n'est pas là pour nous parler de faune animale mais de celle des townships
Des gentils Zoulous qui dansent en tapant des pieds sur les braises et leur bâton traditionnel iwisa pour l'aspect folklorique, des méchants Afrikaners pour la couleur locale, des méchants (y'en faut) Xhosas (sauf quelques uns) et nigérians, des tsotsis (crapules) pour l'intrigue policière sordide et pleine d'hémoglobine.
Des herbes locales mais pas pour la cuisine ou si peu qui fait des ravages si elles sont utilisées autrement que traditionnellement. Et les drogues chimiques occidentales aux effets horriblement efficaces.
Un peu d'apartheid, un zeste de Mandela (l'omettre aurait été une faute de goût) et d'ANC et son opposé, un peu, beaucoup de corruption et de peur policière, un peu (et même un peu plus) d' extravagances policières: violences et tortures à tout va, beaucoup de misère et pauvreté, beaucoup de ganga halluciné, des machettes
Quelques personnages, plus méchant que moi tu meurs, un chat qui aime le mou, un quasimodo qui hait les femmes, des zombis drogués jusqu'aux yeux, des blancs afrikaners riches violents et péteux.
Peu de gentils même les gentils flics sont pleins de haine de d'ordure ou confrontés au Mal absolu sans parler de leur entourage. Pour l'un la haine pour les meurtriers de sa famille, pour l'autre en rupture de ban avec ses congénères et le dernier très compétant mais pas vraiment adapté à ce boulot. Exception: la «big mama» âgée et opulente, belle figure traditionnelle d'Afrique qui se trémousse pour marcher, pleine de bonté et de joie de compassion et pleine d'amour: une déesse qui fait hi hi hi! Toutefois la «big mama» Caryl Férey l'a quand faite handicapée, exagération encore. Il me semble que dans Okavango il y avait la même celle qui voulait marier son fils et avoir des petits enfants et le fils attentionné de la mama sympa.
Caryl Férey n'a pas fait dans la dentelle c'est dommage car trop ça fait beaucoup Un dosage nettement, nettement plus subtil aurait pu en faire un bon livre mais là les idées sont trop noires (sans jeu de mots) les situations aussi ainsi que les personnages. Caryl Férey aurait du faire des choix plutôt que nous ensevelir sous toute cette violence gratuite. Cela fait un peu caricatural surtout pour une histoire placée en Afrique. Non pas que je veuille des histoires édulcorées, j'adore les méchants même les noirs mais là c'est l'overdose.
Surtout que la narration reste au même niveau du début à la fin, pas de progression si bien qu'on est content pour les personnages que cela se termine. Avec un début fort Caryl Férey s'est condamné à une surenchère de mauvais goût.
Ce n'est pas en empilant des poncifs que se font les bons livres. Un chemin de croix pour le lecteur!
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Je lis très peu de romans policiers mais comme ce livre m'a été offert et les critiques étaient élogieuses, je me suis décidée à tenter l'expérience ! L'intrigue était longue à démarrer mais j'ai insisté...
J'ai essayé de m'accrocher mais impossible de "rentrer " dans l'histoire ! Ça arrive !
Je n'ai vraiment pas aimé. .. l ambiance... Ces policiers boderlines,... Du sordide à gogo... Des cadavres partout... De la violence omniprésente et gratuite... Un pays qui n'a pas digéré l'apartheid... L'auteur revient d'ailleurs souvent sur le contexte politique de l'apartheid : beaucoup de redites, de redondances...
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Un roman sponsorisé par le guide du routard. Caryl Férey réussit à insérer la mécanique d'un polar (certes efficace) dans une vision très superficielle de l'Afrique du Sud. Toutes les cases sont cochées : le méchant militaire afrikaner, le zoulou, le blanc sympa, les gangs des townships, le sida… Evidemment toute cette intrigue se déroule sur Table Moutain, Boulders Beach, les dunes de Sossusvlei, False Bay, autant de hauts lieux touristiques (imaginez un polar se déroulant à Paris où l'action se déroule au sommet de la Tour Eiffel, sous l'Arc de Triomphe, devant le sacré coeur avec un final dans la baie du Mont-Saint-Michel et vous y êtes). Bref c'est très artificiel et cela sous-utilise le potentiel incroyable du contexte sud-africain pour imaginer un polar.
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L'inspecteur Ali Neuman est en charge d'une enquête dans les beaux quartiers de Cape Town : la fille du célèbre entraîneur de rugby a été découverte dans un jardin public le crâne écrasé. Dans le même temps, sa mère se fait agresser par un petit cousin, Simon, dont Ali cherchera la trace au milieu des ghettos du Cape.
Aidé de ses deux accolites, l'inspecteur mène une enquête d'abord dans les beaux quartiers, mais très vite tous se retrouvent dans les coins sombres et mal-famés de la ville.
Ils n'ont pas à faire à de simples junkies, même s'ils le croient au début de l'enquête, mais à tout un réseau datant du temps de l'apartheid et reconstruit car très lucratif.
Deux personnes sur le trio y laisseront d'ailleurs la vie...

Un peu trop noir, un peu trop sanglant, des rapports humains trop compliqués, est-ce vraiment ça l'Afrique du Sud du XXIe siècle ?
Un peu déçue...

Lien : http://lescouassous.over-blo..
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Je n'ai pas aimé ce livre. Il est trop complaisant avec la violence sous prétexte de refléter l'authenticité de l'Afrique du Sud. Même si je crois volontiers que la vie dans les townships est très violente par ailleurs. Il y a des scènes de torture insoutenables. le livre manque de second degré, on dirait un concentré de toutes les tares de ce que que peut recéler ce pays.
J'ai l'impression d'un traitement réservé à chaque pays traversé dans les oeuvres de M. Ferey, c'est dommage. Une recette en somme. On cherche les trucs les plus scabreux, on se documente à fond et on cherche une enquête pour relier tout ça en espérant que l'intrigue tienne sur ses pattes.
Je suis allé jusqu'à la page 400 (sur 440) en trois semaines... Je ne savais plus si ça valait la peine de continuer, je me disais à chaque fois que l'intrigue allait connaître un dénouement qui la resserrerait, mais non, elle vire au grand guignol sanguinolent, dont au bout d'un moment, je me suis dit que je n'en avais strictement plus rien à faire.
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