D'horizons et d'estuaires

J'ai eu la chance de découvrir cette ouvrage dans le cadre des Masses critiques spécial Québec. Je lis rarement des essaies car je n'en ai pas souvent l'occasion, mais j'ai apprécié découvrir cette lecture qui m'a permis d'en apprendre plus sur l'histoire du Québec. J'ai apprécié l'écriture fluide des différents intervenants, l'enchaînèrent des différentes témoignages et articles de parution se fait très aisément, ainsi on comprends facilement la problématique de ce livre.


Étant arrivé il y a peu dans cette province de même que dans ce pays, je n'avais qu'une maigre connaissance de son histoire, j'ai donc rapidement eu accès à une version de celle ci, mais une chose cependant m'a vite marqué ! Deux constats sont sans appel : l'absence totale des autochtones dans l'histoires collective et leurs stigmatisation systémique.



En lisant le livre D'horizons et D'estuaires, j'ai pu constater que cette « effacement » n'était malheureusement pas que dans le domaine de l'histoire, mais dans tout les domaines ! Et particulièrement dans les domaines artistique, ou les peuples autochtones sont sous représentés par manque de moyen et financement due au stigmate et à une marginalisation constante de l'art autochtones.
Au file du livre et des témoignages plein de force et de déterminations des différents.es intervenant.es, on se rend compte de l'importance de reconnaitre l'art autochtones, et pas seulement en temps qu'art primitif ou folklorique, mais en temps qu'Art tout simplement. L'importance de donner plus de visibilité au autochtones et encore d'avantage aux personnes 2ELGBTQQIA de la communauté qui subissent deux fois plus de discriminations, mais aussi aux femmes qui sont extrêmement vulnérable et qui de part leurs statues d'autochtones et de femmes subissent davantage de violence.


Au fil de la lecture, j'ai fait la rencontre de d'artiste émérite, avec un talent et une sensibilité sans pareil. Sans parler des artisans-es présenté, qui font un travail remarquable !


Je finirais par dire que c'est aussi à nous, public consommateur d'art, de soutenir les artistes autochtones pour leurs permettre une plus grande visibilité.