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3,63

sur 3263 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
ABANDON !! Oui et je vous jure que ça me fait bien râler (pour rester un tant soit peu polie) parce que ce roman, je voulais à tout prix le découvrir, surtout en lisant toutes les critiques positives sur Babelio.

Et oui, je savais ce qui m'attendait, du moins en ce qui concerne les scènes gores.

En fait, ce n'est pas ça qui m'a fait décrocher, mais les quantités de ce que je nommerai "des élucubrations" (celles d'Antoine me faisaient rire, pas celles des personnages du roman).

Déjà, dès les premières pages, j'ai soupiré en découvrant la scène du taxi et les dialogues sans queue ni tête. Surréaliste...

Et ce ne fut qu'une longue suite de soupirs en tournant les pages et en tombant sur des pavés indigestes de bla-bla, de liste de marques pire que si je me trouvais sur une chaîne consacrée aux pubs.

Ok, c'est bien que l'auteur insiste sur le fait que l'argent a fait d'eux des esclaves, que le dieu fric est leur maître et que ces gens ont perdu toute notion de ce qu'est la réalité. Mais de là à nous décrire, jusqu'à l'indigestion, les détails de leurs repas et toutes leurs vaines distractions... Soupirs, soupirs.

Heureusement que ces divagations endormantes étaient entrecoupées de scènes plus sanglantes pour me réveiller.

Patrick Bateman, notre personnage principal est psychopathe à ses heures perdues et il dézingue des SDF. On passe son temps comme on peu, non ?

Golden boy friqué, il est élégant, ne porte que des costumes qui valent votre mois de salaire, il est plus brillant qu'un sapin de Noël illuminé et nous pouvons dire que c'est une espèce de bôgosse. Bôgosse infernal et infect, oui !

Le pire, c'est que nous entrons à un moment dans l'ère du surréalisme poussé à pleine puissance puisque personne ne s'émeut des traces de sang sur les draps, le sol, les journaux imbibés de fluide vital que la femme de ménage dépose tout simplement dans la poubelle.

Il l'a vraiment fait ou pas ? Il a rêvé, fumé, disjoncté tout seul ?

Je n'en sais rien parce qu'au final, j'ai zappé des centaines de pages, les tournant en grimaçant pour finir par lancer le livre sur la table, de rage.

Même le sang qui giclait m'énervait à cause de tout le reste.

Le plus râlant ? Au boulot, tout était terminé, plié, encodé, clôturé, bref, j'avais le droit de m'affaler dans mon fauteuil de bureau, de mettre les pieds sur la table et de lire durant 4h...

Non, je n'avais rien d'autre à lire avec moi... et là, ce fut un long cri de douleur. Mes collègues ont cru que le PC avait planté, serveur y compris et que toutes les données étaient perdues. Z'ont eu peur.

No stress, c'était juste ma frustration de lecture après quelques chef-d'oeuvre littéraires. American Psycho ne sera pas mon coup de coeur et ma critique ira dans le sens contraire des autres.

Le livre qui a ébranlé l'Amérique ne m'a pas ébranlé, moi...

P'têt que le film avec Christian Bale sauvera les meubles ?

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Néant....

Je l'ai abandonné.

Si vous voyez un quelconque intérêt à étudier les grands Noms de la mode, ou savoir quelle couleur de ceinture choisir pour votre pantalon ou vos chaussettes, ce roman est pour vous!

Qui n'a pas eu vent de l'histoire du jeune, beau, et intelligent, Patrick Bateman? Homme de la haute société, qui perd la raison et deviens un assassin sanguinaire? Qui n'a pas été séduit à l'idée de se retrouver un instant dans cet esprit dérangé?

Ce roman promettait.

Vous vouliez du terrifiant, de l'accablant, vous vouliez perdre la tête? MA FOI! Ces longues descriptions à n'en plus finir, répondent à ces promesses. Chaque personnes qu'il rencontre, futile ou non, vous en saurez son Nom, l'endroit où il bosse, la marque des vêtements qu'il porte, la texture de ceux-ci, ainsi que le prix de son caleçon.

Ce qui est terrifiant, c'est son contenu indigeste.
Ce qui est accablant, c'est de tenter de le continuer, persévérer, espérant que.... mais non.

Le plus dure demeure.

Bon sang, mais comme je suis déçue!

j'en ai tellement entendu parler, et le film m'avais totalement séduite. Un peu borderline, je ne dis pas, mais vachement distrayant pour ma part.

Je me disais que décrire la folie de ce Golden Boy, canon et puissant, serait intense. Ouai, ... sauf que non.

Dés les premières lignes, on se perd quant à savoir qui parle, ensuite on est juste agressés visuellement par des descriptions de la Haute, pour quelques passages de violence crachés à notre figure.

C'est ça l'intensité d'un vrai méchant?
Aucune émotion, Kedale.

Je suis restée froide.

J'ai refermé le bouquin après avoir lu à peu prés 35% de son contenu. Je ne perdrais pas d'avantage mon temps avec ça.

Courage.




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Un navet à éviter. C'est long, incohérent, insipide, malsain avec de la violence gratuite sans intérêt.

1) Critique du livre :

"American Psycho" ou la transition de la conscience et de la maîtrise de soi vers l'inéluctabilité de la montée en puissance d'une folie sanguinaire et schizophrène... Considéré par certains comme un roman culte, un best-seller révolutionnaire en terme d'étalage d'une psychologie néfaste envers son prochain. Mais de ce séduisant concept ne découlera pas une histoire si crédible et honorable. American Psycho n'est à mon sens qu'un exercice de style fade et sans saveur, sans la moindre intensité, ingéniosité.

L'immersion dans le petit monde des golden boys de la bourse New-Yorkaise est douloureuse tant l'on détestera rapidement ses protagonistes. Hormis les humeurs et les atrocités de Patrick Bateman (un homme caché sous ses artifices et qui y perd son identité, une "victime de la société" totalement paumé dans son monde et qui n'est rien car il s'invente tout), l'on ne ressent dès lors que ressentiments et répulsion pour ces nouveaux riches détestables, ces gamins parachutés dans la sphère de l'argent, en voulant toujours plus que l'autre. Comparatif de cartes de visites, concours de la plus belle cravate, du plus bel appartement et j'en passe, concours de plus belles conquêtes féminines aussi. Bref, comment éprouver réellement des sensations lorsque l'univers dépeint est aussi repoussant qu'il peut l'être. L'on attend donc qu'une seule chose, que le psychopathe massacre tout le monde dans les cris et l'ignoble. Rien ne vient cependant, si ce n'est une horreur psychologique ou suggérée, qui ne fonctionne pas. Rectification : aucune horreur puisqu'on ne sursaute jamais, juste de la violence gratuite. On giflerait bien volontiers ce dernier à de maintes reprises.

Le final, complètement inerte et sans intérêt, sera la cerise passée sur un gâteau préalablement tout écrasé, sans saveurs. Oui, passé sur un personnage principal mal exploité. On nous mitraille de noms de restaurants chics, de couturiers célèbres, de buildings cotés tout du long. C'est simple, dans mon cas, je ne peux pas aimer American Psycho car je n'apprécie absolument rien dans ce que Bret Easton Ellis y dépeint.

2) Critique du film :

"American Psycho" a été réalisé en 2000 par Mary Harron. le résultat final, peu emballant regroupe un peu de bon et beaucoup de mauvais. Ce qu'il y a de remarquable dans ce film, c'est sa capacité à prendre de la distance par rapport à l'horreur des événements, livrant finalement une vision reculée et terriblement cynique d'un homme brillamment intégré socialement mais tueur en série pervers à ses heures perdues. L'humour est omniprésent et donne un charisme certain au personnage principal dont les actes morbides deviennent mis en scène presque auto parodiques, jouissant d'un formidable sens de la dérision. Un bon point donc et pas des moindres puisqu'il pose par la même occasion la question de la légitimité de la violence à l'écran, quant à savoir jusqu'où peut-elle être montrée avant d'être prise au sérieux. Pour le reste, il n'y a plus qu'à aller se coucher. Si l'ouverture laissait augurer une réalisation originale très froide et splendide, le reste tombe vite dans le sans-intérêt vulgaire jamais inventif, à la limite du téléfilm. le scénario ne retient à aucun moment l'attention dans la mesure où il ne parvient jamais à se sortir des sentiers battus. L'interprétation est minable, à commencer par Christian Bale totalement transparent (le seul à relever le niveau est Willem Dafoe n'apparaissant qu'à trois reprises !). Pas grand-chose à sauver, quelques séquences ridicules, le tout est assez prévisible, la bande-son s'avère affreusement niaise tandis que l'esthétique paraît très laide (merci la photographie sans relief et démodée !). Raté tout simplement.

A mon avis, American Psycho sera critiqué par deux types de personne : ceux qui l'ont vu et ceux qui l'ont lu. Peu importe, les deux catégories seront déçues. Les uns parce qu'il s'agit d'une trahison du livre et du personnage de Patrick Bateman, les autres parce que le scénario complètement passif, sans émotion, sans surprise, sans attente et sans frisson, n'a aucune cohérence.

On peut donc s'en passer des deux !
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Une fois n'est pas coutume, je m'attaque à un livre dont on a beaucoup parlé. Et pour cause... Patrick Bateman est un jeune golden boy new-yorkais, il est raisonnablement cocaïné, fréquente les lieux les plus hype, ressemble à une gravure de mode et passe ses nuits à tronçonner des jeunes femmes. Dans une société de consommation à outrance, il se fond dans un paysage superficiel où seules comptent les apparences.

Rarement un livre ne m'a mise aussi en colère. le trait est follement caricatural, le propos finalement assez simpliste et les critiques trop souvent dithyrambiques. le héros, qui navigue dans un monde indifférent où la facture d'une carte de visite est plus importante que l'individu qui la tend, se raconte avec cynisme, violence et froideur. Cette critique de la société américaine des années 80, manque farouchement de finesse, l'auteur entraîne le lecteur dans un récit où l'horreur côtoie le porno souvent assez gratuitement, dans un style sec et impersonnel.

Un livre qui ne laisse clairement pas indifférent et que j'ai, pour ma part, purement et simplement détesté.
Lien : http://lafleurdesmots.fr/ame..
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Il y a suffisamment de critiques sur Babelio de ce roman pour que la mienne n'ajoute quelque chose de vraiment original. Aussi, elle sera brève.
Incontestables, la virtuosité et l'audace de l'écrivain.
Brillant, le portrait d'un personnage vraiment fort.
Pourtant, et peut-être est-ce un mécanisme de défense inconscient de ma part, la surenchère dans l'horreur m'a lassée très vite. Et surtout, j'ai ressenti une certaine complaisance de la part de l'auteur qui semble nous dire "Regarde comme j'écris bien, et attends un peu, je peux aussi faire pire...".
Je me suis profondément ennuyée, ai commencé à sauter des pages, puis j'ai abandonné peu avant la fin.
Mais peut-être le but de l'auteur est ainsi atteint, puisque le livre refermé, le sentiment qui domine est la vacuité de la chose littéraire et du monde qu'elle décrit. Je n'ai pas vraiment perçu d'humour comme d'autres lecteurs, tout juste un détachement à l'image du personnage, une distance un peu dandy.
Au final, je n'ai pas lu le chef-d'oeuvre annoncé, simplement une oeuvre qui sans doute a dû paraître scandaleuse à sa sortie, mais semble aujourd'hui furieusement datée dans ce qu'elle pouvait apparaître comme moderne il y a vingt ans. Et, somme toute, l'oubli sera vite là, et "American Psycho", sitôt refermé, ne me semble plus que synonyme d'échec et d'indifférence.
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Il est très rare que je déteste un livre. C'est que j'essaie de choisir mes lectures de manière à ne pas trop perdre mon temps. Ici c'est raté. Je croyais descendre dans les profondeurs de la noirceur humaine. Et je n'ai trouvé que vide et platitude. Entre les descriptions systématiques des marques de fringues, ou de matériel HiFi (complètement désuet aujourd'hui) et les scènes de crime qui vont du gore au grand guignol, on n'a à se mettre sous la dent que des scènes de sorties dans les restaurants et boites chic de New York. Inutile d'en dire plus. Ce livre ne m'a causé qu'ennui et répulsion. Certains diront que c'était le but de l'auteur. Peut-être. Mais quel intérêt?
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Je pense qu'il manque quelque chose d'essentiel dans ce livre : les factures. En effet, après l'énumération et description des fringues, des restos, des meubles ou objets de déco, je pense que la seule info qu'il nous manque est le prix.
Vous l'aurez compris, j'ai détesté ce livre. J'avais envie de vomir dès que je commençais à le lire. Je n'ai pu avancer que parce que j'entrecoupais avec d'autres bouquins. Et que c'était une lecture commune.
Tout est à vomir : Les personnages, l'écriture, l'histoire (ah bon, y en a une !), les scènes de meurtres. Je me demande vraiment d'où vient cet engouement à sa sortie.
Pitié, protégez moi de ce genre de livre ! Je ne pourrais pas supporter...
Bref, livre que je ne conseille pas (mais alors pas du tout) même à mon pire ennemi. Aux dernières nouvelles, il parait qu'il est utilisé en tant que torture ultime à Guantánamo, mais chut, c'est secret d'Etat...

Realita18 a choisi ce livre dans ma PAL et nous en avons fait une lecture commune
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J'étais curieuse de découvrir Bret Easton Ellis, mais je pense que le faire par ce livre est sûrement une sombre erreur .Apres avoir persisté au delà des descriptions sans fin du milieu gay bobo qui est effectivement une réelle caricature puis survolé quelques scènes de violence du psychopathe, j'ai été lire des critiques tres bien faites sur Babelio qui m'évitent de m'ennuyer davantage et de ne pas aller au bout de ce livre pour un inutile suspens.
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En ouvrant les pages d' « American Psycho » de Bret Easton Ellis, je me suis retrouvée confrontée à l'univers sans scrupule et superficiel de Patrick Bateman, un conseiller en gestion de patrimoine de Wall Street âgé de 27 ans à la fin des années 1980.

Paru en 1991, ce livre a créé un scandale à sa sortie en raison des scènes violentes qu'il renferme. Ayant entendu parler du film sans savoir qu'il était également un livre, j'ai découvert ce fait en lisant des commentaires sur un autre ouvrage, « La leçon du Mal » de Yûsuke Kishi, qui m'avait captivée. J'ai décidé de plonger dans cette lecture avec une certaine curiosité, me demandant ce qui se cachait derrière le personnage de Patrick Bateman.

Honnêtement, le calvaire a commencé avec l'écriture. Chaque tenue de chaque personnage détaillée pièce par pièce, des lunettes aux chaussures en passant par les chaussettes. Il est rare que je saute des passages dans un livre, mais celui-ci a cumulé cette exception. Les descriptions minutieuses et interminables ont rendu la lecture laborieuse.

Les thèmes abordés dans ce roman explorent les yuppies, produits purs et durs de l'Amérique, et l'égocentrisme qui les caractérise. Les personnages se confondent les uns avec les autres, obsédés par leur propre image et indifférents à la personnalité des autres. Patrick Bateman incarne l'extrême dans l'art du paraître, jugeant les gens sur leur apparence plutôt que sur leur véritable nature.

Finalement, le roman dépeint la descente aux enfers de Bateman, perdant progressivement le contrôle de ses fantasmes et plongeant toujours plus profondément dans le morbide. La citation, « Il existe une idée de Patrick Bateman, une espèce d'abstraction, mais il n'existe pas de moi réel, juste une entité, une chose illusoire... », reflète la nature insaisissable et désincarnée du personnage.

Comparé à « La leçon du Mal » de Yûsuke Kishi, qui m'avait bien plu, « American Psycho » est nettement moins lisible. L'intrigue et le développement caractéristiques du premier font défaut ici. Les incessantes descriptions sans fin créent une surenchère dans le morbide sans raison précise. On se perd dans une chronologie incertaine, les paragraphes manquent de cohérence, et la lecture devient une épreuve.

En bref, ce roman ne m'a pas séduite malgré les avis positifs. J'ai persisté dans la lecture en espérant un dénouement, une action, quelque chose qui justifierait l'engouement. Malheureusement, à la fermeture, la déception prédomine. Je lui attribue une note de 1/5, ce livre n'est tout simplement pas pour moi. 
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Caricature grossière de la jeune génération Trump : les yuppies. Où la valeur première est L'APPARENCE. D'ailleurs, si vous passez votre temps à enlever tout ce qui y a attrait, il reste dix pourcents du livre !!!
Une lecture ennuyeuse. Très très très ennuyeuse ... Qui ne rapporte rien !
Certaines scènes sont extrêmement choquantes mais tellement surréalistes que ça en devient grotesque ! Vous avez déjà vu un assassin ouvrir le ventre de sa victime rien qu'avec ses mains vous ??? Ou encore arracher la peau des doigts comme si vous déballiez un mars ou un Snickers ??? RIDICULE !!!
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