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3,29

sur 571 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sur la lancée du nom de la Rose, j'ai lu le Pendule de Foucault que j'ai trouvé particulièrement intéressant, mais aussi extrêmement difficile. En étant venu à bout, j'ai décidé de ne pas rester sur ce sentiment un peu mitigé et je me suis lancé dans l'île du jour d'avant.
Un homme se retrouve seul sur un bateau, sur le méridien qui sépare les jours, face à une île située de l'autre côté dudit méridien.
Une fois de plus, Eco nous entraîne dans un tourbillon d'événements placés dans un contexte historique réel et enveloppés d'une immense érudition, ce qui n'a rien d'étonnant lorsqu'on a affaire à cet auteur.
Pour autant, entamer ce roman demeure difficile, même si on ne le regrette pas au bout du compte. Fort heureusement pour moi, j'ai continué à lire Eco et j'ai ainsi découvert avec plaisir Baudolino, la mystérieuse flamme de la reine Loana et j'ai aussi appris que voyager avec un saumon était un art difficile.
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Un des derniers livres lu en 2022. Je dois dire que cela fut, sans conteste, le plus complexe de tous ceux que j'ai lu depuis bien des années.

La complexité est liée à un vocabulaire extrêmement étendu et spécialisé. En moyenne 1 à 2 mots par page m'étaient inconnus. Et si je pouvais faire abstraction de certains mots car le contexte était clair (beaucoup de vocabulaires marins), dans d'autres cas, cela m'était impossible.

En effet le texte devenait incompréhensible. D'ailleurs le traducteur / la traductrice a du s'arracher les cheveux pour trouver tous ces mots.

Mais la complexité ne s'arrête pas là. En effet l'histoire est également très imbriquée entre des songes, des réminiscences, différents personnages etc ce qui rend la lecture assez difficile. J'avais d'ailleurs commencé ce livre en 2009 et je l'avais abandonné en cours.

Cette fois je suis allée jusqu'au bout. J'ai maintenant à trier les centaines de mots que je ne connaissais pas…. Quant à savoir si je continuerai ma découverte de Umberto Eco, sans doute mais pas de suite.
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L'été 1643,un jeune Piémontais,Roberto de la Grive,échappe miraculeusement au naufrage de l'Amarilli hollandais sur lequel il voyageait et se retrouve naufragé sur le Daphné,un navire vide, déserté ?, ancré au large d'une île.
La terre ferme se révélera inatteignable. Notre homme ne sait pas nager et le bateau est dépourvu de la moindre embarcation.
Pourquoi ce navire a-t-il été abandonné alors qu'il contient quantité de nourriture , de plantes et d'oiseaux exotiques ?
Roberto s'adapte à sa nouvelle condition d'habitant d'une maison flottante.
Il écrit de longues lettres à sa "Dame" où il évoque des souvenirs et note ses espoirs, ses réflexions philosophiques scientifiques et religieuses.
Ce n'est pas une littérature de loisir.
L'érudition de Eco implique des digressions pas faciles à suivre, des chapitres qui résument des siècles d'événements historiques et des concepts idéologiques;
Je n'ai pas la prétention d'avoir tout compris !

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Ce roman historique se passe au 17ème siècle .Il met en scène Roberto de la Grive, espion aux services de Mazarin qui a la suite d'aventures maritimes se retrouve coincé aux abords d'une île située sur la ligne de changement de date. le personnage fait le récit de sa vie où se mêlent personnages historiques ( Mazarin , Pascal … ) et créations romanesques , pas toujours faciles à discerner vu le goût d'Eco pour la parodie et le canular littéraire . Pour tout dire la lecture m'a ennuyé , je pense que l'auteur s'est laissé emporter par son délire encyclopédique au détriment de la qualité romanesque.
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Roman foisonnant, parfois confus mais intéressant.
J'ai parfois décroché mais dans l'ensemble pas mal
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17èle siècle, un agent secret au service de la France fait naufrage, tombe ou est expulsé d'un navire espion hollandais sur un radeau et se retrouve de nuit sur un île déserte. Sauf qu'il y a un autre navire, échoué sur l'île, en parfait état, avec bizarrement personne à son bord (sont-ils morts d'une épidémie ?) mais de quoi tenir des mois avec de la nourriture à foison. Dans la cabine du capitaine, il y a un bureau et de quoi écrire. le héro tente de visiter l'île et de rejoindre le rivage en face (continent, ou une autre île) mais n'a pas assez de force pour nager. Finalement, le héro s'assoit dans le bureau du capitaine, et écrit ses mémoires.
Le style est hyper haché car rempli d'enchâssements (il faut bien que l'immense culture de Umberto Eco s'exprime quelque part), d'abord sur le vocabulaire technique de la navigation, puis sur les épisodes historiques auquel le héro a participé.
Seul le premier chapitre concerne vraiment le naufrage mais paradoxalement, l'auteur règle définitivement tout problème de logistique. le héro n'est plus en situation de lutte pour survivre. Il fallait qu'il puisse écrire ses aventures, et tout cela a lieu grâce au vaisseau abandonné. du coup, tous les autres chapitres sont des souvenirs du héro, concernant la guerre de trente ans, les découvertes scientifiques, en matière de navigation, etc…
A la fin du livre, l'auteur prend la parole (à l'ancienne) et se demande ce qu'il est advenu du héro. Il émet des hypothèses. le livre est complexe au niveau du style quasiment trop érudit, et est trompeur car il s'agit d'une encyclopédie, dont le naufrage n'est qu'un prétexte pour l'écrire à travers un héro qui n'est là finalement que pour raconter ce que l'auteur veut dire
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Un livre précieux mais à quel sens du terme ? J'ai oscillé entre intérêt (parfois même admiration) et exaspération à la lecture de ce livre. La langue est précieuse, souvent exagérément savante comme si U. Eco voulait nous en mettre plein la vue et épater la galerie. Mais à quoi bon toutes ces énumérations de termes techniques datant du 17eme siècle ? Ces énoncés interminables de théories sur le monde toutes réfutées aujourd'hui ? Cette syntaxe alambiquée ? L'histoire est pourtant intéressante (un espion de Mazarin se retrouve naufragé sur un bateau désert en face d'une île. Entre lui et l'île passe le méridien des antipodes. S'il parvient jusqu'à l'île, le naufragé remontera dans le temps). Pour en connaître la fin (assez frustrante à mon avis), j'ai dû plus d'une fois lutter contre l'envie d'abandonner cette lecture. Après une pesante dissertation de Maître Eco succédait un chapitre plus enlevé qui me faisait supporter les pires passages. Comme quoi, Eco est pour moi capable du meilleur comme du pire en un seul livre. "Le nom de la rose" m'avait déjà fait cette impression.
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J'ai vérifié la date de publication en français de ce roman: 1996. J'ai dû le lire il y a une vingtaine d'années, mais je m'en souviens.
L'action se passe au XVIIème siècle. Le héros, Roberto, se retrouve sur un bateau dont il est prisonnier, car il ne sait pas nager. Ce bateau est ancré près du méridien de changement de date. Celui-ci a a été déterminé par les géographes d'alors, qui se sont penchés sur le problème délicat des longitudes. Arbitraire, cette ligne n'a pas de signification particulière, mais on peut fantasmer dessus. Quoi qu'il en soit, Roberto vit diverses aventures que j'ai trouvé compliquées et parfois assommantes... Toutefois, l'essentiel n'est pas là. Umberto Eco était un extraordinaire érudit qui ne faisait pas mystère de l'immensité de ses connaissances. Il y a donc ici beaucoup d'allusions (claires ou partiellement occultes) à de nombreux personnages; le lecteur a du mal à suivre. Ce qui m'avait semblé tolérable dans "Le nom de la rose" m'a semblé vraiment fastidieux dans "L'Ile du jour d'avant". J'ai trouvé que ce roman finissait abruptement et ça tombait bien: j'en avais marre…
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J'ai eu quelques difficultés pour "entrer" dans ce roman... et ses histoires de temps...
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" du Dumas écrit par Pascal " : ainsi a-t-on pu qualifier cet étourdissant voyage au coeur du XVIIe siècle, mené par l'écrivain du Nom de la rose avec son brio romanesque et son époustouflante érudition.


A travers l'odyssée de Roberto de la Grive, tour à tour guerrier, savant et agent secret, puis naufragé non loin du mythique 180e méridien - celui qui sépare aujourd'hui d'hier - c'est à un carrousel ininterrompu de personnages, d'événements et d'idées que nous sommes conviés.


Campagnes de la guerre de Trente Ans, salons parisiens, intrigues diplomatiques, jeux de l'amour, de l'art, de la pensée : rien n'échappe au tourbillon d'une époque où les découvertes de la géographie et de l'astronomie bouleversent les consciences.


Tour à tour roman encyclopédique, roman d'initiation, roman d'amour, ce somptueux opéra baroque nous renvoie aussi, en de fascinants jeux de miroir, aux vertiges de notre fin de millénaire
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C'est un texte d'une très grande érudition, comme tous les livres de cet auteur, et j'avoue que je suis obligée de chercher de nombreux mots dans Wikipedia pour arriver à comprendre certaines phrases, c'est constructif, instructif, mais peu motivant pour moi, j'ai donc mis beaucoup de temps à le lire, j'ai lu d'autres livres parallèlement. À conseiller aux esprits "éclairés".
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