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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Résumé : Karine voit sa carrière s'envoler et part enregistrer un disque avec son groupe, mais le chemin est semé d'embûches, de stress et de concurrence, tandis que Vicky cherche à se venger de Jenny qu'elle rend responsable de sa situation familiale.

Mon avis : Les caractères bougent et s'affinent dans ce tome 8, et les masques tombent.
Karine découvre qu'elle aime être populaire et pourrait être prête à tout pour hisser son groupe au top.
Vicky ne supporte pas sa vie de « pauvre » et en rend Jenny responsable.
Jenny, elle, comprend qu'elle est vraiment amoureuse d'Hugo, mais ne veut pas que cela se sache publiquement car il est gros.

Les cartes sont rebattues dans ce tome 8, chacune des trois Nombrils étant face à des moments importants et des choix de vie : Karine par rapport à son groupe, Vicky par rapport à ses sentiments pour Mégane, et Jenny qui va découvrir l'impopularité et va comprendre qu'elle doit assumer ce qu'elle ressent devant les autres.

Les lignes bougent et rendent cette série intéressante. A suivre…
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Dans ce tant attendu huitième tome des Nombrils, Ex, drague et rock'n'roll !, on retrouve Karine, Vicky et Jenny plus ou moins là où on les avait laissées. Karine enregistre son premier album avec Albin et les albinos, Vicky se nourrit de sa colère et Jenny tente de reconquérir Hugo, mais rien ne se passe comme prévu.

Je ne pensais pas dire cela un jour, mais j'ai ressenti de la déception en lisant cette BD. Après trois longues années d'attente et le tome 7 qui est indubitablement le meilleur de la série, je m'attendais à beaucoup mieux. Sans doute est-ce la raison de mon dépit, j'avais probablement fixé la barre trop haute.

Qu'est-ce qui m'a déplu dans cette histoire ? Je dirais la tournure prise par le scénario. Les trente premières pages m'ont semblé assez plates, avec l'impression que tout traîne en longueur (l'album des Albinos, la vengeance de Vicky, la déchéance de Jenny...) La fin remonte néanmoins le niveau de l'ouvrage, dommage qu'il faille l'attendre pour retrouver tout ce qui fait le charme et la force de cette BD.

Je n'ai pas non plus apprécié le caractère de Vicky, qui est pourtant devenue mon personnage préféré depuis quelques tomes. le final du septième donnait l'impression qu'à défaut de se dévoiler, elle avait au moins cessé de se mentir à elle-même, mais c'est tout le contraire qui se produit.

Je pensais que le fait d'avoir tout perdu (James, la fortune de ses parents, le luxe, sa meilleure amie...) la pousserait à reconsidérer sa relation avec Mégane, mais pas du tout. Déjà, on ne sent finalement pas tant que cela la cassure avec le mode de vie qu'elle avait jusque-là. Sa pauvreté nouvelle est brièvement évoquée, après quoi elle reprend son existence telle qu'elle l'a toujours menée, avec une nouvelle amie, la volonté de mettre tous les garçons à ses pieds et son égoïsme notoire. Là où elle semblait avoir fini par considérer Karine comme une égale, elle passe son temps à lui souhaiter du mal, et repousse odieusement Mégane, ce qui est bien loin de la scène où elle a enfin admis ses sentiments pour elle.

Karine, qui avait baissé dans mon estime lors de sa métamorphose, avant de remonter un peu, est finalement redevenue celle qui m'insupporte le plus. Qu'elle refuse désormais d'être une victime, c'est une chose, mais adieu la gentille fille qui avait des principes et faisait preuve de droiture. Son ambition et sa quête de gloire surpassent celles de Jenny et Vicky, et ses manipulations n'ont plus rien à envier à celles d'Albin. L'univers dans lequel elle évolue désormais est néanmoins un triste et réaliste reflet de la société actuelle, où le buzz l'emporte sur le talent.

Finalement, seule Jenny est vraiment attachante dans ce tome. Cible principale de Vicky qui est déterminée à lui faire payer les évènements de son anniversaire, elle voit sa beauté, ses amis et ses admirateurs lui échapper, jusqu'à se retrouver toute seule, car ses tentatives pour reconquérir Hugo échouent piteusement. Son discours final est touchant, quoique peut-être un poil trop intelligent pour elle, et confirme ce qu'il était possible de soupçonner depuis le début : sous ses airs stupide et superficiel, Jenny a un bon fond.

Je déplorerai seulement que la transformation psychologique des personnages soit toujours obligée de s'accompagner d'une métamorphose physique (d'abord Karine, maintenant Jenny, et bientôt Vicky, comme la dernière case incite à le supposer). En revanche, j'ai apprécié le clin d'oeil au troisième tome, quand Vicky se lance à la recherche de Mégane.

Avis en demi-teinte, donc, pour ce huitième tome des Nombrils. C'est toujours très bon, indéniablement, et la déception est probablement plus proportionnelle à l'attente qu'à la qualité de la BD, mais tout de même, j'espérais mieux de la part des personnages, en particulier de Vicky. La suite s'annonce néanmoins riche en émotions, en espérant qu'il ne faille pas patienter trois ans de plus...
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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J'ai TELLEMENT attendu ce tome, deux ans à guetter mangas-news et bedetheque, les nouveautés sur les blogs, forums, les librairies ...

OH-MON-DIEU !

Que de rebondissements et en même temps l'album est BIEN TROP COURT pour que Delaf et Dubuc puissent aller au fond de leurs nombreuses intrigues. Ce tome aurait pu facilement se dérouler en deux autres tomes !
(Bon on ne se plaint pas, on avait assez attendu comme ça ^^)

Ressenti de fin de lecture :
- Je ferme le livre
- Je rouvre le livre pour vérifier que j'ai fini
- Je relis la dernière page
- J'ai envie de pleurer pour Vicky qui a un destin bien plus sévère que celui qu'elle aurait dû avoir
- J'ai eu envie de chanter pour Jenny, qui a mis UN SACRE ****** DE TEMPS avant de comprendre quoi faire pour changer
- J'ai eu envie de pleurer pour l'innocence perdue de Karine, qui ne méritait décidément pas ça non plus. Cela dit c'est peut-être le personnage dont le revirement de caractère était le plus prévisible et logique !

N'attendez pas pour le lire si vous aimez la série et avez déjà lu tous les autres ! Qu'est-ce que vous faites encoe là ?! Go, go, go !!!
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Un huitième tome qui sympathique. On casse cette image de Karine comme souffre douleur et le duo Jenny et Vicky implose. Une approche intéressante finalement pour une série qui ne se renouvelait que très peu depuis quelques tomes.
Le titre n'est pas le plus novateur, l'approche reste tout de même convenue mais la lecture reste sympathique.
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