Un pavé ! Une quarantaine d'heures de lecture, pas de quoi chômer !
Au bout du compte et en toute franchise, une certaine forme de déception. Je n'ai pas vibré, il m ‘a manqué un élan. Je suis allé jusqu'au bout mais sans réel enthousiasme.
Néanmoins, par les temps qui courent, se replonger dans la grande littérature russe permet de rappeler que la Russie ne se résume pas à l'actuel « maître du Kremlin ».
Dostoïevski, c'est les tourments de l'âme humaine. Les sentiments sont exaltés, exacerbés : l'honneur, l'amour, la jalousie, la trahison. L'être humain doit composer avec les aspirations spirituelles et matérielles, avec le beau et le moche !
Lire
Dostoïevski, c'est également plonger dans la Russie de la seconde partie du XIX eme siècle, cet immense pays régi par un système archaïque, au bord de la rupture. le récit est entrecoupé par des réflexions philosophiques, existentielles, politiques, économiques et sociales.
Tout tourne autour d'une histoire de parricide. Lequel des frères Karamazov a tué le père et pour quelle raison ? L'argent, l'alcool, les femmes, le jeu, la passion, l'amour, l'église orthodoxe, le bien, le mal... l'âme russe plane au-dessus de ce roman.
Pour moi, l'intrigue est diluée par trop de longueurs, d' apartés et de points de vue différents. Évidemment, cela reste de la grande littérature mais j'oserai dire, ô sacrilège ! peut-être un peu datée et désuète.
Que
Dostoïevski et ses fervents admirateurs veuillent bien m'absoudre ! :-)