Le reste de leur vie, de
Jean-Paul Didierlaurent, est présenté comme un roman feel good, une "ode à la vie et à l'amour".
D'après la quatrième de couverture, ce roman relate un voyage impromptu qui réunit Ambroise, thanatopracteur, sa grand-mère Beth, ainsi que Samuel octogénaire et son aide soignante Manelle.
Il faut cependant attendre la seconde moitié du roman pour arriver au début du voyage. La première partie consiste, donc, en une lente mise en place, par la description du quotidien d'Ambroise et de Manelle.
Le résumé (tout du moins flatteur si ce n'est pas carrément présomptueux) prédit que " le lecteur fermera heureux, ému et réparé ce roman deuxième roman...".
Ces prédictions n'ont pas fonctionné pour moi. Après un lent démarrage, le roman s'enchaîne de manière prévisible
(exemple : romance entre Ambroise et Manelle), dans un pseudo monde de bisounours manquant de crédibilité, fourmillant d'événements qui arrivent " comme par hasard " de manière très pratique pour dénouer une intrigue
(exemple : Ambroise à justement un père médecin, qui peut examiner Samuel...).
Le ton est, par ailleurs, très niais, avec profusion de bonnes intentions mièvres à toutes les pages. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages stéréotypés.
En conclusion, un grand manque de nuance et de crédibilité qui nuit à l'intrigue et à l'émotion qu'est censée susciter le roman.