Décidément j'ai une véritable affection pour les vieux grigous de la littérature,et le Scrooge de Dickens ne fait pas exception.Ce vieil avare acariâtre et sinistre pourrait presque être l'alter ego du père fouettard tant il est désagréable.
Comme vous l'avez compris,notre bon vieux pingre déteste Noel et tout ce qui s'y rapporte,le soir du réveillon,seul dans le noir,le spectre de son ancien associé, Marley, vient l'avertir que trois fantômes vont lui rendre visite les nuits suivantes.Mort de peur,Scrooge redoute ces visites qui vont l'emmener vers le chemin de la rédemption....
Moi qui ai une sainte horreur des fêtes de fin d'années,ce conte est parfait pour moi,il y a bien sûr une jolie morale à la fin de l'histoire mais je crois que ça m'aurait plu de voir devenir Scrooge encore plus horrible que ce qu'il n'est .Je n'ai pu m'empêcher de sourire lors des passages ou il montre ouvertement sa peur des fantômes,ça casse une peu le mythe du radin au coeur de pierre.Bon c'est sûr,à la base c'est un conte pour enfants,on va pas non plus noircir le tableau à nos chères têtes blondes mais ce qui m'a un peu gênée chez un héros aussi dur c'est qu'il revienne à la raison si facilement.
J'ai adoré ce livre,Dickens se montre toujours à la hauteur dans l'écriture et le style.A lire!
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Tout le monde connaît Scrooge, figure aussi emblématique de l'avarice qu'Harpagon !
Je le connaissais, bien sûr, je pense même avoir vu ce conte à la télé, il me semble.
Mais je ne connaissais pas Dickens. Et Dickens, c'est une sacrée plume, et c'était un sacré manque à ma culture générale, je dois dire.
Ses descriptions sont assez incroyables, vivantes, poétiques, amusantes. La description de Scrooge, je l'ai lue à chaque membre de ma famille, séparément, et j'y ai pris un grand plaisir à chaque fois, tant elle est "énorme" !
Et ils ont tous salué le style, même mon fils, qui ne lit pas, du tout. Arf ! Il a bien ri et m'a dit, "wow, il est fort pour dire en une page ce que j'aurais dit en une phrase !".
C'est tout le talent des grands auteurs, que je n'aurai jamais parce que je ne sais pas faire ça.
Et il est vrai qu'elles sont redondantes, ses descriptions, mais c'est tellement bien fait que j'y ai pris plaisir. Juste sur le "chant de Noël", conte finalement très moral et très très mignon, qui m'a fait du bien après deux lectures difficiles (Bioshock et "Marche ou crève").
Je ne sais pas trop ce que cela pourrait donner sur un long roman, il faudra que je tente. Il n'y a pas de raison que ça ne passe pas cependant, j'aime V. Hugo et il n'est pas le dernier pour les descriptions ! Question de style, et du style, Dickens n'en manque pas !
Bref c'est une belle découverte d'un auteur classique, que j'ai beaucoup aimé. Je lirai d'autres livres de lui, maintenant c'est sûr.
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Une lecture de saison mais qui ne prend pas une ride. Lu, relu, rerelu, vu à l'écran, je ne me lasse pas de ce court roman de Dickens. On y trouve bien évidemment ses thèmes fétiches : les classes sociales, la misère , les workhouses et plus généralement la politique envers les pauvres, le smog londonien et bien sûr un happy end!
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Le vieux Scrooge, acariâtre et radin, se moque de Noël comme des sentiments des gens qui l'entourent. Pourtant, en cette nuit de fête glaciale, des apparitions fantomatiques vont peu à peu changer son humeur et sa vision de la vie en lui montrant qui il est vraiment.
Ce conte a été adapté de très nombreuses fois à la télévision et au cinéma mais je n'en ai vu aucun, ce qui m'a permis de découvrir une histoire originale pour ma part. le symbolisme omniprésent tout au long du conte permet de comprendre bien des détails entre les lignes. Beaucoup de thèmes sont abordés: l'enfance, le regret, le bonheur, le destin, la charité et le partage, tout ce qui est au-delà des présents matériels et qui font de ce jour un jour spécial pour toutes les couches de la société. le côté manichéen est assumé et la morale de l'histoire celle que l'on attend. Cela n'en fait pas moins un conte agréable à lire, avec des passages inattendus si comme moi vous n'en connaissez pas les adaptations, et une écriture magnifique en version originale (je ne peux pas juger des traductions). Une histoire qui ne vieillit pas, et adaptée aux petits comme aux grands.
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Je me suis enfin plongée dans ce grand classique, lecture idéale pour l'époque, et ai beaucoup aimé ce conte qui nous apprend à être meilleur et à voir les choses différemment.
J'ai apprécié l'ambiance régnant dans cette histoire, les festivités de cette période conviviale, festivités pour tous, que ce soit les gens aisés ou les plus démunis, chacun fait comme il peut, mais l'ambiance n'en reste pas moins chaleureuse dans tous les foyers.
J'ai aussi adoré suivre peu à peu les changements chez monsieur Scrooge, sa façon de voir les choses, le monde et les priorités se modifiant à chaque voyage avec les esprits.
Dockens nous offre ici la vision d'un homme qui se repentit et qui apprend finalement que faire le bien et donner de la joie autour de soi n'est pas forcément coûteux, il suffit de pas grand chose, une parole, un acte.
Lecture parfaite à l'approche de Noël, nous permettant d'avoir de l'espoir en l'humanité et dans la bonté des hommes, malgré notre monde actuel si instable.
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Depuis le temps que je voulais lire Un chant de Noël de Dickens, c'est enfin chose faite. Oh, je n'ai pas été surprise par l'histoire que je connaissais par coeur. Elle est THE classique de Noël par excellence et a été maintes et maintes fois reprises pour la télévision. Je ne pourrais dire dans combien de téléfilms de Noël j'ai vu cette histoire, toujours par contre avec une héroïne bien plus sexy que Scrooge ne l'est dans la version initiale, son rôle souvent joué par une actrice qu'on aura vu un jour ou l'autre dans Beverly Hills ou Melrose Place (ben oui, c'est ma génération).
Pour reprendre l'histoire en quelques mots pour les quelques malheureux qui ne la connaîtraient pas : Scrooge est un vieux bonhomme aigri et solitaire. Il n'aime personne, se garde bien d'aider son prochain et se montre d'une avarice sans nom. C'est simple, il répond à lui seul à l'adage qui dit qu'on n'a jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard, mais dans son cas, ce serait certainement ce qui arriverait.En cette veille de Noël, il se montre encore plus grincheux que d'habitude, bien embêté de devoir « céder » un jour de congé à son commis car le temps c'est de l'argent et un jour sans travailler est un jour perdu. Même son neveu venu lui proposer de passer Noël chez lui, en famille, ne trouve grâce à ses yeux. Scrooge représente à lui seul tout ce que Dickens, l'humaniste, détestait. Sauf que cette nuit-là, trois esprits de Noël, celui des Noëls passé, celui des Noëls présents et celui des Noëls futurs, viennent le rencontrer pour lui montrer ce qu'il a manqué, ce qu'il rate ou ce qu'il l'attend s'il ne se décide pas à modifier son comportement. Scrooge se laissera-t-il emporter par la magie de Noël ?
Je me suis laissée embarquer avec joie dans ce conte que j'ai trouvé merveilleux, encore mieux que ce que j'imaginais. Je connaissais la plume de Dickens par des extraits de David Copperfield étudiés en cours. Et, depuis très longtemps, j'ai envie de me plonger dans ses fameuses Grandes Espérances, et je compte bien le faire, ce conte m'ayant donné un aperçu du talent de l'auteur. J'avoue avoir été très émue en lisant cette histoire et je remercie monsieur Dickens de l'avoir écrite.
Un livre que je conseille, bien évidemment, et particulièrement en cette période de l'année. Je pense aussi qu'il faut le faire découvrir aux enfants, par le biais d'albums illustrés.
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Un bien joli conte lu avec 2 mois d'avance sur le calendrier mais tant pis !
L'histoire commence à la veille de Noël, à Londres, par un froid glacial avec un brouillard intense qui s'insinue partout, annonciateur des esprits qui vont venir hanter ce conte...
Scrooge, marchand de vin aussi avaricieux qu'égoïste, redoute Noël pour les dépenses que cela pourrait occasionner et n'entend pas changer ses habitudes d'économie radine ce jour-là. Aussi, quand son neveu l'invite à venir festoyer chez lui, il refuse. Il se montre tout aussi dur et intraitable envers des solliciteurs qui viennent frapper à sa porte pour une oeuvre de charité. Mais Dickens convie ensuite les esprits de Noël, fantômes du passé, du présent et de l'avenir, pour ouvrir les yeux de Scrooge sur la misérable condition de ses concitoyens et pour amollir son coeur de pierre.
Pour une fois, Dickens ne nous tire pas des larmes mais des sourires charmés par tant de magie et d'esprit !
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