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Citations sur Un monde à refaire (57)

C’était comme les prémices de la paix. Dans ce petit groupe, au contact des mines, des risques, du sacrifice, de l’abnégation, de la mort, la fraternité se frayait un étroit chemin. Cette guerre avait été une transgression totale et barbare et, pourtant, s’esquissait déjà, au sein même de ces groupes de déminage, l’idée d’un avenir commun aux pays d’Europe.
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Chaque femme de sa famille avait fait progresser celle de la génération d'après. c'était comme ça que les femmes s'en sortiraient.
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[…] cette question lancinante, qui les obsédait tous à présent, et qui les obséderait tout au long de leur vie : si demain, de nouveau, il y avait des nazis, des fascistes, des barbares, s’il y avait la guerre, un danger mortel, à qui accorder sa confiance ? A qui confier sa vie ? Qui se tairait sous la torture ? Qui ne vous trahirait pas ? Qui ne trahirait jamais ?
La question de la trahison allait hanter les rapports humains.
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Peut-être qu'ils détenaient un secret, une aptitude particulière, tels ces Indiens qui, dit-on, ignorent le vertige et construisent des gratte-ciel en Amérique à des centaines de mètres au-dessus du vide. Valser avec le danger, l'enlacer à la lisière de l'abîme et tanguer sans trembler aux frontières de l'enfer les rendait irrésistibles.
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Pour éviter la guerre, il faut préparer la paix.
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Il y avait beaucoup d'hommes, dont il était impossible de savoir ce qu'ils pensaient. Il y avait Fabien qui s'avançait vers Max, à pas résolus, et puis Max au plus près de la mine, qui essayait de rester calme et digne, mais qui en fouillant le sol, se rendait compte qu'il s'agissait d'un explosif d'un genre qu'il ne connaissait pas : une surface lisse qui n'en finissait pas, sur laquelle il était impossible de trouver l'allumeur. C'était quoi ce bordel ? Max regarda furtivement où se trouvaient les gardiens, comme pour être sûr qu'il n'y avait pas un moyen de s'échapper, comme s'il était prisonnier, lui aussi, à l'instar des Allemands.
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Les démineurs pouvaient frimer au bal ou ailleurs, clamer haut et fort qu'ils n'avaient pas peur, croire en leur bonne étoile et leur héroïsme. Personne ne les prenait pour des héros. Ils avaient oublié ce principe qui règne depuis la nuit des temps : les hommes libres exigeront toujours des esclaves.
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Le coup de foudre est un état de grâce. On en parle moins, mais on peut être tout autant foudroyé par le désamour. C'est la même révélation, tout aussi physique, mystique, tout autant chargée de promesses. Cette foudre-là n'engage pas mais allège.
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On ne choisit pas avec qui on va parler. Les mots sortent, au moment où ils peuvent, où ils veulent, deux esprits se rencontrent. Comme une pensée se forme en s'énonçant, les amitiés naissent en se confiant.
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Les humains s'étaient rétrécis, mais les plantes, sans le souci permanent des humains, s'étaient libérées.
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